Rendez-vous pour des nuisibles (Fe : Olivia Accordi)

Un soleil brillant illuminait le ciel et enjolivait le paysage…erreur de la part des employés du Ministère ou tromperie de la part du service météobureaulogie. Rex en avait un peu marre de ces fenêtres démontrant des temps décidés trois ans à l’avance par la direction alors qu’il faisait un froid de canard et qu’il neigeait comme pas possible dehors. Mais tout cela n’était qu’un exemple parmi tant d’autres de ce qui l’exaspérait dans ce fichu ministère où il y avait passé six ans. Il en avait marre des faux sourires forcés dans les couloirs, des blagues pitoyables entre collègues, des milliards de fiches, post-it et autres formulaires ou encore des ordres aboyés par ses supérieurs. Mais heureusement, ces jours issus étaient comptés, il avait enfin posé sa démission pour intégrer l’école Poudlard comme professeur. Il lui restait juste plus qu’à mettre les derniers papiers en ordre et à terminer les dossiers en cours. Et malgré le fait qu’il intègre ce nouveau travail juste sur les ordres du Seigneur des Ténèbres, il était heureux d’avoir enfin une excuse pour partir

Mais enfin, oublions cela et passons au présent, cela avait été une journée comme les autres, réunion, rendez-vous, mises aux points sur les « i » enfin, le banal d’une journée au Ministère. Il venait à peine de dire au revoir à un « réclamant » comme il les appelait en en attendait un autre, enfin une autre. Une certaine Miss Accordi qui venait se plaindre pour une vulgaire affaire de nuisants magiques pullulant son jardin. Enfin bon, cela lui ferra passer la fin de journée un peu plus vite. Il était assis dans son bureau rouge brique, remplis d’étagère comportant des livres et des livres à ne plus savoirs quoi en faire et des centaines de photos animés représentant son père, son frère, sa belle-sœur et ses neveux adorés. Le siège de son bureau était en velours écarlate et son poste de travail en ébène comportant des moulures. Mais il était difficile de discernés la moindre sculpture tellement des fiches et des papiers trainés ca et là. Mais alors qu’il lisait un rapport important sur les crocodiles sacrés du Nil mais ses pensées étaient fixées ailleurs : sa famille un peu mais surtout sur les ordres que lui avait donné Vous-Savez-Qui.

Mais alors que ses songes s’obscurcissaient, Penny, sa secrétaire, arriva le sourire toujours aux lèvres pour lui annoncer pour lui annoncer que son prochain rendez-vous était arrivé.

-Oh, merci, faite la patienter une minutes sil-vous-plait. Le temps que j’ordonne un peu ce chantier

Elle s’exécuta et Rex essaya tant bien que mal de tout ranger avant de ce faire ce constat stupide qu’il était un sorcier après tout. Se trouvant un peu stupide, il sortit sa baguette et jeta quelques sorts pour tout trier et classer avant que son rendez-vous se déroule. Il fut juste dans le timing mais le bureau fut nickel au moment où la demoiselle entrât. Au vu du dossier, Rex avait pensé qu’il aurait affaire à une septuagénaire enquiquineuse et dont la jeunesse n’était plus qu’un lointain souvenir. Qu’elle fut sa surprise quand une jolie jeune femme entra et lui sourit. Un peu décontenancé et la baguette toujours en main, il se retournât et tendit l’autre main valide tout en prononcer un franc

-Bonjour Miss Accordi

Oh que je n'aime pas les rongeurs qui saccagent mon joli jardin ! Mon petit coin de verdure se retrouve avec des mottes de terre. Vous savez les même que font les taupes; les même que faut-il faire pour que je puisse me débarrasser alors de ses taupes. Mon petit coin de vert qui aurait alors le don de me mettre en rogne. Il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est que mon jardon soit sans dessus-dessous ! Il ne faut pas oublier bien qu'étant moitié sorcière, moitié humaine, j'ai comment dire des petits manies humaines que j'apprécie : mon jardin. Il était alors évident que j'allais voir Rex pour qu'il me donne un coup de main. Un ami aide bien parfois, et avoir des amis au ministère cela aide aussi. Ayant alors un peu de temps pour moi, je sortais de chez moi; et voyant que mon voisin regardait alors mon jardin avec un air surpris. Je lui disais avant qu'il n'est le temps d'ouvrir la bouche.[/i]

- « Des taupes, des tas de taupes, que ces animaux assez casse pied, il faut que je trouve un truc pour m'en débarrasser. »

Bon avant tout, je partais alors Déjà qu'il croyait que j'étais bizarre.... Il ne fallait pas que je donne une raison de plus pour qu'il ne soit médisant. Bien entendu, j'irais alors au ministère. Prenant le chemin par le bus, je me baladais alors pour ne pas éviter de marcher un peu. Je pouvais aller voir Rex quand je le voulais. Je l'avais appelé la veille, il m'avait bien confirmé que je pouvais passer aujourd'hui. Effectivement, j'avais alors dans l'idée de passer par les chemins magiques. Il fallait bien avant tout connaître les endroits où l'on pouvait passer pour ne pas se faire repérer. Les transports en commun étaient bien remplis de monde. Il ne fallait pas que je me fasse prendre. Passant alors la porte du métro, je prenais la direction des toilettes comme toutes les feuilles d'ailleurs. Les hommes faisaient pareils, il y avait alors pas mal de choses à faire. Rentrant dans la cabine des toilettes, il fallait monter dessus et tirer la chasse d'eau. Un truc qui m'agaçait mais bon. Sur ma carte d'identité magique, il n'y avait écrit que Sorcière et pas sang de bourbe. Encore heureux, sinon j'aurais encore plus de soucis. Bien avant tout, je me sentais bien mais il fallait bien que je me méfie au cas où. De toute façon, je ne voulais pas trop rester comme cela.

Arrivant alors au ministère par les arrivées sur les côtés. Il y avait tout un tas de monde, tout un tas de gens, des travailleurs comme des sorciers qui avaient quelque chose à faire dans ce lieu. Me dirigeant vers le hall d'entrée, il y avait cette statue qui je trouvais étais assez moche. Mais bon, il ne faut pas trop rester alors dans cette vision. Passant mon chemin, je me dirigeais vers l'accueil. Des dames y étaient, je savais bien qu'il fallait alors demandé un papier pour mon histoire de taupes ! Enfin si on peut appeler cela des taupes. Je dirais même qu'il s'agit plutôt d'animaux nuisibles. Ayant enfin le papier, je prenais la direction du bureau de Rex.

Les couloirs n'en finissaient pas, j'avais comme l'impression que je ne pourrais pas trop partir d'ici. Comme prit dans un puits sans fin, je savais bien que j'aurais alors une aide pour se qui se passe dans mon jardin. Partant pour son bureau, j'arrivais alors dans un ascenseur qui avait alors une jolie couleur dorée. L'étage arriva bien vite. Sortant de l'ascenseur, je savais bien que le bureau de Rex n'était pas loin. Voyant sa secrétaire Penny, je lui demandais s'il était possible de le voir. Elle me demandait d'attendre un instant, puis je pus rentrer dans le bureau. Il me disait alors bonjour, je lui répondais par la suite.

- « Bonjour Mr Rex Helsing, comment vas-tu ? Je viens te voir parce que j'ai des animaux nuisible dans mon beau jardin. Qu'est-ce que tu peux faire pour moi ? »

Quand sa jeune et au combien plaisante à voir client entra, Rex reconnut un visage familier. A vrai dire, il avait une très bonne mémoire des têtes mais par contre aucune des noms. Il était donc surpris de voir en la personne à qui, au vu du dossier, aurait donné la soixante bien tassé, n’était autre qu’une de ses ravissantes connaissances.

-Bonjour Mr Rex Helsing, comment vas-tu ? Je viens te voir parce que j'ai des animaux nuisible dans mon beau jardin. Qu'est-ce que tu peux faire pour moi ?

Il reprit bien vite constance et s’avança bien vite pour lui faire un baise-main. Sa galanterie un peu hors du temps dans certains cas lui, il l’en avait hérité de son père. Mais après tout, certaines marques de politesse peuvent être certes désuées mais pourtant être appréciées. Cela fait, il invita d’une main sa jeune « amie » à s’asseoir en direction d’un fauteuil en face de son bureau

-Si vous voulez bien vous prendre la peine de vous asseoir

Bien entendu, il tira la chaise pour lui permettre de se poser et alla directement s’asseoir à sa place, de l’autre côté sans pour autant la quitter du regard. Il s’assit tranquillement dans son large siége et repris le dossier du main sur. Il posa regard sur celui-ci bien que formel puisqu’il connaissait chaque ligne à force de les relire et lut à haute voit les premières lignes

-Bien alors, « Madame Accordi Olivia, certifie le samedi 4 Décembre 2000 à compté de 16h30 au service des réclamations des invasions des parasites et autres pestilences bestiales avoir son jardin situé à l’adresse ci-dessous indiqué était infesté de créatures inconnus du monde Moldu. Demande l’appuie du Ministère, elle réclame la capture ou l’éradication possible de ces pestilences dans l’intervalle des délais légal. Pour régler les détails et les moyens à mettre en œuvre, un rendez-vous a été posé au sein du Ministère, etc, etc »

Rex posa sans aucune impolitesse dans le geste ni dans le ton le document qu’il lui avait été rendu et reporta à nouveau toute son attention sur la ravissante réclamante

-Bien donc, apparemment, cela a l’air d’être un bête cas d’invasions bestiales. Alors auriez-vous identifié quel genre de créature était-ce et le nombre approximativement ?

On aurait put penser que certains largement en dessous des compétences d’un adjoint du directeur du département de s’occuper d’une telle affaire mais s’en vouloir offenser ces sous-fifres, ils étaient d’une incompétence telle qu’il devait maintes fois retrousser ses manches et faire leurs boulots à leurs places. Pour autant, cela ne dérangeait pas plus que cela Rex qui avait un très bon relationnel avec les clients. Et puis ça le sortait de sons train-train administratif. Mais ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas ravis de quitter enfin ce bureau pour occuper son nouveau poste. Tout ce qu’il espérait, c’est que ses futurs élèves soient un brin moins enquiquinant que la plupart des réclamants qui venaient occuper la place juste en face de lui. En tout cas, ils seront nettement plus jeunes car exception faite de celle qui était à l’instant en rendez-vous avec lui, la plupart de ceux qui venaient ici pour les services de ce département n’était gâté par les ravages du temps…loin de là.

Bon, il était bien évident que j'aurais la chance de discuter avec Rex. Bon bien sure, je pouvais alors lui dire de quoi il s'agissait, mais bon, je ne savais pas trop comment lui dire que je ne le savais pas du tout ! J'avais alors la chance de lui donner mon point de vue. Le regarder un instant pour prendre mes mots dans le bon sens.

- « Et bien je ne sais pas trop de quoi il s'agit. J'ai essayé les taupes pour les moldus, mais je ne sais pas trop. Mon voisin qui est bien trop curieux risque vraiment de se douter de quelque chose. Quand au nombre j'en ai aucune idée, à vrai dire j'ai une trentaine de petits tas de terre dans mon jardin. Effectivement, se que tu énonçais plutôt est juste. »

Bien sure j'aurais pu alors ne rien dire, mais bon, il fallait avant tout essayer de se dire qu'au final, j'aurais une solution. Néanmoins, pourquoi ne pas avoir la suggestion de la solution. Mon interlocuteur avait alors répondu en me vouvoyant, j'aurais peut pas être pas du le tutoyer à son travail. Il fallait que je lui pose la question.

- « Je n'aurais pas du te tutoyer, j'avais oublié qu'au travail, tu ne préfères pas être tutoyer. »

J'aimais bien chez mon interlocuteur sa façon de savoir comment être galant. Je trouve que de nos jours cela est bien en voie de disparition. Il y a un petit quelque chose qui avait l'habitude de faire, il respectait les gens. On pouvait donc en déduire qu'il préfère ne pas se mettre les gens à dos. Mais vu la conjoncture actuelle, je me méfiais quand même un peu. On ne sait jamais comment est-ce que les gens réagissent en fonction de la situation. En espérant bien sure qu'il puisse m'aider à éradiquer toutes ces sales bestioles !

Assise sur ma chaise, je croisais les jambes, et me tenant bien assise sur la chaise. Il ne fallait pas se comporter comme ci on était des bêtes. Ayant devant moi, mon nouvel agenda prête à noter la date pour les bestioles. Je ne voulais pas oublier ce rendez-vous. Bien sure je me doutais aussi que Jaimie serait alors encore là et là. Le jeune homme avait dans l'idée de me casser les pieds. A vrai dire on se cassez les pieds mutuellement. Et j'espérais bien ne pas le voir ici. Rex allait mieux faire son travail. J'étais fortement sure de sa valeur au ministère. Il était sérieux et il n'appréciais pas le travail mal fait. Donc bien que je lui demande de l'aide, je préférais de nouveau attendre qu'il me réponde. Cela me permettait de l'observer. J'avais remarqué qu'en regardant les gens, on peut les comprendre un peu plus qu'avant. Leur façon de bouger de dire les choses sont lisibles sur leurs visages. J'espérais bien connaître un peu plus mes interlocuteurs en les observant.

Assis, le regard fixé sur son “invitée”, Rex avait un regard certes posé et attentif mais pourtant des cernes noirs d’encres s’étaient imposé en faisant contraste sur sa peau blancheur de craie. Cela faisait belle lurette que Morphée ne venait plus faire un tour dans sa chambre, en même temps, vu le peu de temps qu’il y passait… Le poste d’adjoint ici, la préparation à son arrivée au poste de professeur à Poudlard ainsi que sa double vie en tant que Mangemort ne lui laissait pas une seule minute de répit. Il avait depuis une semaine dépassée la fatigue physique et psychologique et dans ses veines ne circulaient plus que du café avec un soupçon de sang tout de même. Mais pourtant, sa bonne humeur n’était pas entamé ou plutôt son apparente bonne humeur. Cela faisait bien longtemps qu’intérieurement, les émotions véritables s’étaient éteintes sauf peut être quand il était en famille peut être. Mais en dehors, il se vêtait toujours d’un « masque de chair » s’il l’on peut dire. Un force de jouer les hommes heureux et gentils, il s’y était pris au jeu : les faux sourires apparaissaient d’eux même, le regard accueillant devenait le leitmotiv de ses regards et ses paroles douces associé à son ton amical et plein de pudeur et d’une goûte de gentleman naissaient de ses lèvres sans besoin qu’il en fournisse le moindre effort, en bref, Rex était devenu un maître dans le domaine de la « comédie ». Mais passons cela, il était maintenant occupé avec la ravissante demoiselle Accordi qui se tenait face à lui. Quand il lui avait posé les questions d’usage avec respect et vouvoiement comme il le faisait à tout ceux qui se présentaient à son bureau, inconnu comme ami, celle-ci avait répondu en toute honnêteté :

-Et bien je ne sais pas trop de quoi il s'agit. J'ai essayé les taupes pour les moldus, mais je ne sais pas trop. Mon voisin qui est bien trop curieux risque vraiment de se douter de quelque chose. Quand au nombre j'en ai aucune idée, à vrai dire j'ai une trentaine de petits tas de terre dans mon jardin. Effectivement, se que tu énonçais plutôt est juste.

-Trés bien

Rex écouta attentivement Olivia puis reporta son attention sur le dossier. Il s’attarda un instant sur l’adresse pour essayer de voir quel genre de créature pouvait s’établir dans un tel périmètre : Furet taupe, les vers farceurs, les Embobineureux nain, les gnomes de jardin ou peut être tout simplement des taupes comme les autres. Mais dans le doute, Rex préférait prévenir que guérir, il commençait déjà à réfléchir qu’il aurait put envoyer pour établir un diagnostic sur ces « envahisseurs ». Peut-être Benjamin Harker ? Non, il avait pris des congés depuis l’affaire des poules édentés…et puis, doué comme il est, il mettrait sans aucun doute le feu au jardin. Mais il fut bien vite agréablement interrompu dans ses réflexions par son interlocutrice

-Je n'aurais pas du te tutoyer, j'avais oublié qu'au travail, tu ne préfères pas être tutoyer

Il adressa un sourire mi amusé mi étonné à cette remarque. Elle s’était inquiétée de la politesse de leur entretien à la vue du ton et de l’attitude toujours courtoise qu’arborer sans relâche Rex sur son lieu de travail. Mais il la rassura bien vite.

-Nan, nan, du tout, il n’y a pas de mal, c’est moi qui me formalise un peu trop.

Il termina ses « excuses » par un sourire qui se voulait réconfortant avant de replonger dans ses intenses réflexions et à la fin de quelques minutes, il demanda enfin

-Très bien, je pense que le mieux à faire et d’envoyer une de mes équipes sur place qui serra le plus à même de voir l’étendu des dégâts. Mais quand voudriez-vous qu’il passe ?

Il avait reposé un instant le dossier sur son bureau et avait entièrement de nouveau reporté toute son attention sur la jeune femme tout en gardant la main sur l’agenda de ceux sous son autorité

Mon interlocuteur était avant tout alors une personne consciencieuse. Il n'oubliait rien dans ses procédés. Il avait alors pris note de tout se que je lui avais dis. On aurait pu annoncer que j'allais bel et bien me débarrasser de ces foutues bestioles. Il avait eu alors la réaction de me dire que cela n'était pas trop grave si je l'avais tutoyé. Confuse de voir qu'il m'autorisait cela, je ne pus m'empêcher de voir qu'au fond, il était bel et bien prévenant. Alors quoi lui répondre ou lui dire qu'au fond, j'étais bien contente qu'il s'occupe de mon dossier. A cours d'idées je préférais alors commencer par lui répondre. Peut être que la suite viendrais alors toute seule.

- « Et bien, j'aimerais qu'ils passent lorsqu'il y aura de la place dans leurs emplois du temps. Je peux me libérer un peu lorsque je veux au travail. Donc, je pourrais toujours venir pour le rendez-vous. »

Alors voilà, à cours d'idées et peu de choses à rajouter, je me disais bien que je pouvais alors poser la question sur comment est-ce qu'il allait le faire.

- « Et comment est-ce qu'ils vont procéder ? Est-ce que les moldus vont voir ou pas ? Je ne tiens pas à ce que mon cher voisin soit de plus en plus curieux. »

Ayant posé la question, je ne me retrouvais pas plus avancer. Il était bien étrange pour moi de savoir quoi dire d'autre. D'habitude j'étais bien plus bavarde que cela, mais comme par magie, je me retrouvais muette. Toujours assise sur la chaise, je préférais donc ne rien dire de plus. Néanmoins, je me disais bien que je ne perdais pas mon temps. Mais il fallait bien que je trouve une solution à mon problème de taupes sauvages ! Bon, alors quoi rajouter d'autre, le fait de trouver une solution au problème me fis aller voir un vieil ami. Rex était toujours sérieux et je me doutais bien qu'il viendrait surement dans mon jardin, mais bon, cela ne me dérange pas du tout. Quand à son équipe, je ne savais pas quand est-ce qu'il allait venir. Mais je sortais mon agenda de mon sac. Prenant un stylo, je ne voulais pas rater le rendez-vous.

- « Cela peut se faire en fonction de la date disponible. Pour combien de temps ? Une demie-journée ? Une heure ? »

J'avais alors dis cela sans vraiment réfléchir, étant méthodique, je préférais savoir où est-ce que je me diriges. Histoire de savoir si je dois prendre ma journée entièrement ou pas.

Olivia parut un peu confuse quand Rex ne se formalisa pas de son tutoiement et il crut même percevoir une touche de rose sur ses joues, pas si désagréable à voir d’ailleurs mais il ne fit semblant de rien et continua avec toujours plus de professionnalisme son entrevue. Il replaça par réflexe sa cravate en relisant les lignes du dossier et posa un doigt machinalement sur ses lèvres lorsqu’il finit de lui poser sa dernière question. La jeune demoiselle lui répondit aussitôt en ces termes

-Et bien, j'aimerais qu'ils passent lorsqu'il y aura de la place dans leurs emplois du temps. Je peux me libérer un peu lorsque je veux au travail. Donc, je pourrais toujours venir pour le rendez-vous.

Rex acquiesça et prit note. Il regardait qu’elle équipe était disponible le plus tôt possible et griffonna quelques noms et heures. A vrai dire, Rex avait très peu d’effectif. Le Seigneur des Ténèbres de retour, les Mangemorts faisant des siennes, la situation était devenus si compliqué et chaotique par moment que les membres du ministère étaient tous appeler de plus en plus à des tâches bien plus disposé sur le front et les aléas provoqués par les Créatures Magiques n’étaient certainement pas une priorité. Mais alors qu’il regarda un instant le planning de ses subordonnés, Olivia le questionna

-Et comment est-ce qu'ils vont procéder ? Est-ce que les moldus vont voir ou pas ? Je ne tiens pas à ce que mon cher voisin soit de plus en plus curieux.

Rex lui adressa un sourire et renchérit derechef

-Bien entendu, Ils arriveront déguisé en jardinier et dés que les regards ne seront pas tournés vers eux, jetteront à votre jardin un sort d’imperceptibilité. Les Moldus verront votre jardin inchangé, comme d’habitude pendant que mes hommes s’attaqueront à vos petits soucis poilus sans risque d’être surpris par vous voisins.

C’était le déroulement habituel bien entendu, bon, il n’était pas à cent pour cent fiable. Un jour, un sorcier était venu se plaindre de petit rat chapardeurs mais arrivé là bas et après avoir essayé de s’en débarrasser, ses hommes s’étaient en vérité fait attaquer par un Verosor Des Carthames de sept mètre rentrer en Grande-Bretagne illégalement et qui avait fracassé la barrière magique. Le nombre d’heures supplémentaires qu’ils avaient dut faire pour infliger à tous les témoins un sort d’amnésie. Mais bon, c’était quand même assez rare heureusement ces cas de figures. Puis, Miss Accordi continua toujours son interrogatoire

-Cela peut se faire en fonction de la date disponible. Pour combien de temps ? Une demie-journée ? Une heure?

Rex réfléchit un instant avant de répondre tout en notant ses conclusions pour son équipe

-Ca dépend de l’invasion et du nombre, généralement, une heure suffit mais dans le pire des cas, je pense qu’une demi-journée serrait amplement suffisant…Voilà, je pense qu’au plus tôt, ils pourraient venir d’ici demain matin, cela vous convient-il ?

Rex commençait déjà à écrire le rendez-vous sur un papier attendant la confirmation pour imposer sa signature

-Après, ils peuvent être accueillit par un voisin, votre mari ou un ami si vous ne pouvez malheureusement pas être présente à l’heure de convocation

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