* Téléviseur, lecteur CD, CD poussiéreux, lecteur cassettes, casque, yoyo, porte-clef troll aux long cheveux colorés, une corde à sauté, affiche de film qu'il ne connaît pas, des vinyles, des fèves, des dès (pour la couture) et encore de nombreux objets figurent sur la longue liste de la collection d'objet moldu que possède Seb.
* Lorsqu'il estime qu'un duel, un combat est sérieux, il s'attache les cheveux. Les personnes proches de lui savent qu'il ne rigolera pas lorsqu'il dégage son visage.
* Il porte des lunettes de temps en temps, il n'a pas une grande correction mais c'est pour la fame.
* Lorsqu'il était étudiant il mangeait rarement à la table des serpentard, trop coincés pour lui, imperméables à ses blagues et sarcasmes. Il était plus amis avec les autres maisons, il était un peu le clown de service, l'homme étrange qui blague avec les gens.
* Ses amis, c'est ce qu'il a de plus précieux, ils sont les deux parties de son cœur, il donnerait sa vie pour eux, si c'est pour sauver l'un d'entres eux, il se sacrifierais.
* Son rêve depuis l'enfance est de devenir chef du département des aurors, il a encore de quoi apprendre mais il donne ses tripes pour son boulot.
*Bien que turbulent, il était un excellent élève. Il excelle dans les sortilège de soins.
* Il a toujours soutenu Harry même lorsque tous le monde le pensait fou lors du retour de Voldemort. Quitte à se mettre du monde à dos. Il est revenu lors de la bataille de Poudlard, quelle question, il était évident qu'il allait y prendre part.
*Il est accroc à la cigarette.
* Il est animagus, un loup au pelage de différentes teintes de roux mêlé de noirs, plus clair sur le ventre et les pattes, plus foncé sur le dos et la tête (il semble avoir les poils plus long à cet endroit, presque comme une crinière de lion, référence à sa tignasse), sa queue est bouffante, son extrémité est blanc.
*Il possède un hibou femelle des marais qu'il a appelé "Fat"

Il n’était pas interdit de fumer dans les locaux du ministère, mais Sebastian savait que ce n’était pas agréable pour ses collègues cette odeur de tabac. Alors il montait prendre l’air en toute discrétion. Il allait plus loin sur l’une des ruelles entourant son lieu de travail. Il s’adossait à un mur et leva un pied donnant l’impression qu’il allait poser pour un magazine. Du haut de ses 1m83, il dominait plusieurs de ses collègues de quelques têtes. Il pinça ses lèvres pour coincer sa nicotine et l’alluma à l’aide de son zippo. Dès la première bouffée il partait dans ses pensées. Les yeux levés vers le ciel à scruter le ciel gris sans réellement le voir.

Il pensait à son enfance, il n’y avait pas de raisons à cela, mais ses premières pensées s’étaient perdues sur son éducation, sa mère venait d’une famille où la rigueur, la perfection aux valeurs morales peu recommandables et conservatrice était maître mot. Les sangs purs se devaient d’être parfait sans tâche. Elle qui avait épousée un sorcier né moldu, elle avait bien entaché la réputation de sa famille et par moment, Seb s’était demandé si elle n’avait pas eu des regrets, ce mariage par amour mais à quel prix ? Sa famille avait coupé les ponts avec elle, il n’existait pas pour eux, sa mère avait dû dire adieu à sa fortune et à ses biens matériels. Il haussait les épaules, il n’en n’avait jamais été affecté et tout ceci ne le concernait pas, il n’allait pas être le fruit de la frustration des regrets de sa mère. Pour autant et malgré les bonnes notes, elle était une éternelle insatisfaite, jamais parfait, jamais comme elle le demandait, en attendant c’était fait. Son père n’était pas un soutien, il était même parfois pire que sa mère, levant par moment la main sur lui.

Poudlard avait été sa bouée de sauvetage. Il avait rencontré Jef dès les premiers instants du trajet dans le poudlard express. Il croyait au destin, et il était persuadé que son ami d’enfance avait été mis sur son chemin afin de lui montrer qu’il allait vivre les meilleures années de sa vie. Il était une bouffé d’oxygène lui faisant oublier son enfance pourrie et ses parents en carton.

Lorsqu’il s’était assis sur le tabouret de la grande salle, -qui franchement lui faisait mal aux fesses- Il avait regardé distraitement la salle, le choixpeau n’était pas certain de son choix, peut-être Gryffondor, peut-être Serpentard, il lui avait murmuré « là où je pourrais faire mes meilleures blagues » Serpentard avait résonné haut et clair, ce chapeau avait le sens de l’humour c’est certain. Ou pas. Des applaudissements de sa future maison, du serrage de main, Sebastian avait passé sa main sur ses cheveux encore un peu court à l’époque. Il eut un regard pour son acolyte, qui lui avait été dans une maison différente, un sourire mutuel et un geste du menton, il avait pris place à la table la plus ennuyeuse qui soit.

Seb clignait des yeux, il repoussa la fumée de sa cigarette et regardait les passants, les touristes, les moldus qui passaient devant la ruelle sans apercevoir le jeune homme. Une nouvelle prise de nicotine, une autre plongée en enfance.

Une nouvelle personne avait fait irruption dans sa première année d’école, une blonde magnifique au regard de glace mais qui avait réchauffé son cœur. Avec Jef, ils ont formé très rapidement un trio infernal, le trio impossible à séparer -sauf la nuit et encore- Lorsqu’elle avait été mordue, il était logique qu’il allait la soutenir, avec Jef ils sont bossé d’arrache-pied, nuit et jour pendant des mois afin de parvenir à devenir des animagus, il n’avait franchement pas rigolé lorsqu’il avait vu son apparence, ce n'était pas tant l’animal, être un loup pour soutenir sa meilleure amie louve, c’était ce qu’il espérait. Mais la couleur, pour quelle raison était-il roux bon sang ? Lorsqu’ils avaient repris forme humaine, ils n'ont pas pu s’empêcher de rire pendant de longues minutes, ils avaient réussi. Ils y étaient parvenus. C’était des rires de victoires, de fatigue, de moquerie, de contentement, tout ça mêlé à une amitié franche et sincère, ils étaient son frère et sa sœur.

Seb posa sa tête contre le mur, toujours le regard dans le vague, non, Becca n’était pas sa sœur dans son cœur, seulement en apparence. Il n’en n’a jamais été ainsi. Plus jeune, il se refusait d’y penser, il refusait de l’accepter. Mais elle était son amie pourquoi vouloir aller plus loin, pour quelle raison par la barbe de Hagrid, il souhaitait l’embrasser dès l’instant où son regard chocolat se posait sur ses lèvres, lorsqu’elle attachait ses cheveux il avait envie de caresser sa nuque, de parer de baiser sa peau laiteuse et de la prendre dans ses bras à chaque instant. Il ne se souvenait pas quand son regard sur elle avait changé, peut être qu’il avait toujours été ainsi Il s’est intensifié avec le temps lorsqu’elle eue des petits-amis. Son cœur manquait un battement à chaque fois qu’elle entrait dans son champ de vision, il avait envie de rire avec elle lorsqu’elle le faisait, il n’avait aucune raison, juste entendre ce son était comme une bouée de sauvetage, ce qu’il se sentait ridicule de penser ainsi d’elle. Il voulait la protéger à tout prix. Jef était son frère, son jumeau, son double, mais Becca, Oh Becca, était probablement l’amour de sa vie. Mais un amour totalement impossible, il se persuadait, se le répétait sans cesse qu’elle était sa sœur, mais son cœur n’était pas d’accord. Il le fallait pourtant. Jamais elle ne voudra de lui. Ils se connaissent trop, le moindre défaut, la moindre mimique, il est trop imparfait pour elle, elle méritait un homme capable de la choyer, de la rendre heureuse, lui, c’était un bourreau de travail, un être quelque peu égoïste qui pourrait passer nuit et jour au ministère. Elle devait avoir une vie parfaite, un homme présent à ses côtés. Et il était tout le contraire, semblable au vent, il était incapable de rester en place.

La cigarette se consumait rapidement, il humidifia ses lèvres avant de prendre une nouvelle bouffée. Cette fois c’était le sol humide de la pluie de ce matin qu’il contemplait sans réellement le voir, ces pavés irréguliers fait probablement à la main il y a des siècles. Il était déjà rentré au ministère lorsque Voldemort semait la terreur. Il tenait à rester au ministère, donner le changer et informer l’ordre avec les autres des divers changements. Il écoutait quand il pouvait la radio « Potterveille ». C’est durant une de ces chroniques qu’il avait appris la mort de son père. Il avait été pris en chasse, figurant sur cette fichue liste de né-moldu. Il avait péri de la main d’un des mangemorts.

La perte de son mari, la bataille de Poudlard, avait mis sa mère en tête d’un mariage. Les mangemort dissous, il était hors de question que Sebastian continue une vie de célibataire débauché. Elle avait sélectionné une floppée de jeune femme prête à se marier, sa mère avait renoué avec sa famille de sang-pur qui avait connaissance et l’expérience de ces choses. Ils sont mal tombés, ils ne connaissent pas Sebastian Baker.