C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
La fin de l’année approchait à grands pas et la période des fêtes s’annonçait plutôt bien cette année encore. J’avais toujours aimé cette période de l’année. La neige, le sapin à décorer, les moments en famille au coin du feu et l’odeur des biscuits de grand-mère. Bref, cela faisait plus d’une semaine que je n’avais qu’une hâte, c’était de retrouver ma famille pour partager tous ces petits plaisirs simples de la vie. Je comprenais maintenant à quel point il était important d’en profiter de ces petits moments de bonheur. Bien sûr, le fait de devoir laisser Gwaen tout seul avec sa famille ne me plaisait pas tellement. Je savais à quel point cela lui était pénible, mais bon, nous n’avions pas le choix. Cependant, cette année, il me rejoindrait dans ma famille entre Noël et le nouvel an et ceux jusqu’à notre retour à Poudlard. Mais en attendant, il y avait une tradition à laquelle j’avais hâte de me plier cette année encore. La sortie shopping de Noël avec ma mère et ma grand-mère. Nouveauté pour cette année, ma petite sœur Becky serait également de la partie.
On était rentrée à la maison la veille au soir et après une soirée à raconter nos petites aventures à l’école, enfin surtout à écouter Becky nous raconter en détail ce qu’elle avait vécu depuis le 1er septembre, j’étais allée me coucher avec un certain plaisir. Je me sentais exténué. Le lendemain, je m’étais levée relativement tôt afin de me préparer pour cette journée entre les femmes de la famille Carpenter. Après avoir pris une bonne douche bien chaude, j’avais enfilé un jean et un gros pull en laine blanc. C’était toujours un plaisir que d’enfiler des vêtements moldus. La mode sorcière n’était franchement pas ma tasse de thé. Alors forcément, une virée dans les boutiques de Londres était toujours un réel bonheur. Une fois un bon petit-déjeuner avalé, je dis au revoir à mon père et ma petite sœur Camille avant d’enfiler un manteau rouge, mes bottes en cuir, mon bonnet en laine blanc et les gants assortis, et de monter dans la voiture en compagnie de ma mère, ma grand-mère et ma sœur, pour nous rendre à Londres. C’était tellement chouette de vivre à seulement trente kilomètres de la capitale.
Je passais la matinée avec mes trois compagnes à faire différentes boutiques. On s’amusait bien et voir Becky aussi émerveillé par le fait de partager enfin cette journée avec nous était plutôt drôle. C’était impressionnant de la voir grandir ainsi. J’avais déjà acheté de quoi me rhabiller pour l’année ou presque quand nous nous rendîmes dans un petit restaurant moldu afin de reprendre quelques forces pour l’après-midi. Après le déjeuner, je décidais d’aller faire mes achats de Noël de mon côté, histoire de ne pas avoir à courir après Becky qui commençait à partir dans tous les sens maintenant qu’elle avait reprit une dose d’énergie. Et puis c’était aussi plus simple pour lui trouver son cadeau de ne pas l’avoir dans les pattes. Après avoir fixé une heure et un lieu pour nous retrouver, je partais donc de mon côté, réfléchissant à la liste de noms à qui je voulais faire un cadeau. Il y avait mes parents, mes grands-parents, mes sœurs bien évidemment. Tout en comptant sur mes doigts emmitouflés dans leurs gants de laine, je récitais une liste de noms dans un murmure.
« Gwaen, Seamus, Hannah ... »
Cette année, la liste était un peu plus longue que les années précédentes. Il fallait dire que je m’étais beaucoup rapprochée de certains de mes camarades depuis la rentrée et j’avais envie de leur faire un petit plaisir. Mais cela n’allait pas être facile de leur trouver des cadeaux. Bref, j’étais perdu dans mes pensées et ma liste de cadeaux quand je bousculais un passant. Levant soudain la tête et en posant mon regard sur le jeune homme à qui je venais de faire au sens littéral du rentre-dedans, je déclarais un peu gênée par ma maladresse :
« Désolée, je ne vous avais pas vu, bien trop absorbé par mes pensées. »
Je m’apprêtais à repartir à la recherche de mes cadeaux quand je réalisais soudain que je connaissais mon interlocuteur.
Les vacances de Noël approchaient à grands pas. Cela voulait dire, moment de repos, mais aussi qu'Hermione allait être libre pendant ce temps. Alors, ils allaient pouvoir passer plus de temps ensemble. Il n'avait pas encore reçu d'invitation pour aller passer du temps avec Ron. Il le comprenait aussi. Sûrement que Ginny ne voulait pas le voir au Terrier pendant cette période. Il aurait aimé être avec eux pour Noël. C'était magique d'être parmi les Weasley pour cette fête. Il avait l'impression d'être dans sa propre famille. Il avait toujours été accueillit chez eux, comme s'il était un membre à part entière. Il secoua la tête et continua sa promenade en essayant de penser à autre chose.
Comme Noël arrivait rapidement, il devait penser aux cadeaux qu'il voulait faire. Il avait une bonne liste de gens à qui il pensait : Hermione, Sirius, Teddy, Remus et Tonks surtout. Il allait devoir débattre s'il offrait quelque chose aux Weasley. Il ne pouvait pas croire qu'il avait réellement fait ce choix. Ginny y était pour rien dans cette situation. Elle aurait pu l'aider à passer aux travers de ses épreuves. Après tous, ils avaient gardé leur relation pendant toute la Deuxième Guerre et maintenant que c'était terminé, il l'avait rejeté.
Il devait arrêter d'y penser. Cela ne servait à rien de se ressasser tous ses évènements. C'était fait, c'était du passé et il était trop tard pour revenir en arrière. Il devait faire une croix sur elle et passer à autre chose.
Cette fois-ci Harry avait décidé d'aller voir du côté Moldus, si quelque chose pourrait être intéressant pour ses cadeaux. Il ne savait pas ce que des sorciers pourraient aimer. Pour Hermione, tout ce qui était papeteries ou livres seraient intéressant pour elle. Teddy, comme il était bébé une peluche ou quelque chose dans le genre pourrait lui convenir, mais pour les adultes, c'était un peu plus compliqué. Il finirait bien par trouver quelque chose qui pourrait aller. Heureusement que Remus, Tonks et Sirius étaient faciles à satisfaire. Il pouvait bien trouver un petit quelque chose à envoyer à Dudley...
"Oh! Mais fait attention où...?"
Il venait de se faire percuter par quelqu'un qui venait de sens inverse. Les Moldus étaient si insouciants face à Noël? Ils ne faisaient pas plus attention aux gens qui étaient autour d'eux? Comme il se tourna pour regarder la personne qui l'avait sorti de ses pensées, un grand sourire apparu sur son visage. Il ne s'attendait pas à la croisée côté Moldu.
"Alexiel! Comment vas-tu? Tu n'es pas à Poudlard pour les vacances?"
Beaucoup aimait rester au château pour y vivre l'effervescence de longues vacances. Cela avait été les moments favoris d'Harry : savoir qu'il n'avait pas à retourner chez les Dursley à tous les congés.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Ven 12 Jan - 19:08
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
On ne pouvait pas dire qu’il faisait chaud aujourd’hui et j’étais bien contente d’être bien emmitouflée alors que j’errais dans les rues de Londres à la recherche des cadeaux idéales pour ma famille et mes proches. Alors que j’énumérais la liste plus longue que les années précédentes de mes amis pour qui je devais trouver la perle rare sans pour autant dépasser mon budget, je bousculais un passant qui venait en sens inverse. Levant à peine les yeux, je m’étais excusé avant de reprendre mon chemin. Alors que j’avais fait tout juste un ou deux pas en me disant que cette personne ne m’était pas totalement inconnue, ce dernier m’appela par mon prénom et me demanda comment j’allais. Je fis alors volte face pour le regarder, l’interrogation se lisant dans mes yeux pendant les quelques secondes qu’il me fallut pour me rendre compte qu’il s’agissait d’un de mes anciens camarades de Gryffondor. Et pas n’importe lequel en plus. Je devais être profondément plongé dans mes pensées pour ne pas avoir reconnu Harry Potter.
On ne pouvait pas dire qu’on était vraiment ami et je ne le connaissais pas réellement quand on y réfléchissait bien. Il y a encore quelques mois, je ne lui aurais certainement pas adressé un sourire, le jugeant responsable des pires événements que j’avais vécu. Mais depuis, j’avais pris le temps de réfléchir et d’analyser toute la situation. J’avais fini par réaliser que le jeune homme n’était pas plus responsable de tout cela que n’importe qui d’autre. Après tout, je supposais qu’il n’avait pas plus demandé que moi de vivre tout cela, et plus encore. Voilà pourquoi, mon visage s’éclaira d’un sourire chaleureux lorsque mon regard croisa enfin le sien.
« Harry ! Ça alors ! Je dois admettre que tu es bien la dernière personne que je pensais croiser de ce côté de là de Londres. »
Déclarais-je avec enthousiasme avant d’ajouter :
« Je vais bien, je te remercie. Et toi ? Et pour te répondre, les vacances de Noël sont les seules que je ne passe jamais à Poudlard. Et encore plus cette année. »
Un petit vent rendit l’atmosphère encore plus froide et je ne pus m’empêcher de lever les yeux vers le ciel grisonnant. La neige allait-elle pointer le bout de son nez ? J’avais tellement hâte d’avoir un Noël blanc. Je me voyais déjà jouer dans la poudreuse avec mes deux cadettes. Bataille de boules-de-neige, fabrication de bonhommes et toutes les activités qui pouvaient aller avec. Reportant mon intention sur le jeune homme qui me faisait face, j’ajoutais :
« Mais qu’est-ce que tu fais par ici ? Tu es en mission cadeaux de Noël toi aussi ? »
J’avais tout un tas de questions qui me traversaient l’esprit, mais je tentais de canaliser ma curiosité naturelle et maladive afin de ne pas noyer le pauvre Harry sous une masse de demande. La majorité de mes interrogations étaient peut-être trop intrusives en plus. Je n’étais pas assez proche du jeune homme pour oser les formules à haute voix. Mais en même temps, j’avais tellement envie de savoir comment les choses allaient pour lui maintenant. Avant même que Harry n’ait le temps de me répondre, je ne pus retenir une nouvelle salve de questions :
« Tu deviens quoi dis moi ? Et Poudlard ne te manque pas trop ? »
Alors que je me rendais compte que mon pauvre interlocuteur n’avait pas le temps de répondre, je me mordis le bout de la langue et passais ma main droite derrière la tête avant d’ajouter avec un rire un peu gênée :
« Désolée, j’ai toujours du mal à canaliser ma curiosité comme tu peux le constater. »
Harry comprit la réaction de la jeune femme. Que pouvait-il bien faire du côté moldu de Londres? Après tout, le jeune Potter était content d'être dans le monde magique. Le monde auquel il appartenait vraiment, mais quelque chose lui disait que pour bien réussir ses cadeaux, un petit tour chez les Moldus pouvaient faire une petite différence. Par contre, il ne se cacha pas qu'il avait du mal à trouver de bonnes idées. C'était difficile de faire des cadeaux. Il avait l'habitude d'en faire à Ron, Hermione et Hagrid, mais cette fois-ci, il voulait faire plaisir à plus de gens. Il avait quelques personnes à qui il voulait vraiment trouver quelque chose, mais s'il n'y arrivait pas, un petit tour sur le Chemin de Traverse ou Pré-Au-Lard allait être suffisant.
"Je me suis surpris moi-même, en fait. Je ne suis pas convaincu que je trouverais quelque chose pour des sorciers ici, mais je tente ma chance."
À vrai dire, Harry avait du mal à placer un mot, alors il laissa Alexiel finir de parler. Elle semblait heureuse de le croiser. Ils n'étaient pas très proche, mais ils avaient échangé à quelques reprises durant les repas ou dans la Salle Commune. Elle fêtait jamais Noël à Poudlard? Il aurait fallut payer cher Harry pour qu'il quitte de lui-mêm Poudlard pour Noël. C'est seulement à partir de sa cinquième année qu'il n'y était pas pour tout le congé férié.
"Ne t'excuse pas. Je suis content de croiser quelqu'un de nouveau. Ça va, merci de demander. Tu as vu juste. Je viens voir si je ne peu pas trouver des cadeaux. Je veux être original, mais je ne vois pas quel objet Moldus pourrait plaire à des sorciers. Tu as beaucoup d'achat à faire?"
Il s'imaginait assez bien qu'elle devait elle aussi avoir une bonne liste de cadeaux à trouver. Puis elle lui posa une question qu'il n'aimait pas se faire poser. Ce qu'il devenait. Il avait enfin le métier qu'il désirait tant faire, mais qui se trouvait à ne pas être ce qu'il croyait. Il avait sûrement briser le lien le plus fort qu'il avait avec les Weasley. Autant qu'il y avait un mauvais côté, il s'avérait qu'il était aussi très heureux, surtout parce que Sirius était en vie. Seulement cela avait changé beaucoup de chose. Il avait retrouvé une partie de lui qu'il avait perdu, mais il ne se sentait pas prêt d'annoncer qu'il était bien là. Il voulait garder son parrain pour lui seul pendant un moment.
"Je suis officiellement Auror. J'ai passé plusieurs entretien et j'ai été choisi. Poudlard me manque énormément. Je ne m'ennuie pas des cours, mais tout le reste me manque."
C'était vrai qu'Harry s'ennuyait du temps à Poudlard. Le fait de se retrouver seul dans le monde d'adultes ne lui convenait pas. Il avait passer tant d'années à être guidé par Dumbledore, ou d'avoir des buts à accomplir. En ce moemnt, il se sentait perdu, car il avait l'impression d'être jeté tout seul dans al vie d'adulte sans avoir personne pour le guider.
"T'inquiète, j'ai aucun poroblème avec cela. Tu veux qu'on fasse nos courses ensemble? On pourra continuer à discuter?"
Lui dit-il avec un sourire chaleureux. Se retrouver avec quelqu'un qui n'allait pas lui poser cent mille questions de pourquoi il n'était aps comme d'habitude, ou qu'il ne semblait pas aller. Cela allait le changer d'air.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Sam 13 Jan - 11:14
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Trouver le cadeau « idéal » n’était pas chose facile. Chaque année, c’était la même difficulté. Mais cela me faisait toujours plaisir de partir à la chasse aux trésors. Et puis cela me donnait toujours une bonne excuse pour m’adonner à mon sport favori : le shopping. Sur ce point, j’étais comme n’importe quelle adolescente. Mais à la différence de Harry, j’étais habitué à faire mes achats dans les magasins moldus. Ben oui, mes grands-parents n’étant pas sorcier, j’avais toujours vécu entre les deux mondes avec un certain plaisir. Mon pauvre interlocuteur subissait mon flot de questions sans broncher et prit le temps d’y répondre quand je lui en laissais l’occasion. Je devais bien admettre qu’il était plutôt patient.
« Tu sais que les sorciers utilisent bien plus d’objets venant du monde des moldus qu’on ne peut l’imaginer. Et puis il y a beaucoup chose commune à nos deux univers. Je suis sûr que tu trouveras ce qui fera mouche. »
Je levais les yeux au ciel quand le jeune homme me demanda si j’avais beaucoup d’achats à faire.
« Je ne te raconte pas. Ma liste n’a jamais été courte, mais cette année, c’est encore pire. »
Répondis-je avec un petit rire. Les événements de l’année précédente avaient changé ma façon de voir les choses et je voulais faire plaisir à un maximum de gens pour ce Noël. Je m’abstenais de le préciser, car je ne voulais pas replonger Harry dans tout cela. Vu comment j’avais eu du mal à gérer alors que je n’avais été qu’un acteur secondaire, j’imaginais que les choses devaient être encore plus difficiles pour celui qui en avait été le principal participant. Et bien que je lui en avais beaucoup voulu durant un temps, j’avais fini par comprendre qu’il n’avait rien demandé et que finalement ma colère n’était pas nécessairement justifié. Du coup, j’étais vraiment ravie de le trouver sur mon chemin en cette journée de décembre. Je ne fus pas tellement surprise d’apprendre qu’il était devenu aurore. Je trouvais que c’était la suite logique à son histoire, même si je n’en connaissais pas tous les détails.
« Je vois ce que tu veux dire. J’ai un peu la trouille à l’idée que cette année se termine. »
Lui dis-je quand il m’expliqua qu’en-dehors des cours, la vie à l’école lui manquait. Avant que je n’aie eu le temps de le proposer, Harry me demanda si je voulais qu’on fasse nos achats ensemble et ainsi continuer à discuter. Avec un grand sourire et un enthousiasme un peu trop marqué, je lui répondis :
« J’allais te le proposer justement. Je serais ravi d’avoir un peu de compagnie. Et puis on pourra certainement s’entraider à trouver les bons cadeaux. »
Avant même que Harry n’ait le temps de réagir, je passais mon bras sous le sien et l’embarquait dans mon sillage direction le premier grand magasin. Quand il s’agissait de shopping, j’étais une vraie tornade.
« Tu vas voir, je suis un vrai limier quand il s’agit de dénicher les cadeaux les plus inattendus. Tu as déjà des idées ou pas du tout ? Enfin, si ce n'est pas indiscret, tu as qui sur ta liste ? »
Je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion de faire les magasins sans que cela ne me ruine. Bon, il ne fallait pas que j’oublie de faire les miens au passage. Cet après-midi s’annonçait des plus palpitantes. Mais je n’étais pas sûr que Harry arrive à me suivre.
Le jeune Potter ignorait à quel point les familles de sorciers utilisaient les produits Moldus dans la vie de tous les jours. Après tout, cela faisait tout juste huit ans qu'Harry savait qu'il faisait parti du monde magique. Avant la venue d'Hagrid à son onzième anniversaire, Harry ignorait tout de sa vraie vie, d'où il venait et pourquoi il arrivait des évènements qui n'avaient pas d'explication (comme ses cheveux qui repoussaient dans la nuit aprés avoir eut une coupe de cheveux). Après tout, les seuls familles de sorciers qu'il connaissait c'était des vieilles familles de sorciers (Weasley et Black, pour en nommer que deux). Il s'imagionait mal les Malfoy utiliser quelque chose de Moldu dans leur grand manoir.
"En fait, c'est ça le problème. C'est que je l'ignore totalement... Je connais pas grand chose du monde magique. Donc je ne sais pas vraiment. Alors pour cela, je te fais confiance."
Dit-il avec un chaleureux sourire. Cette rencontre allait lui faire du bien, car elle allait visiblement lui faire changer les idées. Harry allait enfin pouvoir penser à autres choses et laisser ses ennuies dérrière lui, du moins pour le temps qu'elle allait être avec elle. Puis sans même pouvoir ajouter quelque chose. Alexiel mit son bras sous le sien et mena le pas. Harry la laissa faire. Elle semblait savoir où elle allait. Il se laissa donc guider par cette experte.
Alexiel demanda tout bonnement qui il avait sur la liste. Quelques personnes, rien de plus, mais qui comptait énormément pour lui. une partie de ses gens avaient aidé à ce qu'il devienne le sorcier qu'il était maintenant.
"Je peu bien te le dire, je cache rien. Je veux quelque chose pour Hermione, Ron, professeur Lupin, Tonks, leur enfant Teddy." Pour Harry ce n'était pas une nouvelle que les deux formaient un couple et encore moins qu'il avait un enfant, mais se serait sûrement une nouvelle pour elle."Mon parrain. Pour l'instant c'est ça."
Il n'avait pas envie de parler de d'autres Weasley, il n'avait pas envie que cela vienne sur le sujet, même si Alexiel allait sûrement lui poser la question. Après tout, elle était dans la même année que Ginny. Il pensa à Draco. C'était la première fois qu'il avait une pensée pour lui et qu'il avait envie de lui envoyer un petit quelque chose. Il allait sûrement y repenser. Plus tard.
"Tu as beaucoup de gens sur ta liste? Sais-tu ce que tu as envie de leur donner?"
Cet après-midi allait être haut en couleur, mais ils allaient avoir du plaisir. Harry avait cette sensation.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Dim 14 Jan - 22:46
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Je n’étais pas une spécialiste des grandes familles sorcières, celle qu’on appelle les sangs purs. Je n’aimais pas tellement cette expression, mais c’était certainement la meilleure définition qu’on pouvait en faire. Mais quoiqu’il en soit, ce que je savais, c’était qu’un livre, un vêtement ou un bijou par exemple, avait la même utilité quel que soit son origine et la nature de son destinataire. Bien que contrairement à Harry, j’avais su, très jeune, que j’étais une sorcière, tout comme mes parents. Mais ces derniers avaient tenu à ce qu’on vive comme des moldus. Tout d’abord pour ne pas perturber mes grands-parents, mais aussi pour nous permettre de garder l’esprit ouvert aux deux communautés et à leurs spécificités respectives. Ainsi donc, même encore aujourd’hui, la magie n’était pas tellement utiliser à la maison. En-dehors peut-être de quelques tâches, mes parents vivaient comme des gens sans capacités particulières. Enfin, à part ma mère pendant ses heures de travail. Mon père lui ne sortait presque jamais sa baguette. Il l’utilisait tellement peu que je ne me souvenais même pas de la dernière fois que je l’avais vu. Même pour nos déplacements, on utilisait les moyens de transports ordinaires. Je devais bien admettre que j’avais hâte de pouvoir ranger ma chambre et faire le ménage d’un coup de baguette plutôt qu’avec de l’huile de coude. Je n’avais pas l’intention de passer une partie de ma vie d’adulte à faire des tâches ménagères manuellement. J’avais d’autres projets pour ne pas perdre de temps là-dessus. Finalement, quand j’y réfléchissais bien, à part ma scolarité, j’avais grandi comme une enfant sans talent magique. Au moins, cela m’avait permis de me découvrir des passions que je n’aurais peut-être pas développées si j’avais vécu uniquement dans la sorcellerie. Je remerciais mes parents pour avoir choisi de nous donner une éducation similaire à celle qu’ils avaient eux même reçu. Grâce à tout cela, je savais que la confiance que me portait Harry sur le sujet n’était pas mal placée. En-tout-cas, je l’espérais.
J’avais demandé à Harry s’il pouvait me donner les noms des personnes à qui il devait faire des présents. Je ne fus pas tellement surprise d’entendre les noms de Hermione et Ron. En revanche, je le fus un peu plus qu’il me parle du professeur Lupin et de sa famille. Je me souvenais bien de notre ancien professeur de Défense contre les forces du mal de ma seconde année. Il avait été un des meilleurs professeurs de Poudlard en général selon moi. J’avais été déçu d’apprendre qu’il quittait l’école après tout juste un an. Par contre, je ne connaissais absolument pas son épouse en dehors de son nom. J’ignorais même qu’il avait un enfant.
« J’ignorais que tu avais toujours des relations avec le Professeur Lupin. En-tout-cas, je suis contente d’apprendre qu’il a fondé une famille. S’il est aussi bon père qu’il l’était en tant qu’enseignant, son fils à beaucoup de chance. »
Bien que j’avais tiqué que le jeune homme n’avait pas cité le nom de Ginny dans sa liste, je ne fus pas étonnée. Je ne pouvais pas dire que la jeune fille et moi-même étions proches, mais on s’entendait plutôt bien. J’avais entendu parler de la situation entre eux lors de mes recherches de potins dans les couloirs de l’école, mais, chose rare venant de moi, je n’avais pas ébruité le sujet pour ne pas me fâcher avec ma camarade. La solidarité féminine, gryffondorienne et rouquine sûrement. Et puis je n’avais que la version de la fille Weasley et avant de faire mes choux gras de cette histoire, je me devais d’avoir celle d’Harry. Mais ce n'était pas franchement le moment. Alors je n’aborderais pas le sujet. En-tout-cas, pas tout de suite.
« Je pense qu’on pourra trouver notre bonheur par ici. »
Indiquais-je en franchissant le seuil d’un grand magasin que j’affectionnais particulièrement. Monter sur plusieurs étages, chaque ayant sa spécialité, on y trouvait à peu près tout sauf de l’alimentaire. C’était donc parfait pour nos recherches.
« Pour ma part, ma liste est plus longue. Rien qu’avec ma famille, ma liste est déjà plus longue que la tienne. Si a cela, tu ajoutes mon meilleur ami, Gwaen, Seamus, Hannah, Ginny et les membres de l’équipe de Quidditch, cela commence à faire une ribambelle de noms. »
Répondis-je en entraînant Harry vers l’escalator pour rejoindre le dernier étage.
« Bon soyons organisé. On va commencer par le dernier étage et redescendre. C’est plus logique que de faire les choses dans l’autre sens. On évitera les étages qui ne nous sont pas utiles. J’imagine que tu n’as pas pour projet d’offrir des sous-vêtements ou du linge de maison ? »
Quoique l’idée de voir Harry déambuler au milieu des rayonnages de sous-vêtements féminins fût alléchante et devait valoir le détour.
Il fut à moitié amusé d'apprendre qu'Alexiel ignorait qu'il avait encore des contacts avec Remus, après tout, ils étaient plusieurs à ignorer tout ce qui c'était produit entre sa troisième année et maintenant. Il avait été en contact rapidement avec les membres de l'Ordre du Phénix. Il avait des liens étroits avec eux et Remus en faisait toujours parti. Ce qu'il faisait qu'il le cotoyait toujours. De plus, il eut un peu de retenu, mais il allait mentionner qu'il avait été choisi par Lupin pour devenir le parrain de son fils, mais cette information il l'a garda pour lui.
"Oui, j'ai eu de la chance. Teddy a beaucoup de chance en effet. Il est un excellent père..."
Il s'arrêta un instant. Comme s'il savait c'était quoi la définition d'un excellent père. Il en avait aucune idée. Du moins, il voyait Arthur avec ses enfants et c'était à peu près le seul exemple qu'il avait. Il avait quasi aucun souvenir des moments passé avec son père, James. Il aurait aimé savoir comme il était avec lui, l'amour qu'il portait pour lui, s'il était fier de voir son fils grandir comme il l'a fait. Oui, maintenant il avait Sirius, qu'il aimait de son tout son être. Il lui faisait office de père, mais ce n'était pas la même chose. Il effaça ses pensées et retourna à Alexiel et sa liste de cadeaux.
"J'aimerais avoir autant de noms, mon cercle semble beaucoup plus petit que le tiens."
Déjà, Harry n'avait pas de famille,alors ça enlevait énormément de gens, surtout qu'il n'avait eu aucune pensée pour les Dursley, mit à part son cousin, Dudley, mais depuis qu'il avait quitté le 4 Privet Drive, Harry n'Avait pas eu de contact avec lui, donc cela serait sûrement étrange qu'il lui envoie un cadeau. Sûrement une lettre allait lui suffir. Il ne fut pas surpris d'entendre certains de ses noms. Il y avait des membres de l'AD et de l'équipe de Quidditch, qui devait représenter une bonne partie de ses camarades de classe. Il fit un gros effort pour ne pas réagir au nom de la Weasley. Il espérait que ça allait lui passer.
Tiens, pas de question à propos de Ginny et lui? Merci Alexiel, se dit mentalement Harry. Il n'était toujours pas prêt à s'ouvrir sur ce sujet. Après tout, c'était sa décision personnelle. Cela ne devait pas venir des autres et à quoi bon? Ils n'étaient pas dans sa tête et ne savait pas ce que le Potter vivait en ce moment. Puis il fit tirer vers un escalator qu'il les mena au dernier étage de ce grand centre commercial.
"C'est logique ce que tu dis, comme ça on aura pas à redescendre lorsqu'on aura terminé." Petit rire à la mentionna des sous-vêtements. "En effet, ce n'était pas dans mes intentions d'offrir ça. Je me vois mal donné des sous-vêtements à qui que se soit."
Puis leur mission achats de Noël commença.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Lun 15 Jan - 19:42
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Je devais bien admettre, qu’en-dehors du nom que j’avais entendu en menant mes petites enquêtes dans les couloirs de l’école, je ne connaissais rien de l’Ordre du Phénix. Pourtant, sans le travail que ses membres avaient effectué dans l’ombre, les choses auraient été bien différentes. C’était peut-être un sujet que je traiterai à l’avenir. Allez savoir avec ma fâcheuse tendance à laisser traîner mon nez et mes oreilles partout. Je fus cependant un peu surprise d’entendre Harry me dire que son cercle était beaucoup plus petit que le mien. J’avais haussé les épaules avant de répondre :
« Oh tu sais, en dehors de ma famille, de mon meilleur ami et de Seamus dont je me suis beaucoup rapproché depuis la rentrée, les autres, c’est juste pour marquer le coup. La bataille qu’on a traversée m’a fait réaliser qu’il était important de signaler à son entourage qu’on les appréciait, même s’ils ne font pas partie de notre cercle d’intimes. Mais après, la longueur de la liste n’a pas d’importance. C’est la qualité du lien qui t’unit à ces personnes qui comptent. »
Oulà, j’étais soudainement devenu drôlement philosophe. Mais ce n’était pas le moment pour ce genre de considération, bien trop sérieuse en cette période de fête. Je voulais juste passer un bon moment en m’amusant à chercher des cadeaux pour moi, mais aussi pour Harry. D’ailleurs, si je pouvais le dérider un peu. Il avait l’air tellement sérieux. Je me devais de lui apporter un peu de la joie qui me caractérisait tant, bien que j’avais un peu de mal à la garder ces deniers mois. Cependant, cette période de l’année m’avait rendu ma joie de vivre et j’espérais que cela déteigne un peu sur mon compagnon de shopping. Je l’attirais donc vers un magasin et l’entraînai dans l’escalator en lui dévoilant mon plan de bataille. Je n’avais pu m’empêcher de rire en entendant l’ancien gryffondor me confirmer qu’il n’avait pas l’intention d’offrir de sous-vêtements et qu’il ne voyait pas à qui en offrir.
« Dommage, j’aurais bien voulu voir ta tête au milieu des petites culottes. »
C’était pour l’asticoter gentiment, naturellement. Alors que nous arrivions enfin au dernier étage, tout un tas de livres en tout genre et de papeterie s’offrit à nos yeux. J’eus un grand sourire avant de me tourner vers le jeune homme et d’ajouter :
« Bon, j’imagine qu’on devrait trouver notre bonheur pour Hermione à cet étage. Maintenant, qu’elle fait partie du corps enseignant de Poudlard, j’imagine qu’il y a bien un truc qui lui sera utile par ici. Et pour ma part, je sais que je vais trouver les cadeaux de mes grands-pères par ici. »
J’aimais bien l’ambiance de cet étage. J’avais toujours l’impression de remonter un peu dans le temps. La déco et la disposition des lieux me faisaient penser au début des années 1900. Hermione faisait partie de mes camarades de maison dont j’aurais bien aimé être plus proche lors de notre scolarité. Mais maintenant qu’elle était enseignante, ce n'était même pas la peine d’y penser à cause de son devoir de réserve. Du coup, je ne connaissais pas trop ses goûts, mais je savais qu’elle était une fille de moldu, donc peu importe sur quoi le choix d’Harry se porterait, elle saurait s’en servir.
« Est-ce que tu as quelque chose qui t’inspire ou pas ? »
Demandais-je alors que nous passions devant plusieurs rayonnages remplis de tout un tas d’objets divers et variés.
Harry l'écouta attentivement parler des gens à qui elle voulait offrir des cadeaux. Il comprenait que plusieurs c'était pour leur faire plaisir et que d'autres étaient vraiment pour offrir un quelque chose. Il eut un petit sourire en coin en entendant de nouveau le nom de Seamus. Il avait prit la décision de retourner à l'école? C'était bien pour moi, mais moins pour les professeurs qui allaient l'endurer pour une huitième année. Cela le fit même rire un peu.
"Il est encore plus important de le montrer maintenant. Nous avons vu tout ce que ça peu faire comme conséquence. Perdre des gens aussi rapidement. Nous devons en profiter le temps qu'ils sont là."
L'élu en connaissait un rayon sur le sujet. Il avait perdu Sirius pendant trois ans, alors que cela ne faisait que deux ans qu'il connaissait son existence. S'il avait sû que cela allait se produire de cette façon, il se serait arragner pour le voir beaucoup plus souvent. Profite encore plus du temps passé avec lui. Pour ce qui était des liens importants, Harry allait y repasser. Il savait que son liena vec Ron ne serait plus le même. Leur amitié allait sûrement en manger un coup lorsqu'il apprendrait ce qui s'est produit avec Ginny. Surtout qu'il était parti en sauvage après lui avoir blablaté deux trois phrases qu'il avait sorti à la va-vite.
Il éclata de rire quand elle mentionna vouloir le voir dans la ranger des petites culottes.
"Dommage, ça ne sera pas pour aujourd'hui."
Lui dit-il avec un petit regard complice. Elle n'aurait pas cette chance là. Alexiel ne pourra pas se vanter à l'école d'avoir vu le célèbre Harry Potter chercher des culottes comme cadeau. Cela ne serait pas aujourd'hui que cela allait se produire. Ils arrivèrent dans un endroit où Harry eu soudainement pleins d'idées. Des livres et de la papeterie en tout genre s'y retrouvait. Il allait pouvoir trouver pleins de choses pour Hermione. Cela pourrait lui changer des plumes. C'est un truc qu'Harry avait eu du mal à s'habituer en arrivant à Poudlard : écrire avec des plumes, de VRAIES plumes. Il s'ennuyait des stylos, sûrement qu'Hermione avait le même problème. Il y avait plein de beaux agendas, de beaux crayons. Même pour Remus cela pourrait être une charmante idée. Lui amener de beaux journaux avec des pages vierges. Comme ça il pourra noter tout ce qu'il veut.
"J'ai quelques idées maintenant pour Hermione et pour Remus. Ils vont sûrement aimer."
Il prit les devant et attira Alexiel dans les rangées. Il prit plusieurs carnet simple pour l'ancien professeur Lupin et un agenda, quelques cahiers de notes colorés et des stylos de couleurs différents pour Hermione.
"Je crois qu'ils vont apprécier. Ils trouveront sûrement des utilités. Tu as trouvé quelque chose pour... tes grands-pères?"
Il avait essayé de tout retenir ce qu'elle venait de lui dire. Pas question de passer pour quelqu'un qui ne faisait pas attention aux autres.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Sam 20 Jan - 18:05
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Alors que nous avions atteint le dernier étage du magasin, qui était aussi celui que je préférais, enfin après les fringues bien sûr, je fus plutôt satisfaite de voir le visage d’Harry s’éclairer. Il avait dû avoir tout un tas d’idées, comme je l’espérais. Je ne pus retenir un sourire qui montait jusqu’à mes oreilles. Malgré toute la colère que j’avais pu avoir contre lui il n’y avait encore pas si longtemps, j’éprouvais en cet instant la simple envie de le voir heureux. J’ignorais les détails de tous ce qu’il avait vécu durant toutes ses années qu’on avait partagées ensemble à Poudlard. Cependant, je savais que cela n’avait pas dû être facile pour lui. Alors je voulais le voir sourire et peut-être lui transmettre un peu de ce petit grain de folie qui me caractérise parfois. Bon, je n’avais pas réussi à le trainer au rayon lingerie, mais au moins j’étais parvenu à quelque chose de plutôt pas mal en l’entendant éclater de rire et en croisant le regard complice qu’il me lançait. Je sentais la petite lueur de plaisir qui traversa le mien à ce moment-là. Je fus surprise de le voir me trainer dans son sillage afin d’aller là où il avait vu ce qu’il cherchait. C’était bien la première fois que je ne prenais pas les devants dans un magasin. Et je ne pus retenir un léger rire devant une telle réaction enthousiaste.
Pendant que mon compagnon de shopping cherchait son bonheur, je regardais distraitement le bric-à-brac qui se trouvait sur les étagères autour de nous. Je reportais mon attention sur le grand brun quand celui-ci déclara qu’il avait quelques idées pour Remus et Hermione. Je me rapprochais de lui, remerciant le ciel d’avoir eu la bonne idée d’avoir mis mes bottes à talons plutôt que les plats, afin de découvrir ce qu’il avait déniché. Je regardais les carnets simples et colorés qu’il avait entre les mains en souriant.
« Excellent choix Mister Potter. Et je suis sûr que cela va beaucoup leur plaire. »
Alors qu’Harry me demandait si j’avais trouvé ce que je voulais pour mes grands-pères, mon regard se porta sur le comptoir qui se trouvait au fond du magasin.
« Ça fait des mois que j’ai repéré ce que je leur prendrais. Donc, je leur ai passé commande et leur ai demandé de les mettre de côté pour moi. Viens, c’est par là. »
Cette fois, c’était à mon tour de trainer Harry derrière moi vers notre destination. Sous le grand comptoir en acajou, on pouvait voir une vitrine contenant des pipes sculptées finement et tous les matériels qui allaient avec. Une vendeuse vint rapidement nous voir et nous demanda ce qu’elle pouvait faire pour nous. Avec un sourire, je lui répondis :
« Je viens chercher une commande au nom de Carpenter. »
Je portais ensuite mon attention sur mon camarade en souriant et lui donnais une explication pendant que la vendeuse était partie chercher mon paquet :
« Mon grand-père paternel collectionne les pipes. Ne me demande pas pourquoi, je n’en sais rien. Le plus étrange dans cette histoire, c’est qu’il ne fume même pas. Et mon grand-père maternel est un passionné de Sherlock Holmes, alors je lui ai choisi un modèle similaire à celle qu’on attribue à ce grand détective. »
J’avais dû économiser pendant des semaines pour faire ces achats, mais cela en valait la peine. Une fois la vendeuse revenue, je récupérais mon paquet et la remerciais avant de porter de nouveau mon attention sur Harry.
« Si tu as tout ce qu’il te faut ici, passons à l’étage suivant. »
Alors que je prenais la direction des escalators pour descendre, j’attrapais un panier pour y mettre mes articles et en tendis machinalement un vers Harry. Ça serait quand même bien plus simple que de devoir tout garder dans les mains.
Le sorcier trouvait aussi que ses choix était excellent. Ça représentait bien Hermione et Lupin. ils allaient rapidement trouver de quoi en faire, il était convaincu. Sinon, ils les utiliseraient quand ils en auront besoin. Elle confirma même qu'il avait prit une bonne décision. Il était donc sur la bonne voie.
Harry écouta ce qu'Alexiel avait à dire par rapport à ses grands-pères. Des drôles de collection en effet, mais il en existait de toute surtout. Il pensa surtout à Mr. Weasley qui collectionnait les objets Moldus. Il en avait en tout genre. Harry avait déjà vu son garage où il entreposait le tout et il était agréablement surpris de voir le tout.
"L'important, c'est ce que tu as pensés à eux et selon moi, s'ils sont des passionnés, ils vont sûrement apprécier."
Comme ils avaient terminés dans ce rayon, Alexiel se dirigea vers la sortie, prit un panier en en offra un à son camarade de shopping. Il déposa ses articles à l'intérieur et prit la direction aussi de l'escalator pour se rendre au niveau sous eux.
"C'est quoi le prochain étage?" Demanda-t-il curieusement. "Je me dis que si je sais où l'on va, je pourrais me préparer voir si je ne peu pas trouver quelqu'un à qui sa pourrait plaire."
Question d'être préparé d'avance et de se trouver des idées. Certes, il avait moins de personnes sur sa liste, mais disons qu'il n'était pas doué pour faire des cadeaux. Ce n'était pas tout à fait sa tasse de thé.
"Tu viens souvent dans ce côté? On dirait que depuis que je sais que j'appartiens à l'autre côté, je ne suis plus porter à venir par ici."
Depuis sa première rencontre avec Hagrid et sa première visite sur le Chemin de Traverse, il voulait toujours y être. Il aurait aimé pouvoir rester à Poudlard, car c'était l'enfer de retourner chez les Dursley ou même passer tous les étés complets chez les Weasley. De toute façon, il aurait jamais manqué aux Dursley.
Il se laissa descendre, panier à la main, d'un étage et suiva de nouveau sa nouvelle amie.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Dim 21 Jan - 1:47
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Je me sentais particulièrement joyeuse alors qu’Harry me faisait remarquer que l’important était que j’avais pensé à mes grands-pères et que cela leur ferait plaisir quoi qu’il en soit. Il avait parfaitement raison et je ne m’inquiétais pas tellement de leurs réactions. Mais ce qui me faisait encore plus plaisir c’était de voir que le jeune homme avait l’air moins perdu dans sa recherche maintenant qu’il avait trouvé les premiers. Je savais que j’avais un don pour cela, et voir que j’arrivais à en faire profiter mon entourage était franchement agréable. Tout comme ce petit moment passé en compagnie de mon aîné.
Une fois ma commande récupérée, je pris la direction de l’étage inférieur, attrapant des paniers pour y mettre nos achats afin que nous soyons plus à l’aise. Je pris une seconde pour me rappeler quel était l’étage inférieur.
« C’est le rayon cosmétique. Il faut que je m’y arrête pour prendre un parfum pour mon père. La bouteille de son préféré est bientôt terminée. Alors autant en profiter. »
Je portais mon regard sur mon ancien camarade en lui souriant.
« Je pensais en profiter pour prendre des trucs, genre perle et sel de bain pour quelques amies également. Et toi, tu penses que ça pourrait intéresser une personne de ta liste ? »
Alors que nous arrivions au dit étage, je me figeais un instant suite à la question d’Harry. Nos relations au monde moldu étaient totalement différentes. Bien que je partageais ma vie entre les deux, j’avais réussi à trouver l’équilibre et je ne me voyais vivre uniquement dans l’un ou l’autre. Pour ma part, je les voyais complémentaire plutôt que différent.
« Mes parents sont tous deux des nés-moldus, et ils ont tenu à nous élever avec mes sœurs comme tel. J’ai donc souvent partagé mon temps de chaque côté. Et puis, ma grand-mère maternelle m’a transmis le virus du shopping. On fait donc souvent le tour des magasins de ce côté. Et pour être complètement honnête, je n’ai pas envie de choisir entre les deux. »
Répondis-je avec le plus grand sérieux du monde. Alors que je cherchais la bouteille de parfum que je destinais à mon père, je ne pus m’empêcher d’ajouter :
« Je comprends parfaitement cependant que trouver l’équilibre entre les deux n’est pas évident pour tout le monde. L’essentiel c’est que tu te sentes bien vis-à-vis du choix que tu as fait. »
Je me retournais pour faire face à Harry et le regardais en souriant.
« En tout cas, je suis ravi que tu es choisi de t’aventurer par ici aujourd’hui. »
Il y avait une autre question qui me brûlait les lèvres depuis un moment. Je n’étais pas sûr que ce soit franchement le bon moment pour demander, mais après tout, on parlait bien de vivre dans les deux mondes. Tout en attrapant quelques paquets de sels de bain pour les mettre dans mon panier, je finis par demander au jeune homme :
« Dis-moi, c’est comment la vie après Poudlard ? »
Allée de cosmétique... Allait-il trouver quelque chose pour quelqu'un de sa liste? Il ne savait pas pourquoi, mais il pensait à Sirius. Peut-être allait-il pouvoir trouver un parfum aussi, car l'idée qu'elle avait pour son père semblait bien aller pour lui. Après tout, il agissait en tant que père pour lui. De plus, les deux hommes étaient seuls sans famille. Ils étaient tous ce qui leur restait. Ils n'avaient plus personnes d'autres.
"Tu sais quoi, je crois que ça pourrait être bien pour mon parrain. Il agit comme un père pour moi et c'est ce que tu veux donner à ton père. J'imagine que je pourrais lui trouver quelque chose qui pourrait lui plaire."
Il ne savait pas comment Alexiel pourrait prendre qu'il "copiait" soin idée., mais en même temps, elle lui demandait si ça pouvait plaire à quelqu'un de sa liste. Il y avait Tonks aussi! Elle aimerait sûrement quelque chose du genre. Elle avait Teddy qui devait lui prendre énormément de jus, donc si elle pouvait se poser et se faire plaisir avec un bon bain ou des produits de relaxation.
"Mais oui, Tonks aussi aimerait sûrement ça. Par contre, je m'y connais aucunement dans ses trucs de filles... Faudrait que tu me conseilles. Me faire un petit ensemble ça pourrait énormément m'aider. J'ignore comment ça fonctionne."
Si son ancienne camarade de maison prenait des trucs du genre pour ses amies, sûrement qu'il était possible de trouver quelque chose qui pourrait satisfaire la jeune mère. Elle le méritait après tout. Il pourrait combler le tout de chocolat et de sucreries.
Elle enchaîna tranquillement avec sa réponse par rapport à ses habitudes entre les deux mondes. Harry comprenait tout maintenant. Elle était issue d'une famille de Moldus et avaient gardés leurs habitudes. Il voyait très bien où elle voulait en venir. Est-ce que sa mère aurait fait la même chose avec lui? Lui montrer les deux mondes? Passer du temps à éduquer son fils sur toutes les possibilités? en tout cas, ce n'était pas son oncle et sa tante qui avait prit le temps de lui montrer tout cela. Tout ce qu'il savait, C'était parce qu'il avait décidé de le faire par lui-même ou parce que Mrs. Figue ne s'en occupait pas plus qu'il fallait, même si au fond elle appartenait au monde magique.
"Je suis content moi aussi. Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un qui pourrait m'être d'une grande d'aide. Si cela n'avait été que moi, j'aurais sûrement finit sur le Chemin de Traverse et prendre des cadeaux évident pour tout le monde. Merci de prendre tout ce temps avec moi. J'espère que je ne te dérange pas trop dans tes emplettes."
Il était sincère. C'était plus que gentil de la part de la jeune femme de l'avoir prit "sous son aile". Les gens externes à son histoire lui donnait un moment de répits. Il ne devait pas être trop longtemps seul avec ses pensées. Puis, elle lui posa une question qui devait lui brûler les lèvres depuis un bon moment. Comment sa vie post-Poudlard se déroulait. Par où commencer? Lui raconter la réalité ou lui mentir? Il se sentit déchirer, il devait prendre une décision rapidement, car elle allait se douter de quelque chose sinon.
"C'est vraiment étrange... Je ne peux pas dire que j'ai eu des années typiques... Il y a quand même une bonne différence. À Poudlard tout est prévisible, ont a des cours avec les mêmes personnes, avec les mêmes professeurs. Rien qui nous surprends. Mais sur le marché du travail, c'est différent. la dynamique n'est pas la même... On ait plus laissé à nous-même..."
il avait du mal à lui dire, mais c'était de se retrouver seul qui était le plus difficile pour Harry. Oui au travail il y avait ses collègues Aurors, mais une fois que la journée était terminée, il retournait chez lui, seul. il n'allait pas dans la Salle Commune ou dans la Grande Salle avec les autres de sa maison ou tous les autres élèves de l'école. Plus de match de Quidditch, plus de devoirs... Plus d'Hermione ou de Ron... Seulement lui et ses pensées soir après soir...
"Le meilleur conseille que je peux te donner, c'est d'en profiter. Maintenant que tout est terminé, tu peu profiter de ta dernière année comme il se doit."
Lui répondit Harry avec un sourire à la fois chaleureux, mais aussi nostalgique. Comment il aurait aimé que sa septième année se passe bien... Il l'Avait passé à fuir, à chasser les Horcruxes et son retour à Poudlard fut court. Sans que rien ne se passe comme prévu... L'école avait été en partie détruite et il avait fallut que se soit là que Voldemort et lui s'affronte pour le combat ultime.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Dim 21 Jan - 18:21
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peut importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
J’étais plutôt contente de voir que mon idée de cadeau pour mon père inspirait Harry. Ne connaissant pas son parrain à qui il le destinait, je ne me voyais pas dire que c’était une mauvaise idée de toute manière. Avec un grand sourire, je lui répondis doucement :
« J’espère que tu as du nez pour choisir le parfum que tu souhaites à ton parrain. Parce qu’à moins que tu connaisses déjà une marque qu’il pourrait porter, tu vas devoir en renifler plusieurs avant de faire un choix. »
J’étais sincèrement touché par la confiance que me montrait le jeune homme pour l’aider à choisir le cadeau de la dénommée Tonks. Je ne la connaissais pas, mais je pensais avoir quand même une sérieuse base pour ne pas me tromper.
« Je crois que tu m’as dit qu’elle avait un enfant c’est ça ? Il me semble que l’idée de lui faire un petit mélange est plutôt bonne. Si elle est comme ma propre mère, elle ne doit pas prendre le temps de s’occuper d’elle. Donc un petit panier avec de quoi lui rappeler que c’est important qu’elle le fasse, devrait la toucher. Enfin, j’espère. »
Ce n’était pas forcément facile pour moi de me faire une idée précise sur ce dernier point vu que je ne connaissais pas la destinataire. La conversation continua de s’écouler et je ne pus m’empêcher de rire quand il me dit qu’il aurait certainement fini sur le chemin de traverse à prendre des cadeaux quelconques s’il ne m’avait pas croisé. Je posais une main apaisante sur son bras avant de lui répondre en souriant :
« Ne t’inquiète pas pour ça. Ça me fait plaisir de le prendre ce temps pour t’aider dans tes choix. Et puis, même si tu as fini tes études, on reste de la même maison non ? Alors on doit s’entraider en toutes circonstances. »
Je plongeais mon regard dans celui du grand brun pendant quelques instants, histoire de lui faire comprendre que chaque mot que je venais de prononcer était sincère. Alors que je revenais à nos moutons, je vis du coin de l’œil la bouteille que je cherchais. Je lui posais cependant une question qui me titillait depuis un moment déjà concernant la vie après Poudlard. La réponse de mon ancien camarade me laissa pantoise. Cependant je crus déceler une certaine amertume dans ses paroles et j’en eu un petit pincement au cœur. Pourtant je ne pus retenir un sourire quand il me conseilla d’en profiter. Mes pensées dérivèrent presque instantanément vers Seamus, ce qui eut pour effet de me faire rougir. Je secouais doucement la tête pour le chasser de mes pensées et restée concentrer sur Harry.
« Oh, de ce côté-là, je n’ai rien à craindre. Seamus veille à se que tout le monde profite de cette année. Pour ce qui me concerne, je ne suis pas en reste. »
Je sentais la pointe de mes oreilles se mettre à chauffer à l’évocation du préfet de Gryffondor.
« J’ai même rejoint l’équipe de Quidditch pour marquer le coup. »
J’avais balancé cette dernière info comme si cela n’était qu’un détail insignifiant. Je venais de mettre la main sur la bouteille qu’il me fallait pour mon cadeau et fit face au jeune homme en souriant.
« Et ben tu veux tester celui-là pour ton parrain ? »
Ajoutais-je en attrapant un bâtonnet de papier destiné à faire sentir les essences contenues dans les bouteilles. Je le plaçais à quelques centimètres de la bouteille de démonstration et puis en mis un petit « pschitt » dessus avant de le tendre à Harry. Pour ma part, je connaissais son odeur par cœur.
« Ferme les yeux et porte-le à ton nez. Si l’image de ton parrain te vient à l’esprit, alors c’est le bon. »
Harry ne savait pas trop pourquoi il avait apporter le sujet de Sirius si facilement. Il n'avait pas envie de dire, ceux qui ignorait le lien entre les deux, que son parrain avait été accusé de meurtre, alors que ce n'était pas le cas et qu'il avait été recherché dans le monde de la magie, mais aussi les sorciers. Qu'il venait de passer trois ans enfermé par Bellatrix et les Nott, en plus d'être torturé pendant tout ce temps. Donc, maintenant Sirius possédait presque plus rien... Il était prêt à sentir plein de sorte différent, car il ignorait ce que Sirius appréciait comme odeur.
"En fait, je vais devoir me baser sur absolument rien... Je vais devoir y aller avec mon instinct..."Puis elle parla de Tonks. Elle voyait juste, avec les informations qu'elle avait apprit et qu'Harry venait de lui mentionner."Oui tout à fait. Tonks donne beaucoup de son temps et de sa personne. Selon moi, c'est la définition d'une bonne mère."
Encore là, qu'est-ce qu'Harry pouvait bien savoir? Sa mère avait donner littéralement sa vie pour sauver son enfant. Ce n'était pas avec sa tante Pétunia qu'il pouvait se faire l'idée de qu'est-ce que c'était une bonne maman. Par contre, il en avait une bonne idée, grâce à Molly Weasley. Elle l'avait toujours bien traité, comme s'il faisait partit de la famille. D'ailleurs, il repensa à la montre qu'il portait. C'était un cadeau qu'elle lui avait fait lorsqu'il eut dix-sept ans. Cela faisait un an qu'il l'a portait. Elle était usée, car elle passait de générations en générations et c'était ce qu'Harry n'avait pas : une vraie famille.
Il sentit la main apaisante et rassurante d'Alexiel sur son bras. Elle semblait réellement sincère. Elle était heureuse d'être avec lui et de pouvoir l'aider sans ses choix de cadeaux. Il n'aurait pas pu tomber sur une meilleure personne. La Gryffondor avait tout à faire raison. Même s'ils n'étaient plus camarade de maison, ils seraient toujours là pour s'entraîder. C'est ce qu'Harry désirait le plus, de l'entraide, que les gens soient la pour s'aider les uns les autres et surtout pour les personnes qui en avaient le plus besoin.
"Je suis bien d'accord avec toi. Merci encore."
Dit-il avec un sourire chaleureux. Le moment qu'il passait avec elle, lui permettait de prendre le temps de penser aux gens qu'ils aimaient réellement. De se poser des questions sur ce qui les liaient. Il remarqua qu'Alexiel prenait des couleurs suite à sa réponse. Que pouvait-il avoir dit pour qu'elle réagisse ainsi?
Oh! Elle mentionna encore Seamus. Est-ce qu'il y avait quelque chose entre eux d'eux? Un rapprochement? Le sourire qu'affichait Harry devint taquin. Comme s'il venait d'apprendre une information capitale sur son ancien camarade.
"J'ai aucun doute sur les capacités de Seamus pour rallier tout le monde. Je l'est vu quand j'ai entré dans Poudlard. Il a vraiment donné du sien. Il est un peu idiot par moment, mais il est quelqu'un de très bien."
Elle mentionna l'équipe de Quidditch. Cela lui manquait tellement de jouer un match de Quidditch. Il ferrait tout pour pouvoir intégrer une équipe, ou pour pouvoir jouer avec des gens. L'adrénaline et tout ce que ça impliquait lui manquait.
"Wow! Félicitations! Quelle position?"
Il avait envie de demander la position de Ginny, mais il connaissait trop bien la réponse. Elle devait être l'attrapeuse qui a prit sa place. C'était évident. Elle était bonne et doué. Si elle avait grandit en jouant au Quidditch avec Charlie, il était évident qu'elle avait sa dans le sang. Même Ron et les jumeaux étaient des joueurs exceptionnels.
Alexiel saisis une bouteille et la présenta au jeune Potter. Il lui fit signe affirmatif de tête. Il voulait bien essayer. Si elle voulait l'offrir à son père, c'est que le produit devait lui plaire à elle aussi. Il s'exécuta, ferma les yeux et senti le produit qu'elle avait mit sur un petit batônnet de papier. Il fit doucement non de la tête. Ce n'était pas tout à faire cela.
"Ce n'est pas tout à fait ça... Il y a un petit quelque chose qui ne convient pas... Mais c'est proche de ce que je pourrais croire qu'il aimerait."
Il y avait une petite odeur, il ne pouvait dire ce que c'était vraiment, car il ne s'y connaissait pas en parfum. Il en avait même pas un pour lui même. S'il devait sentir quelque chose qui lui convenait, il allait sûrement le prendre. Pourquoi pas se gâter un peu?
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Lun 22 Jan - 2:43
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peu importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
N’allez pas croire que je ne me posais pas tout un tas de questions sur Harry et sur tous ce qu’il pouvait me dire d’un peu personnel. C’était juste que j’étais plutôt concentrée sur nos listes d’emplettes à faire que sur ma curiosité. Mais je savais que toutes les informations qu’il pouvait me donner s’enregistraient dans un coin de ma tête pour que je puisse les ressortir à un meilleur moment. Cela dit, même si on était loin des confiances très intimes, j’étais quand même ravi qu’il me parle un peu de son entourage sans montrer d’hésitation. Pourtant, il n’y avait pas un Gryffondor qui ignorait que j’étais la championne pour dénicher le moindre petit scoops intéressant si on m’en laissait l’occasion. Mais il fallait bien admettre que le grand brun ne m’avait pas lâché de bombe non plus. Cela n’empêchait absolument pas que je passe un bon moment. Qui aurait cru qu’un jour je passerais du temps avec Harry Potter en tête à tête en quelque sorte.
Je ne pus retenir un grand sourire quand il annonça qu’il allait devoir faire confiance à son instinct pour choisir le bon parfum pour son parrain. C’était selon moi la meilleure façon de choisir. Mais je comptais bien l’aider un peu malgré tout. Mon don pour la déduction avait fait que je ne m’étais pas trompée concernant Tonks. Mais je n’avais pas grand mérite car je me souvenais encore de ma mère après la naissance de Camille, ma plus jeune sœur. Elle avait mis un certain temps avant de réussir à prendre du temps pour elle. Toutes les mères devaient avoir la même tendance finalement.
Suite à ma question sur la vie après Poudlard, Harry me donna son point de vue sur la situation et me conseilla d’en profiter. Afin de le rassurer sur ce dernier point, j’avais mentionné les efforts de Seamus pour qu’on en profite tous. C’était la stricte vérité après tout. Et pourtant le petit sourire taquin qui était apparu sur le visage d’Harry me fit rougir une nouvelle fois. Non mais franchement, quelle idée j’avais eu de parler de lui. Et l’éloge que mon interlocuteur fit ensuite de notre camarade ne m’aida pas franchement à le chasser de ma tête. Je ne pus retenir un rire quand il précisa que Seamus était parfois un peu idiot mais que c’était quelqu’un de bien. J’étais totalement d’accord, mais je préférais ne pas continuer sur le sujet afin de pas voir mes joues prendre la même couleur que mes cheveux. Je me raclais doucement la gorge et préférais changer de sujet en lançant que j’avais fini par rejoindre l’équipe de Quidditch de Gryffondor cette année. La réaction de l’ancien attrapeur de l’équipe me fit plaisir.
« Oh je ne suis qu’une humble poursuiveuse. Mais je suis loin d’être aussi douée que certains des anciens joueurs de l’équipe. J’ai surtout accepté de passer les sélections pour faire plaisir à mon meilleur ami et ma petite sœur. Ils ont beau être tous les deux chez les poufsouffle, ils me sont d’un grand soutien. Et puis Gwaen m’entraîne dès que cela est possible. J’ai hâte de l’affronter histoire de lui faire regretter de m’avoir forcé la main en lui mettant une bonne raclée. »
Je devais bien admettre que j’en voulais un peu à mon meilleur ami de m’avoir fait promettre de passer les sélections et de s’être autant investi pour m’y préparer. Sans cela, je ne me serais jamais donné à fond pour faire taire cette punaise de Robin. Rien que de penser à la Serpentard me mettait les nerfs en pelote. Pourtant j’étais plutôt du genre à tendre l’autre joue, mais avec elle c’était impossible. Alors mieux valait penser à autre chose. J’avais donc attrapé la bouteille de parfum qu’il me fallait pour mon père et proposait de le faire sentir au jeune homme. Une fois qu’il eut accepté, je lui tendis le petit bâton de papier imbibé du liquide et donnais quelques conseils pour que mon interlocuteur puisse savoir si c’était celui qu’il lui fallait. Bon, ce n’était pas tout à fait celui qu’il fallait apparemment mais on n’en était pas loin. Je regardais les différentes bouteilles qui s’offraient à nous en faisant la moue.
« Hum, je vois… Je ne suis pas une spécialiste des parfums pour homme, mais on devrait sûrement trouver quelque chose par là. »
J’attrapais une autre bouteille et en mis un peu sur un nouveau testeur. Je le portais à mon nez et en pris une grande inspiration. Oui, il était proche de celui de mon père sans pour autant être le même.
« Tiens essaye celui-là. »
Proposais-je à Harry en lui tendant le petit papier. Je gardais les yeux rivés sur lui afin d’attendre son verdict.
Le Quidditch, c'était bine une des choses qui faisait que Harry regrettait de ne pas avoir accepter de revenir à Poudlard. Il aurait profiter des derniers matchs et auraient fait en sorte qui Gryffondor gagne la Coupe cette année là. L'adrénaline et tout ce que ça apportait. Il c'était jamais senti aussi bien que sur son balai, malheureusement, il en possédait plus. Il avait perdu son éclaire de feu lors de son transfert du 4 Privet Drive vers le Terrier. C'était celui qui lui avait été offert quatre ans auparavant par Sirius, alors ça lui faisait encore plus mal de l'avoir perdu. Il espérait bien un jour aller s'en racheter un pour pouvoir s'amuser de temps à autre. Il se dit que à Pré-Au-Lard, C'était assez proche de Poudlard et il y avait plein de terrains vague, il pourrait bien s'amuser à voler dans cette endroit. il allait bien trouver un moment pour en refaire.
"Les poursuiveurs sont des éléments clés dans un match. On peu gagner, même si le Vif d'or est attrapé. Donc il y a pleins de belles avantages d'avoir ce poste. Tous les postes sont bons. Je suis heureux que tu en fasses partie!"
Il mourait d'envie de savoir si Ginny avait encore été sélectionné ou non, mais il était sûr que oui. Pour lui c'était évident. Si elle était capitaine de l'équipe, c'était encore mieux. Elle avait le potentiel pour ça. Même si cette pensée lui faisait mal, il ne pouvait se cacher cette vérité. Ginny était une joueuse redoutable.
Alexiel le tira de ses pensées. Elle lui présenta un autre testeur. Il le sentit. Étrangement, ce parfum lui fit un drôle d'effet. Il ne pouvait dire qu'il correspondait à Sirius, mais en même temps, il avait l'impression d'avoir un souvenir qui le rattachait à Sirius. Comme si cela éveillait des souvenirs enfoui profondément dans sa mémoire. Il eut quelques frissons. Pourquoi il réagissait ainsi? Il ne se souvenait pas d'avoir senti quelqu'un avec cette odeur. C'était particulier comme effluve, mais surtout à cause de sa réaction. Il sentit que les larmes montaient à ses yeux, mais il se retint. Ce n'était pas le temps. Il recula un peu la tête. Prit une grande inspiration et sentit de nouveau le bout de carton qu'Alexiel tenait toujours à la hauteur de son nez.
Ce qu'Harry avait oublié, c'était l'odeur de son père. Le même parfum que James portait régulièrement. C'était cette raison pourquoi c'était étroitement lié à Sirius. C'est qu'il aimait porter ce parfum lorsque Sirius venait leur rendre visite. Il y avait que des beaux souvenirs, depuis si longtemps oublié, rattaché à cet odeur.
"Je vais le prendre. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait penser à lui."
Après avoir senti plusieurs échantillons, c'était celui qui avait fait réagir le plus l'ancien Gryffondor. Il se demandait si Sirius allait aussi reconnaître ce parfum si particulier.
"Avais-tu encore besoin de quelque chose ici? Le mélange d'odeur commence à me donner un mal de tête."
Dit-il en se frottant le devant de la tête. Ses doigts frôlèrent sa cicatrice. Cela faisait un bon moment qu'elle ne lui faisait plus mal et semblait s'estomper lentement avec le temps. Comme si c'était signe d'un temps révolu.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Mar 23 Jan - 22:56
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peu importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Je devais bien admettre que c’était un peu étrange de parler Quidditch avec Harry comme je pourrais le faire avec n’importe lequel de mes camarades. Je devais bien admettre qu’après toutes ses années où il avait été au cœur des événements qui sortait de l’ordinaire de la vie d’un élève, je ne l’avais jamais considéré comme un élève lambda. Il m’avait toujours plus ou moins impressionné, et encore je ne connaissais pas tous les détails de son histoire. C’était sympa d’avoir l’opportunité de constater que finalement, il était comme tout le monde, ou presque.
« C’est vrai, tous les postes sont importants, mais je suis loin d’avoir un niveau exceptionnel. Je ferais de mon mieux en tout cas. Je suis du genre à tout faire pour gagner. Enfin quoi qu’il en soit, ça me fait du bien de faire partie d’une équipe. Surtout après... »
Je suspendais brusquement ma phrase... Je n’avais pas franchement envie d’aborder le sujet de l’année passée et je ne voulais pas prendre le risque de gâcher cette ambiance festive et bonne enfant qui régnait actuellement. Je reportais donc mon attention sur l’objet de notre présence ici, c’est-à-dire trouver nos cadeaux de noël et plus précisément une bouteille de parfum pour le parrain de Harry. J’avais fini par lui dégoter quelque chose qui me semblait pouvoir correspondre et présentais un testeur au jeune homme. Alors que j’attendais sa réaction, pour savoir si je devais en dénicher un autre, je constatais un changement chez le grand brun. J’ignore pourquoi, mais j’avais envie de le prendre dans mes bras pour le réconforter. Pourtant, je m’en étais abstenu, ne sachant pas trop comment il aurait pu le prendre. D’une petite voix douce, je lui demandais :
« Tout va bien ? »
Mais mon interlocuteur se reprit rapidement et me répondit qu’il avait trouvé celui qu’il lui fallait. Et bien, si l’odeur de ce parfum avait réussi à éveiller autant d’émotions chez lui, je ne pouvais pas le contre dire. Étrangement, cela me faisait également très plaisir.
« Bon et bien ne cherche pas pourquoi, l’essentiel c’est que tu es relié le destinataire à l’odeur. »
Il était courant que les parfumeries et autres magasins du genre à avoir une odeur particulière. Avec le temps, cela ne me dérangeait plus, mais je pouvais comprendre le malaise qui pouvait gagner mon compagnon de shopping. Je jetais un coup d’œil au contenu de mon panier avant de secouer doucement la tête en signe de négation.
« Non, c’est tout bon pour moi a priori. Passons à la suite. »
Et j’avais hâte de passer à l’étage suivant, celui du prêt-à-porter féminin. Je ne suis pas sûr que ça plairait à Harry, mais pour ma part, c’était mon préféré ! Heureusement pour l’ancien gryffondor, je n’avais pas l’intention de regarder quoique soit pour moi. J’avais prévu de prendre quelques accessoires pour ma mère et mes grands-mères, bien que j’ignorais encore quoi. Peut-être de jolis foulards. Je repris donc la direction des escalators.
« Par contre cette fois, on va descendre de deux étages. Enfin sauf si tu as changé d’avis concernant les sous-vêtements féminins. »
Cela rendait Harry de parler un peu de Quidditch, surtout que ça lui faisait drôle d'en parler dans un monde où ça n'existait pas, mais les gens étaient beaucoup trop préoccupé par leurs emplettes que pour écouter deux jeunes gens parler dans le rayon des parfums. Il comprenait aussi qu'elle était heureuse de faire partie d'une équipe, cela lui permettait de se démarquer et de s'occuper. Si elle voulait avoir un emploi du temps un peu chargé, c'était la bonne façon de faire. Avec les pratiques plusieurs fois par semaine et les matchs durant la fin de semaine.
"Ne t'en met pas trop sur les épaules. C'est pas évident, surtout que c'est la première fois que tu fais l'équipe, amis si tu as été choisi c'est pour ton talent.. Tu dois être une coéquipière remarquable."Elle avait arrêté ses paroles. Harry avait compris de quoi elle parlait. Il n'avait pas envie de se rapeller ce qui c'était produit et encore ce qui c'était produit pour les gens qui avait voulu l'aider et le supporter. Sans oublier que son parrain, Sirius, avait passé trois ans à se faire torture par Bellatrix, simplement parce qu'elle le pouvait et qu'il était un traitre au sang-pur de la famille Black. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien servir? Séparer les familles dans ses catégories juste parce que... Bref, ce n'était pas le temps de penser à cela, ils avaient des achats à terminer et la journée avançait plus rapidement qu'il ne le croyait.
Il fut tout de même gêné, même s'il avait changé d'émotion rapidement, mais il avait bien vu que son amie avait remarqué son changement, que cela l'avait perturber. Malgré qu'Alexiel était avide de potins, elle n'essaya pas plus que ça d'avoir des informations ou de l'assomer avec plein de questions. Il lui fit un petit sourire.
"Ça va... Merci. Oui tout à fait, je crois qu'il va aimer."
Ils e demandait bien comment Sirius allait réagir avec ce cadeau. Cela faisait que quatre mois que son parrain était revenu et les deux hommes passaient énormément de temps ensemble. Sirius avait besoin de repartir à zéro, car comme on le croyait mort, ses effets personnels, du moins pour la plus part, on été donné ou jeté, selon leurs états. Ils en étaient rendus aux petits détails, car Sirius allait mieux, mais pas assez pour sortir de la maison. Ils avaient même décidé de passer Noël que tous les deux. Il en était convenu aussi, que Harry pouvait commencer à annoncer la nouvelle, mais seulement aux membres de l'Ordre. Comme Alexiel avait aucune idée de qui était son parrain, ça lui faisait un bien fou d'en parler anonymement comme ça.
Puis, comme si de rien était, la bonne humeur revint entre eux deux et ils purent continuer leurs achats. Elle avait finit de son côté. Donc ils pouvait poursuivre. Qui restait sur sa liste? Ron et Teddy. Il ne savait pas encore pour Draco, mais s'il voyait quelque chose qui lui faisait penser à l'ex-Mangemort, il allait le prendre.
"Je n'ai pas changé d'avis sur le sujet. On peu bien sauter cet étage. À moins, que tu veuilles vraiment y aller."
Dit-il comme cela en blague, de toute façon, elle ne semblait pas vouloir le rendre mal à l'aise en l'amenant dans ce département. Ils se dirigèrent donc de nouveaux vers l'escalator pour aller dans les niveaux plus bas.
"Tiens rayon pour enfant... Tu sais ce qu'on pourrait donner à un enfant de même pas un an? "
Connaissant les membres de l'Ordre, il était évident que Tonks et Remus ne manquait de rien pour le petit. Molly avait sûrement tricoter une couverture ou un pull... D'ailleurs, est-e que cette année encore il allait en recevoir un? Cela lui fit tout drôle, car normalement, elle lui fait toujours un petit quelque chose. Il chassa rapidement cette idée de sa tête, sinon son moral allait encore en prendre un coup.
"Je ne t'ai pas dit. Je suis le parrain du fils de Remus et Tonks. Donc j'aimerais quelque chose qui sort de l'ordinaire. Si jamais ce n'est pas ici, je peu aller voir ailleurs, ce n'est pas tant grave. "
Dit-il avec un petit sourire. Il passait vraiment un bon moment.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Jeu 25 Jan - 0:07
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peu importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Contrairement à Harry, ça ne me posait aucun problème d’évoquer ouvertement les activités du monde sorcier dans les zones peuplées de moldus. Avec le temps et l’expérience, si je puis dire ainsi, j’avais rapidement compris que les gens qui pouvaient nous entendre ne s’intéressaient pas à se que pouvaient raconter deux adolescents. Et si jamais ils se posaient des questions, ils finissaient toujours par penser que c’était encore des « trucs de jeunes. ». En tout cas, je n’avais jamais eu de soucis à ce niveau-là. Voilà pourquoi j’évoquais sans aucune hésitation le fait de faire partie de l’équipe de Quidditch. Je devais bien admettre que les propos d’Harry me faisaient chaud au cœur. Sa confiance et ses encouragements étaient franchement agréables à entendre et me faisaient rougir jusqu’aux oreilles. Décidément, cette rencontre se révélait surprenante en tout point. Cela dit, il avait raison pour une chose, c’était que je ne devais pas me mettre trop de pression. J’allais tâcher de m’en souvenir dès la reprise des entraînements.
J'étais plutôt soulagé qu’Harry n'ait pas mentionné la phrase que j'avais laissée en suspens. Je me doutais bien qu’il savait de quoi je voulais parler et j’imaginais qu’il devait avoir encore moins envie que moi d’évoquer le sujet. Cela dit, je m’étais inquiétée pour mon interlocuteur. L’expression de son visage changea momentanément et je m’interrogeais sur les raisons de cela. Malgré les nombreuses questions qui me passaient par l’esprit, je maîtrisais ma curiosité. C’était l’un des rares points positifs de tout ce qu’on avait vécu. J’ignorais pourquoi, mais les événements m’avaient en quelque sorte vacciné contre tout ça. Mettre mon nez dans les affaires des autres ne m’avait apporté que des ennuis dans ma vie, mais j’avais aussi réalisé le danger que cela pouvait représenter durant l’année passée. Quand j’en avais parlé à mes parents, ces derniers m’avaient répondu que tout ça m’avait fait grandir et que prendre en maturité. Je n’étais pas fan de cette explication, mais c’était bien la seule qui expliquait le fait que je m’étais assagie. J’avais pris la décision de ne mettre mes talents d’investigation journalistique que pour servir les bonnes causes et non plus pour satisfaire ma curiosité parfois malsaine.
Harry m’assura qu’il allait bien et que le parfum allait certainement plaire à son parrain. J’étais contente qu’on est trouvé plutôt rapidement le bon, car franchement cela n’était pas toujours évident. Nos achats étant finis pour les cosmétiques, nous avions pris la direction de la prochaine étape. Je n’avais pu m’empêcher de taquine un peu le grand brun au sujet des sous-vêtements. En entendant sa réponse, je ne pus m’empêcher de répondre du tac au tac :
« Je préfère que mes goûts en matière de petite culotte restent privés. Enfin, si tu n’y vois pas d’inconvénients bien sûr. »
Cette conversation prenait une tournure tellement inattendue. Heureusement que nous nous exprimions tous les deux sur le ton de la plaisanterie car cela aurait pu être gênant si cela n’avait pas été le cas. Harry me demanda si je savais ce qu’il pourrait offrir un enfant de moins d’un an.
« Euuuuuuuuuuuuuuuuuh »
Fut ma réponse première. Ça faisait un bail que je n’avais pas eu à faire ce genre d’achat.
« Je ne suis pas franchement spécialiste dans ce domaine, mais je peux te dire par expérience qu’il y a un sérieux avantage. C’est que peu importe que ce que tu choisiras, il ne s’en souviendra pas et surtout, il s’en moquera totalement. Enfin, sans vouloir te vexer. »
C’est à ce moment-là que l’ancien Gryffondor m’expliqua qu’il était le parrain de cet enfant et que donc il voulait quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Cette remarque me donna soudain une idée.
« Et bien, j’ai peut-être quelque chose pour toi. Il y a une espèce de tradition dans ma famille, si je puis dire. Mes sœurs et moi avons toutes reçu le même cadeau pour notre premier Noël. Bon, cela venait de nos parents, mais rien n’empêche que cela vienne de quelqu’un d’autre. »
Je pris une seconde pour reprendre mon souffle. J’avais parlé avec beaucoup d’enthousiasme et sans prendre la peine de respirer. Je continuais plus calmement :
« Bon, tu vas trouver ça un peu bête, mais il s’agit simplement d’une petite boîte à secret. Il faut que je demande à mes parents comment ils s’y sont pris, mais personne d’autre que son destinataire ne peut l’ouvrir. Mes parents y avaient glissé des souvenirs de ma naissance et même si depuis j’y ai ajouté des souvenirs précieux à mes yeux, ils y sont toujours. Ça n’est peut-être aussi extraordinaire que tu le voudrais, mais si tu la fabriques toi-même et y ajoute des petites choses qui seront les premiers souvenirs de cet enfant, ça pourrait l’être dans quelque temps à ses yeux. »
L'épisode du parfum étant passé, Alexiel er Harry retrouvèrent leurs bonnes humeurs et tout semblait reprendre le court normal de leur séance d'achat de Noël. Il avait bien hâte de pourvoir donner tous ses cadeaux de Noël, principalement Sirius, car c'était quelque chose qui était venu le chercher. Heureusement qu'il avait croisé Alexiel plus tôt, il n'aurait pas fait long feu pour ses cadeaux et n'aurait pas eu un excellent moment avec elle. Il trouvait cela un peu dommage qu'ils n'avaient pas prit plus de temps ensemble pour se connaître. Harry trouvait que par moment, il c'était contenté d'Hermione et de Ron comme amis, sans chercher à s'en faire d'autres. Certes, il avait Luna, mais elle c'était pas tout à fait la même chose. Ils avaient cliqués d'une façon différente des autres. Ne pu s'empêcher de rire quand Alexiel lui répondit au tac au tac à sa remarque.
"D'accord, je respecte ton choix alors."
Dit-il en se dirigeant aux prochains étages. Alexiel lui parla franchement de son idée de cadeau. Elle avait sans doute raison, il ne s'en souviendrait même pas, alors à quoi bon? Elle était tout de même une grande soeur, alors il y avait beaucoup de chance qu'elle s'y connaissance pas mal mieux que lui. Il l'écouta attentivement tout en regardant les rayons d'objets divers pour les enfants. Elle lui parla, bien que rapidement, d'une tradition dans sa famille. Il était curieux, alors il se tourna vers elle pour l'écouter attentivement.
Une boîte souvenir? Que lui seul pourrait ouvrir? Harry pourrait y déposer pleins de trucs aux fils des ans pour que Teddy le découvre aussi en vieillissant. Cela lui sembla être une magnifique idée! Tonks et Remus pouvaient aussi mettre des choses dedans s'ils le voulait. La fabriquer lui-même? Cela allait être tout un projet. Allait-il en être capable? Il se le demandait.
"Ton idée est géniale. Tonks et Remus aussi pourraient aussi ajouter des choses dedans. Tu crois que tes parents pourront te l'expliquer? Je crois que c'est exactement ce qu'il me faudrait. Je ne sais pas comment je m'y prendrais pour la boîte... Mais je vais voir."
Dit-il avec un petit rire. L'idée lui trottait dans la tête. Il avait déjà le sentiment qu'il pouvait mettre pleins de petits trucs à l'intérieur. Cette idée lui plaisait énormément. Au loin, Harry aperçu des kiosques alimentaires. Il avait une petite faim, mais surtout un envie de café. Il regarde la jeune sorcière.
"J'ai une petite faim et toi? Je te l'offre. Ça va être ma façon de te remercier. Tu as envie de quelque chose?"
Demanda le survivant. Il mangeait peu aussi ses derniers temps, mais lorsqu'il avait faim et qu'il était de bonne humeur, cela lui ouvrait bien l'appétit. De plus que ce n'était pas très loin sur l'étage, il y avait vraiment aucune raison qu'il ne s'arrête pas pour prendre une petite bouchée.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Lun 29 Jan - 3:06
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peu importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Franchement, qui aurait cru que je me sentirais si a l’aise en compagnie d’Harry. Cette année était pleine de surprise sur mes relations avec les autres. Je m’étais rendu compte que j’avais vécu en vase plus ou moins clos, me contentant d’être proche uniquement de Gwaen. Bien sûr j’avais noué des liens avec les Gryffondor qui étaient dans la même année que moi, mais je n’avais pas franchement fait d’effort pour apprendre à connaître les autres. On était tous de bons camarades, on avait partagé de nombreux bons moments dans notre Salle Commune, mais finalement, on restait relativement regroupé en fonction de nos années. Mais c’était pour un peu tout le monde pareil. Cela dit, les occasions d’apprendre à connaître les autres membres de ma maison était bonne à prendre. Et je devais bien admettre que je ne regrettais aucune d’elle. Et cette séance shopping avec mon ancien camarade en était une preuve supplémentaire. Mais je devais admettre que plaisanter avec lui sur mes sous-vêtements n’était pas franchement de bon goût, mais tant que cela ne gênait personne, il n’y avait pas de mal. Heureusement que ma mère n’était pas dans le coin pour surprendre notre conversation sur le sujet car je me serais fait rappeler à l’ordre sans ménagement.
Partager avec Harry l’espèce de tradition familiale qui s’était mise en place concernant les premiers noëls de mes sœurs et moi-même n’étais pas plus dérangeant non plus. La question étant plutôt de savoir si ma suggestion allait plaire à mon interlocuteur. J’avais beau avoir fait preuve d’un grand enthousiasme, rien n’était garanti. Après tout, c’était un peu simple comme idée. Pourtant, je ne pus m’empêcher de sentir mon cœur s’emballer quand le grand brun déclara qu’il trouvait ma suggestion géniale. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’étais tout excitée devant sa réaction.
« Je suis sûr que mes parents seront ravis de partager ça avec toi. Surtout mon père. Lui qui n’est entouré que de femmes, il sera content de partager un moment avec un mec. »
Et je savais de quoi je parlais. La présence de Gwaen à la maison pendant l’été avait fait un bien fou à mon père. C’était comme si j’avais soudainement hérité d’un frère.
« Ma mère ne doit pas être très loin. Elle fait ses achats de Noël avec ma petite sœur et mes grands-mères. On lui demandera si tu peux passer à la maison à l’occasion pour parler tout t’expliquer et pour te donner un coup de main. »
L’idée de voir Harry chez moi me fit un peu bizarre. Cependant, je savais qu’il serait très bien accueilli par toute ma famille. Quoiqu’il allait devoir supporter mes deux petites sœurs et je n’étais pas certaine que ça serait une partie de plaisir pour lui. L’ancien rouge et or me proposa alors de faire une petite pause goûter. En digne fille d’un ancien poufsouffle, j’étais plutôt du genre gourmande. Alors même si je m’étais gavée au restaurant juste avant de le croiser, je trouvais la suggestion des plus alléchante.
« Et bien voilà une proposition que je ne peux pas refuser. Tu sais comment me parler. »
Répondis-je avec un grand sourire.
« Mais ne te sens pas obligé de me remercier tu sais. Je passe un bon moment, c’est déjà largement suffisant. »
Je n’étais pas du genre à attendre des remerciements quand je rendais service aux autres. Pouvoir faire plaisir aux gens était suffisamment gratifiant à mes yeux. C’était certainement dû à mon côté optimiste et joyeux. J’aimais faire profiter les autres de ces traits de caractère sans rien attendre en sourire. J’étais cependant touchée qu’il le fasse. Alors qu’on avait pris la direction du comptoir de restauration, je me demandais de quoi j’avais vraiment envie.
« Je dois bien avouer que je ne dirais pas non à un thé bien chaud accompagné d’un petit gâteau, même si je ne sais pas encore lequel. »
Je portais mon regard sur Harry, un léger sourire flottant sur mon visage. Je continuais d’être étonnée de voir avec quelle facilité on arrivait à discuter simplement.
« En tout cas, je dois bien admettre que c’est plaisant de t’avoir comme copilote dans mon expédition cadeaux de Noël. »
Alexiel s'exita rapidement quand Harry lui dit qu'il aimait l'idée! Elle semblait quasiment flotter sur un nuage! Elle se mit même à imager Harry chez elle, son père et sa mère heureux d'avoir un autre garçon à la maison que son meilleur ami. Ce qui fit rire le jeune Auror. Elle avait beaucoup d'énergie à dépenser et il ne pensait pas qu'elle aurait prit cette nouvelle de cette façon, mais cela lui faisait plaisir. Elle lui avait organisé tout ça en quelques secondes. Le jeune Potter ne pensait pas que ça allait se faire aujourd'hui même, mais il accepta d'un hochement de tête. Cela ne lui ferrait pas de tort de sortir de chez lui plus longtemps et d'aller rencontrer de nouvelles personnes.
"Ça me convient, mais je ne veux pas déranger. Ne te sens pas obligé."
Lui dit-il un peu gêné. Elle avait prit rapidement cette décision, sans savoir si ses parents allient vouloir ou non. Avec tout ce qu'elle lui disait pas rapport à ses parents, il avait bien l'impression qu'il n'alklait pas déranger et qu'il se faisait des idées pour rien.
"Mais ça me fait plus que plaisir. Ce n'est pas grand chose."
Il écouta sa jeune amie. Elle ne savait pas trop quoi prendre, mais ce qu'ils voulaient se ressemblait. Il avait envie d'un gâteau avec un café et elle d'un thé avec un gâteau, alors c'était pas mal semblable. Harry remarqua un endroit où ils semblaient faire les deux. Il se dirigea alors vers ce kiosque en amenant Alexiel avec lui. Ils arrivèrent devant la vitrine. Il expliqua à la commis derrière le comptoir qu'ils allaient regardés un instant le temps qu'ils trouvent ce qui les attiraient le plus.
"C'est réciproque. J'aime bien t'avoir comme pilote. J'ai l'impresion que mes cadeaux seront encore plus géniaux grâce à toi. Je passe un excellent moment." harry jeta un goût d'oeil sur ce qu'il y avait. Il hésitait... Croissant ou un petit beau de ce magnifique gâteau au chocolat. Il ne savait pas... "Pour moi se sera un café avec un gâteau au chocolat s'il vous plaît." Il se tourna vers la jeune Gryffondor. "Tu as fais ton choix? Ou tu vas prendre le présentoir ?"
Lui demanda-t-il avec un petit sourire accompagné d'un rire. Elle semblait tout vouloir. Il l'a comprenait. Tout avait l'air bon dans ce comptoir. Il attendit qu'Alexiel se décide pour pouvoir payer la note. Il n'était pas pressé, mais il ne voulait pas faire perdre de temps à la personne qui attendait après Alexiel pour commencer leurs commandes.
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Sujet: Re: C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Ven 2 Fév - 0:09
C’est pourquoi il est grand temps de pardonner et d’oublier, ou d’oublier et de pardonner. Peu importe dans quel ordre d’ailleurs tant que tout le monde est content.
Je devais bien admettre que j’avais été peut-être un peu excessive dans ma réaction quand Harry me dit qu’il appréciait mon idée de cadeau pour son filleul. Mais c’était dans ma nature et en cette période de l’année, j’avoue que c’était un peu exacerbé. Cela dit, j’étais persuadée de ne pas m’être trop avancé concernant mes parents et l’accueil qu’il serait fait au jeune homme. L’avantage d’avoir une famille d’origine moldus c’était qu’on avait grandi sans être bercé par les histoires du monde sorcier. Je savais donc pertinemment qu’il serait traité comme n’importe lequel de mes amis le serait. Et puis ma famille était plutôt du genre sociable et bienveillante, alors ça me semblait tellement évident qu’ils ne refuseraient pas. Il fallait que j'en parle à mon père avant tout, pour éviter qu'il ne soit trop surpris. Ce fut donc avec un sourire chaleureux que je rassurais mon interlocuteur à ce sujet.
« Ne t'en fais pas, je suis presque certain que ça ne posera aucun souci et que tu seras le bienvenu. Mes petites sœurs vont certainement te harceler de questions et ma grand-mère va chercher à te gaver comme une oie, mais à part ça, tu n’as rien à craindre. Enfin, si tu ne le sens pas, ne te force pas non plus. Je ne t’en voudrais pas. Je pourrais toujours demander à mon père de te faire un hibou détailler sur la marche à suivre. »
J’étais sincère dans mon invitation, mais je ne voulais pas non plus qu’Harry se sente obligé d’accepter juste pour me faire plaisir. Le but était qu’il se sente bien et qu’il trouve le cadeau idéal pour son filleul. Peu importe la méthode j’étais contente d’avoir partagé cette idée avec lui. Et puis l’ancien Gryffondor proposa une petite pause goûter. En voilà un qui savait me parler. Alors qu’on se rendait au comptoir, j’enlevais mes gants de laine blancs et les glissais dans mes poches en lui précisant que je ne dirais pas non à un thé et une gourmandise. J’admirais la vitrine avec gourmandise en me demandant quoi choisir. Tout avait l’air si appétissant. Je ne pus m’empêcher de rougir jusqu’aux oreilles quand j’entendis Harry dire qu’il pensait que ses cadeaux seraient encore mieux grâce à moi et qu’il passait un bon moment. Avant que je n’aie eu le temps de répondre, il passa sa commande et attendit que j’en fasse de même. Je ne pus m’empêcher de lever un sourcil lorsqu’il me demanda si j’avais fait mon choix ou si je comptais prendre l’ensemble de la marchandise. Je ne le prenais pas mal, loin de là. Mais je devais admettre que j’étais un peu surprise de découvrir un Harry taquin. Ce n’était pas franchement l’image que j’avais eue de lui durant toutes ses années. Mais c’était cool de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. J’aimais bien ce qu’il me montrait et cela me faisait drôlement plaisir.
« Hey, on ne brusque pas une gourmande. »
Répondis-je en souriant. J’avais accompagné mes paroles d’une petite tape amicale sur l’épaule du jeune homme. Avant de me tourner vers le vendeur.
« Je vais prendre un cheese cake avec un thé nature s’il vous plaît. »
Puis je reportais mon attention sur mon interlocuteur et ne pus m’empêcher de lui tirer la langue, espiègle.
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