Art Hammers - La différence entre le génie et la folie, c'est le succès

1. Art aime les interdits. Art aime se foutre de tout. Alors il fume, boit, dépense à se retrouver parfois à manger quasiment rien pendant plusieurs jours. Une crise d’ado ambulante
2. Art, il aime l’art aussi. Surtout la musique. C’est sa drogue en quelques sortes. Il ne peut pas passer une journée sans lancer son tourne-disque ou gratter sa basse.
3. D’ailleurs elle s’appelle Betsy.
4. Art, c’est la positivité ambulante. Relax max, c’est son moto. Il trouve toujours des solutions à tout. Et c’est rare qu’il s’engueule avec quelqu’un. Enfin sérieusement.
5. Il est pacifiste. Autrement dit, la guerre ça l’intéresse pas. Bah ouais, pourquoi le monde aime se mettre sur la tronche? Pourquoi pas discuter autour d’une bonne bière?
6. L’amour? Pas son truc. Enfin c’est dur de draguer quand tu bégayes et que tu es plus maladroit qu’un girafon qui vient de naitre. Fin ça, c’est quand la personne lui plait.
7. Il a un médaillon en forme de guitare qu’il ne quitte jamais. Il appartenait à son grand-père, le seul qui ai jamais cru en lui.
8. Son rêve c’est de jouer avec les plus grands.
9. Il a deja rencontré un détraqueur. La peur de sa vie. On lui a effacé la mémoire après ça.

J’ai jamais connu mon père. Fin je l’ai connu vite fait. Mam’s a toujours dit que ce con a été une malédiction, car il l’a payé moitié prix et il lui a mis un pain dans le four en prime. Elle était comme ça Mam’s. Toujours direct. En même temps, quand t’as passé une grosse partie de ta vie à faire le trottoir pour pouvoir te payer ta picole… Tu va droit au but. Mam’s c’était un personnage. Avant, elle était danseuse. Elle avait du talent, mais sa mère préférait la voir bosser pour l’entreprise familiale; un vieil hôtel à Hackney. Alors ma mère elle sortait beaucoup. Elle allait dans la boite du coin et puis un jour, un mec lui a proposé de l’emmener dans sa voiture contre du fric. Je vous fais pas un dessin de pourquoi il voulait l’emmener. Et puis un jour, y a eu mon père. Ernie je sais plus quoi. Il était tout timide, d’après ma mère. Hyper stress. Quand mam’s lui a demandé des compte, piouf disparition. Comme quoi il avait déjà des problèmes à régler. Ben Neuf mois après, j’étais la.

Grand-mère l’a foutu dehors la Mam’s. Alors elle a commencé à faire le trottoir. Grand-père venait me voir de temps en temps. Il se faisait dominer par la mamie le vieux. Alors c’était toujours en cachette et il filait parfois quelques livres à ma mère pour moi. Evidemment, elle les dépensait dans l’alcool majoritairement, mais bon a un moment Grand-père est venu un peu plus souvent. J’étais pas un enfant calme à vrai dire. Je volais la bouffe des voisins. Je mentais pour éviter de me faire engueuler. Bref, je me débrouillais pour rester avec ma mère. Sauf qu’à un moment, tout a basculé.

Grand-père a demandé ma garde quand j’ai eu 10 ans.

Au début, c’était cool. Ensuite, y a eu ce jour où je me suis fait prendre entrain de voler dans les cuisines et où la nouritture que j’ai lâché…n’a jamais touché le sol. C’était bizarre. Et puis il y a eut cette lettre…qui disait que j’étais un sorcier et que j’allais aller dans une école en Ecosse.

Au début grand-père était perplexe. Puis, il a recontacté mon père et les choses ont été plus clair: j’étais sang-mêlé.

Mam’s voulait pas que j’y aille. C’était une secte pour elle, un truc à la con. Ce fut pourtant la meilleure décision de m’envoyer là bas.

J’ai été envoyé chez les rouges, Gryffondor, la maison des courageux, des braves…des sacrés grandes gueules ouais! J’avoue j’étais pas trop bon en cours surtout en histoire de la magie, mais je me suis découvert une petite passion pour le dessin…et surtout les portraits. Surtout quand ils bougeaient , c'était...fascinant. Je me suis mis à en faire un, puis deux, puis une dizaine...Une véritable passion pour moi qui m'a suivi pendant des années.

Les premières années, je me mêlais pas trop aux gens. J’étais un solitaire moi. Jusqu’à ce que je rencontre Peter. Grand-père m’avait offert une basse à mes 13 ans «  pour m’occuper ». J’avais appris un peu en autodidacte. Peter chantait parfaitement. L’idée d’un groupe a alors émergé. Odell et Aspen nous ont vite rejoint et nous voilà parti dans une longue aventure.

J’ai toujours été le clown du groupe. Toujours a plaisanter, à faire des blagues. Un truc qui a plu au public et surtout à ceux qui sont devenus mes meilleurs amis.

Puis il y a eu la guerre…

Quand je suis rentré, Mam’s avait disparue. Je me suis fait discret. Je disais à Grand-père que tout allait bien, que je vivais ma meilleure vie. Mais en vérité, je vivais dans un appartement délabré en gagnant quelques sous par ci par là pour vivre. Je ne voulais pas mourir. Mam’s n’est jamais revenu. C’est mon père qui m’a dit qu’elle était morte. Elle avait été tué par des mangemorts de passage. Une victime de plus. Une victime qui fut vengé par Harry Potter.

L’après? J’ai eu mes aspics de justesse, j’ai retrouvé mes copains et je suis allé à l’Université à Liverpool. Je vis de mon art aujourd’hui avec grand plaisir. Mon quotidien? Rock, rock et rock! Un peu d’alcool aussi.

Mon objectif? Faire la fête, boire, jouer de la musique et devenir le grand artiste que je mérite d’être.