Who are you?
✗ nom Wentworth
✗ prénoms Jenna
✗ âge/date de naissance 16 ans (14 août 1981)
✗ maison à poudlard ✗ groupe Poufsouffle
✗ statut civil Célibataire
✗ patronus une Lionne
✗ épouvantard La solitude
✗ baguette Bois débène, crin de sombral
✗ sang Née moldue
✗ particularités Aucune
✗ avatar Astrid Bergès-Frisbey
✗ scénario Pas vraiment...
What do you think?
✗ Que pensez-vous de la notion de sang-pur? Je suis une née moldue donc bien entendu je ne suis pas pour la notion de sang-pur. Toutefois, avec un cadeau aussi précieux que celui de la magie, je comprends aisément qu'on veuille le préserver.
✗ De quel côté vous placez-vous dans cette guerre? Je suis contre le conflit, mais si je dois défendre ma condition alors je le ferai. Je ne peux pas défendre les lois abitraires décidées par le sang.
✗ Si vous aviez pu choisir votre maison à Poudlard, laquelle auriez vous prise? Poufsouffle bien entendu.
What happened to you?
On dit que l'été apporte la chaleur, le soleil sur les jours endormis par l'hiver, la douceur de l'insouciance et des petits bonheurs. Sans doute que j'étais un grand bonheur pour mes parents lorsque j'ai pointé le bout de mon nez ce 14 août. Du moins, j'aime à le croire. De ma naissance, il est inutile de vous dire que je n'ai aucun souvenir. Les premières images, les premiers sons remontent environ à mes quatre ans. Jusque là, rien de bien surprenant, des caresses maternelles, la main de mon père posée solidement sur ma nuque, les éclats de rire de mon grand frère et l'odeur du gazon fraîchement tondu. Idyllique, digne de la famille parfaite, une lueur pure sans la moindre tâche. Mais tout cela, c'était avant. Ne souriez pas, je vous vois déjà faire des conclusions hâtives : accident, meurtre et même incendie, une fin tragique à cette histoire qui n'en est pas une, mais non, la vérité est bien plus banale que cela. Et bien plus cruelle également.
Le fil de mon existence s'est rompu le jour de mes onze ans. Pour la plupart des sorciers de Poudlard, il est vécu comme une bénédiction. Pour ma famille, et donc pour moi, indéniablement, cela s'est apparenté à une malédiction. Quelques signes auraient pu nous permettre de comprendre l'incompréhensible un peu plus tôt. Des objets qui se déplacent, un miroir qui se fissure simplement au même moment où je piquais une colère. Mais non, mes parents comme moi avons préféré nous appliquer doucement mais fermement le bandeau aveuglant sur les yeux. C'était bien plus confortable. Et bien plus rassurant. Je jouais avec mon frère Henry dans le jardin quand une chouette vint se poser sur la même branche sur laquelle je m'étais perchée pour me cacher des yeux familiers de mon aîné. Un sourire espiègle sur mon visage s'éclaira un peu plus lorsque mes yeux d'enfant eurent parcouru la lettre d'admission de Poudlard. J'étais exceptionnelle, hors de la norme, digne d'une super héroïne. J'étais unique, la principale protagoniste de ma fabuleuse histoire et j'adorais ça. Ma famille un peu moins, mais je ne l'appris que plus tard.
« Henry, regarde ce que la Chouette m'a donné ! » D'un coup d'épaule, en réalité parvenant au coude du premier né, je tentais de justifier ma condition de Mage. Les yeux de mon frère parcouraient avidement l'encre du papier, j'aurais du m'alarmer en percevant une moue disgracieuse sur le rebord de sa lèvre inférieure, mais je n'en fis rien. Pire encore, j'aurais du comprendre que la lueur qui brillait dans ses yeux azurés était celle de la jalousie. Il ne me fit pas de réponse mais se contenta de filer, lettre en main à l'intérieur de la maison. Je le suivis en courant, hurlant à plein poumons
« Rends-moi mon parchemin magique ! Il est à moi ! » mais je fus accueillie en prime par mes deux parents. Ils furent complètement paniqués. Ils tournaient en rond, se prenaient la tête entre les mains, et soufflaient souvent. Je ne comprenais pas, c'était pas bien d'avoir des pouvoirs ? C'était grave ? C'était une maladie ? Et l'angoisse me prit également. La peur de ne pas entrer dans les calques qu'on vous offrait et d'être rejetée par mon propre sang.
Quelques jours plus tard, un membre de l'école a pourtant bien du faire le déplacement suite au déni de mes parents quant à ma condition. Ces quelques journées écoulées je les avais passé calfeutrée dans ma chambre, ne supportant plus le regard désespéré de mes parents et le monstre vert de la jalousie présent dans ceux de mon frère. Finalement, après une longue heure d'argumentation, mes parent finirent par accepter que j'avais bel et bien des pouvoirs magiques. J'effectuerai donc ma rentrée à l'école de sorcellerie de Poudlard. Bien entendu qu'en secret je me réjouissais, mais l'apparence que je devais offrir aux prunelles parentales était toute autre. Je suis même persuadée aujourd'hui que cela a été un soulagement pour eux de savoir que j'évoluerai loin d'eux dès la rentrée. J'étais devenue trop étrange, un monstre et non leur fille. Une freak. Assurément. Je ne connais pas la réjouissance d'être une sorcière, je n'en sais que l'angoisse.
La poignée de ma valise bien fixée dans la paume de ma main, mes yeux étonnés parcourent le quai 9 ¾ apparu comme par magie. Ah oui, j'oubliais presque qu'elle existait à force d'être niée celle-là. Mes phalanges s'accrochaient avidement à la barre de métal du train tandis que l'autre main effectuait un doux adieu à mes parents et à mon frère qui avaient tout de même fait l'effort de m'accompagner. Ce fût la seule fois. L'unique fois également que j'observais des larmes amères ruisselant le long des joues de ma mère. Je n'en percevais pas tout le sens encore. Je comprends aujourd'hui qu'elles symbolisaient un adieu et non un au revoir. Je n'ai pas été abandonné au sens physique du terme, mais je n'ai plus jamais reçu d'affection de ma famille après ça.
« Je ne suis pas faible, je ne suis pas faible » me murmurais-je en moi-même alors que j'étais esseulée sur la banquette du Poudlard express. Les lèvres articulaient à peine ces quelques mots, je parlais à mon propre reflet comme une étrangère. J'avais décidé de ne pas me laisser abattre et céder à un élan mégalomaniaque. Puisque la destinée avait scellé mon existence en me rendant unique au sein de ma propre famille, j'en ferai une force et non une faiblesse. Enfin, c'était ainsi que se pétrissaient mes beaux discours, la réalité est bien plus compliquée, un bloc armé de fêlures. De multiples primes au cristal.
C'est un sourire rayonnant solidement armé sur mes traits que je descendis à la rencontre de ma nouvelle école. Parlant ici et là, fanfaronnant comme si mes assises étaient les plus solides qui soient, ignorant volontairement la pierre pourtant friable de mon trône éphémère. Je découvrais tout le cérémonial qui accompagnait notre intronisation. Me pliant avec une assurance magnifiquement feinte à la délibération du Choixpeau.
« Je vois chez toi de grandes capacités de loyauté, un esprit de camaraderie et un dévouement à autrui, mais je perçois également une certaine réticence à t'impliquer pleinement jeune enfant, pour la plupart, elle s'apparentera à une possible feignantise et puisque tu n'auras pas le courage de le nier, je t'envoie chez POUFSOUFFLE ! » Poufsouffle ou bien toute autre maison, peu m'importait, il aurait aussi bien pu m'envoyer en pension chez le garde-chasse du moment qu'il ne me renvoyait pas chez moi. Les jaunes et noir m’accueillirent avec de nombreux applaudissements et je m'intégrais très rapidement à ma maison. Les débuts furent laborieux, tout dans cet univers m'était inconnu, mais ma capacité à lier fût d'une grande aide, même si je devais sans cesse forcer ma nature réservée.
Aujourd'hui, le personnage que je me suis élaborée à Poudlard s'avère être la plupart du temps un masque confortable. Je suis respectée, acceptée mais aussi crainte par certains. Je n'hésite pas à rembarrer ceux qui ne me plaisent pas, mais je suis avant tout sociable et toujours prête à aider les miens. Par les miens, entendez mes plus proches camarades. Certains sont devenus ma nouvelle famille. Quant à la mienne, sa présence lors des grandes vacances me suffit amplement. J'aime ma nouvelle vie de sorcière, mais quelques heures en solitaire me font parfois regretter tout ça. Aurais-je du être une moldue comme mes parents ? Il est certain que ma vie serait toute autre si cela avait été le cas, et peut-être même qu'ils m'aimeraient vraiment. Mais rassurez-vous, je ne me laisse pas aller souvent au tourment. C'est trop difficile. Je préfère me conforter dans ma vie sorcière. La seule habitude moldue que j'ai gardé est cette passion tenace pour la photographie. Comme une volonté de graver chaque instant, avant que le souvenir ne s'effrite en lambeaux. Comme si j'avais pu préserver par l'image certaines réminiscences des jours d'enfant. Je me passionne pour le beau, pour l'éphémère, pour la soudaineté d'une lumière, d'une émotion et pour pouvoir garder en mémoire qu'après l'hiver vient toujours le printemps. C'est ainsi, que je me suis retrouvée à souvent me promener avec l'objectif en main et tout en immortalisant un entraînement de quidditch que j'ai rencontré Chuck. Il est un peu comme moi, vantard et assuré mais sa tentative de séduction n'a clairement pas pris, même si elle était sans doute pour la forme plutôt que sérieuse. Mais au fond je l'aime bien et surtout je lui dois d'avoir rencontré Lleyton, un de mes plus proches amis masculins. Lui, il ne fait pas semblant, il ne ressent pas le besoin d'offrir à l'assistance le visage qui plaît. Et même si je le taquine, en réalité, je l'admire secrètement de pouvoir assumer ce qu'il est. Je suis aujourd'hui en sixième année et mes professeurs me reprochent souvent ma paresse. La vérité c'est que j'aime autant ma condition de sorcière que je ne la rejette. Alors je préfère faire la fête et endormir mes tourments en bonne compagnie. Dans l'ascension du monde magique, les prises ne sont pas toujours bien assurées, mais un regard vers mes plus proches amis me permet de continuer l'escalade entreprise. Ma plus grande angoisse réside dans leur abandon, les prises lâcheraient alors pour me laisser sombrer dans mes propres ténèbres.
« Toujours fixer la lumière, assurément. » me murmurais-je ce soir là avant de m'endormir, l'optimisme pour conditionnement.
La personne derrière l'écran.
✗ prénom/pseudo Julie/Dahrah :p
✗ âge 27 ans.
✗ où avez-vous connu le forum? Depuis longtemps, mais je n'avais jamais eu l'occasion de m'inscrire et là mon Lucain m'a trainé ici
✗ ce que vous aimez J'aime le rp, j'aime les tarés de ce forum encore plus maniaques du ship et des DC que moi, j'aime mon mari, j'aime aussi les cacahouètes, c'est le mal ces trucs là!!! J'aime mon chat et le souffle du vent, les Civil Wars et Jane Austen et trop d'autres trucs aussi. J'aime rire plus que tout. Rire c'est la vie, Julie la nouvelle philosophe...
✗ ce que vous n'aimez pas Je n'aime pas avoir chaud dans ma voiture, j'aime pas devoir me lever tous les jours à cause d'un réveil, j'aime pas manger de la viande ou du poisson, j'aime pas les préjugés même si comme tout le monde j'en ai, j'aime pas devoir attendre, j'aime pas le tricot et les sudokus, encore moins les mots-mêlés, j'aime pas non plus monter des meubles, je comprends rien et je me sens bête.
✗ un dernier mot?C'est passionnant tout ça non? :10: