+Son péché mignon? Le tiramisu. Mais depuis qu’il a découvert le chocolat chaud avec des chamallows, il ne s’en passe plus non plus.

+ C’est un très bon cuisinier, sa colocataire n’a jamais mis un pied dans la cuisine et ne compte pas en mettre un sans se faire réprimander

+ Il parle actuellement cinq langues: italien, français, anglais, espagnol et allemand

+ Sensible aux pleines lunes, il a un rituel assez conséquent autour de cela, à cause de douleurs horribles du à l’âge.

+Il a décidé de garder le nom de la librairie pour le fun. Même si dans son cas, ce n’est pas vraiment drôle.

+ Son amortentia se résume à l’odeur des lasagnes entrain de cuire, la noisette, et de livre anciens, à laquelle s'ajoute un parfum depuis quelques temps qu'il a du mal à deviner.

+ Il a toujours une montre à gousset appartenant à son grand-père maternel, qu’il ne quitte jamais.

+ On lui a déjà proposé d’être mannequin et même pianiste dans un groupe, il a tout simplement refusé, La popularité ne l’intéresse pas.

+ Il écrit un livre pour recenser les  grandes guerres sorcières.

« Ma il mio mistero è chiuso in me,
Il nome mio nessun saprà…. »

Une nuit de caresse, une nuit de tendresse. Une nuit qui marqua à jamais deux vies sans que l’on sache le pourquoi du comment.

Lorenzo Lucania était fils du ministre de la magie italien durant les années soixante. Le deuxième né d’une longue lignée de ministre et de sang-pur. De séjour en Sicile pour prendre du bon temps et gribouiller quelques croquis, le jeune homme avait rencontré une créature au sourire charmant et aux yeux d’une beauté sans pareille. La fille d’un agriculteur du coin, voilà qui fut l’objet de ses fantasmes pendant quelques jours et l’épouse qu’il espérait. Elle était belle cette jeune fille avec ses boucles blondes et ses éclats noisettes. Dans la douceur d’une nuit, Lorenzo fit d’elle sa femme physiquement. Ce fut sans se douter la tournure qu’allait prendre cet évènement de luxure.

Lorenzo retourna à Rome quelques semaines plus tard, en promettant à Olivia (car c’était son nom) de l’épouser à son retour. Amenant le projet sur la table, son frère ainé Rosario-Carlo eut un rire. Lui? Marié une jeune femme? Quelle plaisanterie! Cependant, en retournant à Sicile, Carlo  fit la rencontre de cette sublime demoiselle et en tomba fou amoureux. Ainsi commença la malédiction des Lucania

Evidemment, Lorenzo ayant déjà côtoyé la couche d’Olivia, le joli ventre de la jeune femme était déjà bien arrondi. Une chose qui déplut autant à son autre prétendant qu’à la famille Lucania. Alors Carlo tenta de la séduire, lui promettant mont et merveilles. Il allait devenir ministre à la mort de son père. Lorenzo lui n’aurait qu’un métier de suppléant. L’argent n’appâtait point la jeune femme au contraire de son père qui accepta la proposition de l’ainé. Alors la veille des noces, Olivia s’enfuit aux cotés de son amant vers le sud du pays. C’est à Naples que le jeune Rosario vit le jour.

Plusieurs mois de silence permettèrent à la jeune famille de s’installer et de prendre un terrain pour planter des noisetiers. Rosario apprit alors à faire ses premiers pas dans les champs. Pendant que son père s’occupait de ses arbres, sa mère cuisinait et s’occupait de la maisonnée. Malheureusement,  la vengeance vient souvent quand on ne l’attend pas…

Amer de s’être fait abandonné à l’autel par la femme qu’il désirait, Carlo joua de ses contacts plus ou moins frauduleux. Son but? Causer autant de honte à son frère cadet qu’il ne lui en avait fait. Alors dans la chaleur d’un soir, alors que le couple était endormi, une créature entra par la véranda. Entendant les pleurs de leur enfant, Olivia rejoint la chambre et prit le petit dans ses bras. Ce n’est quand elle remarqua du sang et son vêtement déchiré qu’elle comprit. Carlo avait agit.

Et il s’était vengé sur son enfant.

L’emmenant directement vers un médicomage, les constatations furent formelles. Rosario était destiné à souffrir sa vie entière de sa condition de lycanthrope. Cela bien qu’il n’avait que trois ans.

Alors chaque pleine lune, Olivia s’occupait de la fièvre de son enfant, avant d’installer un enclos dans la ferme pour éviter les dégâts. L’entendre hurler serrait le coeur de la jeune femme. Elle pleurait toute la nuit à chaude larmes dans les bras de son époux. Ils se retenaient mutuellement d’aller ouvrir la cage à l’animal, qui pourrait les contaminer.

Rosario reçut pourtant ses pouvoirs de sorciers peu de temps après. À 9 ans, le ventre creu, il réussit à se faire éviter pour atteindre le bocal de biscuits au-dessus de la cuisinière. Une chose qui rassura sa jeune mère; son fils se débrouillerait.

Les années passèrent et dans leur malheur, il y eut un bonheur. Carlo, dans son avarice, fut assassiné par un de ses contacts et par conséquent, la famille fut dans l’obligation de proposer son frère cadet au futur poste de ministre. Chose qu’il accepta, tout en stipulant vouloir garder sa ferme le temps que son père se retire. Heureusement pour lui, il y avait bien encore quelques années pour voir son fils grandir.

Ce fut Beauxbatons qui l’accueillit, bien que le couple n’était pas des plus rassurer. Comment Rosario pourrait vivre une vie d’étudiant normal dans sa condition? Ce fut la directrice qui les rassura et insista sur le fait que l’équipe enseignante prendrait les mesures nécessaires. Ce qui se fit.

Les années étudiante de Rosario furent de plus banales. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, il n’avait pas beaucoup d’ami. À vrai dire, il avait plus d’amies que d’amis. Une chose que beaucoup de garçons lui reprochèrent et l’embêtèrent à ce sujet. Seulement il avait souvent la protection de sa meilleure amie Luisa et de son groupe de copines. C’était un élève calme, très studieux. Chaque période du mois, il disparaissait, sans que ses amies ne soient vraiment au courant. Jusqu’à sa troisième année. Dès lors, les filles s’occupèrent de lui en conséquence à chaque crise de fièvres, chaque changement d’humeur et lui offrait de quoi le remettre d’aplomb (du gianduja majoritairement)

Jusqu’aux buses, Rosario se montra brillant, raflant souvent des points pour sa maison.  Il continuait d’avoir une amitié grandissante avec Luisa et étonnamment admirait un certain Silvio. Les deux garçons qui n’avaient pourtant rien en commun, se lançaient pourtant des regards. Au point que le jeune homme eut quelques doutes sur ses réels sentiments envers le sang-pur. Après tout, il était beau, charismatique, joueur de quidditch…le mec idéal.

Pourtant, l’été avant sa cinquième année ne fut pas des plus joyeux. Sa mère tomba extrêmement malade, son père en fut très attristé et se mit à boire. Rosario n’en parla presque pas.  De retour des vacances d’hiver, le jeune homme tomba dans une mélancolie assez prenante.  Une dépression qui le rendit bien plus agressif que d’habitude et le fit crier sur ses propres amis. Lorsque Luisa découvrit la vérité, elle et ses amies prirent encore plus soin de leur petit Ross. Une attention que le jeune homme eut du mal à accepter, malgré tout. Pourtant, deux semaines hors de chez son père en été lui fit comprendre que sa famille était à présent ailleurs.

L’été de sa sixième année Lorenzo fut envoyé à St Mangouste et la garde de Rosario fut obtenue par ses grands-parents paternels, bien que ses grands-parents maternels insistèrent pour s’en occuper également. Au final, le jeune homme passa bien plus de temps auprès de sa meilleure amie et sa famille qu’auprès de sa propre lignée.

Une fois les aspics effectués,  l’italien fut pris en charge par son grand-père paternel, ministre de la magie pour le former à sa future voie. La culpabilité du vieil homme envers cet enfant qui n’avait rien fait était très présente et c’est donc sans mépris qu’il le laissa se former auprès du service de coopération internationale. Jusqu’à ses 25 ans, Rosario explora le monde et pratiqua les langues qu’il avait apprises durant son cursus. Il se balada en France, en Espagne, en suisse, en Allemagne et bien sûr en Angleterre. Nomade, il préférait cependant le confort de chez Luisa qui devint rapidement sa colocataire à Rome.  Il rencontra des hommes et des femmes avec qui il eut des aventures d’un soir ou plus.

Entre temps, Luisa, devenue photographe, le fit un peu sortir, rencontrer des gens quand il était à Rome, jusqu’à revoir Silvio. Une deuxième rencontre qui finit dans l’appartement du loup-garou. Ainsi commença une des étapes les plus hardies du jeune premier. Ils se rendirent compte tout deux de leur attirance réciproque quand ils étaient adolescents. Cependant, Silvio avait des travers et des blessures que même Rosario ne pouvait guérir. Pourtant, il s’efforçait. Il surveillait ses consommations, veillait sur lui dans ses périodes de désintoxication. Le joueur de quidditch qu’était devenu Silvio semblait prendre un tournant honorable…mais la malédiction des Lucania n’était pas loin.

Un soir de 1987, Rosario revenait d’une longue mission à Londres. Une ville qu’il adorait et prenait du plaisir à visiter souvent.  On venait alors de lui proposer de vivre au sein de la capitale pour une durée indéterminée. Evidemment, il devait en discuter avec son partenaire qui voyageait également beaucoup.

Alors que la porte s’ouvrait sur le petit appartement qu’il avait pris avec son désormais petit ami, voilà qu’il trouvait des vêtements sur le sol, des verres de vins à moitié vide, de la poudre blanche sur la table basse. Il avança alors jusqu’à la chambre et tomba …sur son petit ami entrain d’épouser les formes d’une jeune femme. Sans écouter les excuses supposés du sportif, Rosario prit ses affaires et quitta l’appartement.

Deux semaines plus tard, c’est à Londres en compagnie de Luisa que le jeune italien déposait ses valises. Travaillant toujours au ministère, il vécut pendant 10 ans la montée de Voldemort, la mort de Dumbledore, la prophétie, bref tout ce que la politique anglaise avait à lui apporter. Manipulé par Greyback qui lui promettait alors une meilleure vie dans cette condition qu’était la sienne, il finit par résister. L’italien porte cependant des séquelles qui l’ont poussé à se tourner vers une activité plus calme depuis quelques mois: la direction d’une librairie.

Aujourd’hui, Rosario vend des livres, conseille ses clients et tente de vivre une vie normale….jusqu’à ce que la malédiction de sa famille ne retombe sur lui à nouveau.