La langue maternelle de Dónal n’est pas l’anglais mais le gaélique et ça s’entend, surtout quand il s’énerve. Il lui arrive par ailleurs d’utiliser cette langue quand il écrit pour lui-même ou pour jurer. Il parle couramment l’Anglais, l’Espagnol et le Sanskrit.


Dónal est animagus  Oncille, un petit félin sauvage d’Amérique du Sud. Quand il a su que les Maraudeurs avaient réussi à maîtriser ce pouvoir qui le passionnait avant même leurs ASPICs, il s’est beaucoup documenté sur la question. Il lui a fallu plusieurs années et l’aide d’un membre de l’Expédition pour arriver à ce pouvoir. Il s’est enregistré auprès du Ministère de la Magie en revenant en Angleterre comme le demande la loi.


Il adore son fils, dont il souffre d’être séparé. Il y a des photos de lui dans les serres et sur son bureau de Professeur. Il espère secrètement pouvoir le faire venir à Poudlard quand il aura l’âge mais sait déjà que la mère ne sera pas d’accord, ce qui l’agace un peu.


Bien que de Sang Pur, Dónal n’est pas riche. Son château en Irlande a certes des tableaux qui bougent et des passages secrets plus anciens que le temps lui-même, mais le toit fuit, toute une aile est fermée pour faire des économies de chauffage et il les elfes de maison ont été vendus longtemps avant la naissance de son père. Il n’y met quasi jamais les pieds, l’endroit lui rappelant le massacre de sa famille.


Il est prudent politiquement et évite de parler des Guerres Magiques. Beaucoup de gens connaissant son parcours s’étonnent d’ailleurs du silence ou de la légèreté qu’il met autour de ce qu’il s’est passé pour ses proches. Il ne montre pas de chagrin. Cela ne veut pas dire qu’il n’en a pas mais qu’il est plus secret qu’il ne le laisse paraitre.


A Poudlard, au vue de ses nombreuses bêtises, une pétition avait circulé pour qu’on le mette à Gryffondor au lieu de faire perdre des points aux sages serdaigles. Il a toujours la pétition qu’il a encadré et mise sur son mur à la place de son diplôme qui, lui, est à la banque.

J’ai commencé mon cursus magique à Poudlard, promotion 1967 – dans la maison Serdaigle. Cette période de ma vie a fait que j’ai pu côtoyer nombre de personnalités de la première guerre sorcière, notamment Madame Lestrange, de 4 ans mon aînée mais aussi ceux surnommés les Maraudeurs, de trois ans mes cadets. Je n’ai, à cette époque, pris parti pour personne, occupé à ma propre vie d’adolescent.

En 3ème année j’ai postulé pour être attrapeur dans l’équipe de Quidditch mais je n’ai pas été retenu. J’ai pu cependant y jouer en tant que poursuiveur entre ma 4ème  et ma 7ème année.

Mon score trop bas en ASPICs de Défense contre les forces du mal m’ayant fermé les portes de Sainte Mangouste où je souhaitais alors pourtant étudier pour devenir Médicomage, je pris le chemin de l’Université Sorcière d’Eire (USE) pour me spécialiser en Botanique dans le but de devenir potionniste de soins et avoir une passerelle par ce biais-là.

L’émergence de la Première Guerre sorcière eut pour effet l’exécution de toute ma famille qui avait refusé de prêter allégeance à Celui Dont Ne Prononce Pas Le Nom. Le massacre avait pour but avoué de faire un exemple d’une famille de Sangs Purs peu influente pour éviter que d’autres plus puissantes ne le refusent à son tour. Le stratagème ayant fonctionné et étant à Poudlard à cette période, j’ai pu m’en sortir vivant.

En effet, dans les années 70 et suivantes, je suis parti étudier les plantes magiques d’Amérique du Sud, dans l’Expédition dite de l’Oriflamme qui regroupait un certain nombre de chercheurs européens, archéologues magiques, historiens de la magie, botanistes, baguettistes et magico-paléonthologues. Je fis mon mémoire de recherche et ma thèse sur l’influence du degré d’hydrométrie sur l’efficacité magique du pollen de Caularthron d’Amazonie. J’y restais jusqu’en 1985 soit après la fin de la Première Guerre à laquelle je n’ai donc pas participé.

Nationalité : Irlandaise
Né le : 8 février 1956 en Irlande – deuxième fils de la famille Hyland après Fintan né en 1951.
Père : Murtagh Hyland – sorcier de sang pur ayant fait ses études à Poudlard (Gryffondor), propriétaire terrien (Ile de la Vache Blanche)
Mère : Muire Hyland – sorcière de sang pur ayant fait ses études à Poudlard (Poufsouffle), femme au foyer
Frère ainé : Fintan Hyland – sorcier de sang pur ayant fait ses études à Poudlard (Gryffondor), travaillant avec son père
Belle sœur : Sibeal Hyland née Hannigen – sorcière de sang mêlé ayant fait ses études à Poudlard (Serdaigle) – assistante comptable.


Situation Familiale Marié à Madame Sakish Narang, sang mêlée, indienne, en Août 1991 à Armitsar en Inde et divorcé en septembre 1996 à Armitsar, en Inde. De cette union est né en janvier 1993 leur fils unique Mukesh Steafán Hyland-Narang. Le jeune Mukesh possède la double nationalité indienne et irlandaise et vit la plupart de l’année auprès de sa mère à Armitsar. Il voit son père l’été et parfois pour les fêtes de fin d’année. Une pension alimentaire est versée à l’amiable par Monsieur Hyland à Madame Narang chaque mois.


Situation de la conjointe : Madame Narang travaille à l’Ambassade Magique en Inde en qualité de traductrice de différents dialectes avec l’anglais dans le cadre du service des relations des Commonwealth. Elle est de sorcière, de sang mêlé, d’une famille de classe moyenne de la ville d’Armitsar. En 1994, elle s’est remise en couple avec un de ses collègues, Monsieur Anantha Kumar sans pour autant l’épouser.

Situation de l’enfant : Mukesh Steafán Hyland-Narang est actuellement âgé de cinq ans. Il est scolarisé dans l’école maternelle privée anglaise de la ville. Il n’a pas montré de signe de magie pour le moment, ce qui n’est en rien inquiétant vu son jeune âge.

Le jeune Hyland est un membre actif de l’expédition et ses connaissances empiriques et théoriques sur les plantes sont d’une grande aide. Travailleur et motivé, il s’adapte parfaitement à la vie en pleine nature et a démontré une logique et un sens de l’observation qui en font un très bon asset pour le groupe. Cependant, il a tendance à parfois oublier qu’on ne comprend pas toujours aussi vite que lui. Il manque parfois de pédagogie et de maturité, quittant le groupe sans prévenir à la recherche d’une plante pour ne revenir que plusieurs heures plus tard. Courageux, il a été noté une propension à se porter à la rescousse des autres au mépris des règles élémentaires de sécurité personnelle. Cependant, ces défauts sont corrigeables et à mettre sur l’extrême jeunesse du concerné dont le travail académique, lui, est sans faille. On est d’ailleurs étonnés de sa rigueur scientifique sur ses travaux quand il en manque de façon si criante le reste du temps. Dans l’ensemble, un bon élément, dont l’enthousiasme et la joie de vivre sont un réel atout.

Monsieur Hyland semble préférer de loin les ragots et les salles de pause aux études en cours. Bien que très compétent lors des expéditions, il se montre peu intéressé par le travail de paillasse et a été plusieurs fois rappelé à l’ordre pour des absences ou des retards injustifiés. Il est cependant à noter que son travail académique a été correct et qu’il n’a pas une fois fourni de raison suffisante pour son éviction. Ses travaux sont rigoureux et sourcés et il n’est qu’à déplorer une certaine immaturité dans son positionnement en tant que professionnel.

Monsieur Hyland montre une expertise certaine de son sujet. Si ses premiers cours ont montré une carence en pédagogie, il a su se renseigner et renforcer ses compétences. Il est actuellement fort apprécié autant de ses étudiants que de ses collègues. Ses cours sont parfois peu académiques mais ont prouvé leur efficacité dans l’apprentissage des notions fondamentales demandées pour l’exercice de ses fonctions. Il semble s’épanouir dans cette profession et nous regrettons que ses affaires personnelles ne le forcent à quitter l’établissement. Nous recommandons par la présente chaleureusement sa candidature à tout poste similaire auquel il pourrait aspirer.

Monsieur Woodston,

Je me permets de vous contacter suite à l’annonce de votre recherche d’un Professeur de Botanique dans le cadre du renouvellement de l’équipe Professorale de Poudlard après les événements tragiques de l’année passée.

Ayant moi-même fait mes études dans cette prestigieuse institution, dans la maison Serdaigle, j’ai à cœur de poursuivre l’œuvre de ses valeureux fondateurs et des non moins importants sorciers qui se sont succédés à sa tête, Monsieur Dumbledore n’en était pas le moindre. Je suis familier avec le château, ses spécificités, ses dangers ainsi que du niveau d’excellence que vous attendez de la part de l’équipe professorale qui la compose.

Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai pour les étudiants la sollicitude presque maternelle qu’avait la regrettée Professeur Chourave dont l’annonce du décès m’a profondément marqué mais, fort d’une expérience de six ans en tant que professeur en Inde, j’ai pu améliorer ma dialectique ainsi que mes compétences pédagogiques, complétant ainsi mes connaissances extensives des plantes d’Europe et d’ailleurs.

Titulaire d’un doctorat de Botanique Appliquée décroché dans l’Université Sorcière d’Eire – USE – autour des effets de l’hydrométrie sur les propriétés magiques du pollen d’une plante endémique d’Amazonie, j’ai également effectué un travail de recherche sur certaines algues de la mer d’Irlande, qui, à défaut d’avoir débouchées sur des découvertes extraordinaires ont fait l’objet de trois publications scientifiques que vous trouverez en index.

Toutefois, il m’est rapidement apparu que mon amour pour la botanique devait comporter une forme de partage et c’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers l’enseignement. L’absence de préjugés et l’enthousiasme parfois débridé des adolescents est quelque chose que je trouve fascinant et je serai heureux de pouvoir, à mon niveau, les guider dans cette période difficile de la vie qu’est la découverte du monde adulte en leur inculquant les méthodes et les connaissances dont ils auront besoin pour devenir des membres actifs de notre société.

Je suis, bien évidemment, au courant des événements qui se sont déroulés les dernières années et ait conscience des traumatismes et difficultés rencontrés à la fois par les jeunes qui ont dû subir l’attaque et le château en lui-même. Bien que n’ayant pas participé aux Grandes Guerres, ma loyauté va avant tout aux pierres qui m’ont vues grandir et je peux vous garantir que vous aurez, a l’instant où je poserai le pied dans le Domaine de Poudlard, toute ma loyauté, aussi longtemps que je pourrais être certain que votre politique est dans l’intérêt de tous les élèves doués de magie, quelles que soient leur origine, leur ethnie, leur famille magique ou leur maison.

Restant à votre disposition pour tout renseignement dont vous pourriez avoir l’usage, que ce soit par hibou, cheminée ou en vis-à-vis, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur Woodston, l’expression de mes salutations les plus sincères.

Dónal Risteard Hyland