Un rendez-arrangé, qui arrange personne feat Ginny

Alors qu'Harry était en train d'aider Sirius à rénover le Square Grimmauld et à se remettre du fait que Sirius avait prit la décision de l'adopter, il reçu la visite d'un petit hibou. Cela faisait un long moment qu'il n'avait pas vu cette petite créature.

"Coquecigrue!"

Dit-il en ouvrait la fenêtre ou voletait le mini-hibou. Le jeune Potter alla le montrer à Sirius. C'était ce dernier qui l'avait offert à Ronald, étant donné qu'il avait fait disparaître son ancien animal de compagnie. Pendant que l'animal en question tournait autour de Sirius, sûrement qu'il l'avait reconnu, Harry lu le message écrit sur un miniscule bout de papier. Il ne fallait pas trop lui demander, un simple petit rouleau de parchemin était beaucoup trop gros pour lui. C'était bel et bien une lettre de Ron, qui l'invitait à le rejoindre au Terrier. Cela faisait un bon moment qu'ils ne s'étaient pas vu et qu'ils étaient dû pour se voir. La panique prit un peu Harry. Aller au Terrier, cela voulait dire voir Ginny. Non, il était encore trop tôt. Cela faisait bien trop longtemps qu'Hermione lui avait dit d'aller la voir, d'aller lui parler, mais il ne pouvait pas. Il n'était pas prêt.

Sirius avait bien vu que l'ancien attrapeur n'était pas bien. Que quelque chose clochait avec cette lettre. Il l'encouragea donc d'aller voir Ron. Après tout, il y avait beaucoup de chance que Ginny soit encore à Poudlard, peu d'élèves quittaient pour les vacances de Pâques. Il avait bien raison. Après tout, il l'Avait bien vu que l;a plupart des élèves restaient à Pâques pour les visites à Pré-Au-Lard, pour avancer dans leurs études et préparation d'examens. Alors les chances qu'il croise la jolie rousse était assez mince. Il répondit donc à son meilleur ami par la positive. Samedi il sera là, comme c'était prévu. Par contre, quelque chose lui disait qu'il allait probablement regretter d'aller lui rendre visite.

Lorsque la journée fut venu. Le jeune Potter souhaita bonne journée à son père adoptif et quitta la demeure pour pouvoir transplanter à l'extérieur. Lorsqu'il arriva au Terrier. Une partie de sa nervosité le quitta. Quelque chose au Terrier lui rappelait toute la chaleur qu'il avait vécu, le bien-être. Il s'était toujours sentit en sécurité et toujours le bienvenue. Il regrettait de ne pas avoir prit un peu plus de temps pour se préparer et prendre un peu plus soin de lui. Sûrement que Molly allait lui faire une remarque. Il toqua à la porte et attendit qu'on lui ouvre. C'était étrangement calme pour le Terrier. Comme s'il y avait personne à la maison. Sûrement qu'il y avait juste Ron et que les autres étaient sortis.

Mais lorsque la porte s'ouvrit, son sang se glaça dans ses veines, sa respiration s'arrêta. Elle était là, devant ses yeux. Il ne l'avait pas vu depuis sa dernière visite au Terrier.

Ginny lui ouvrit la porte. Pas qu'il était réellement surpris de la voir, mais il ne s'y attendait pas. C'était Pâques et il était convaincu qu'elle serait rester à Poudlard pour préparer ses derniers examens, qui devaient arriver à grands pas. alors la voir là était étonnant. Harry perdit la capacité de parler. Pourquoi il manquait de courage devant la jeune Weasley. Pourtant, il avait affronté Voldemort plus qu'un fois et il ne s'était jamais figé devant lui et maintenant qu'il se tenait devant elle, il se sentait vulnérable. C'était assez contradictoire de penser tout cela. Il ne fallait tout de même pas oublier que les histoires de filles n'avaient jamais été la force du jeune Potter. Il ne les comprendrait jamais. Il avait bien qu'Hermione qu'il arrivait à comprendre, car un lien particulier les liaient. Justement, est-ce qu'elle avait quelque chose à voir dans cette histoire? Est-ce qu'elle s'était mit de paire avec Ron pour lui jouer un impasse? Si c'était el cas, il allait lui en glisser un mot dès qu'il en aurait la chance.

"Ron m'a invité..."

Dit-il en étant incapable de garde son regard dans celui de Ginny. Son coeur battait terriblement fort. Elle semblait en colère et avec raison. La dernière dois qu'ils s'étaient vu, c'était à cet endroit même alors qu'il mettait fin, de nouveau, à leur histoire. Chose qu'il regrettait depuis le moment qu'il avait quitté les lieux. SEs sentiments pour la sorcière était encore très fort, mais elle devait le détester. Ginny était tout de même rancunière à certains niveaux. Cela ne sera pas une bataille facile.

"Est-ce qu'il est là?"

Dit-il en regardant dans la cuisine. Aucune trace de son meilleur ami. Il serait sûrement arriver en descendant les marches quatre à quatre pour le rejoindre, mais la maison semblait visiblement trop calme. Molly n'était pas dans sa cuisine, comme à l'habitude et Arthur n'était pas non plus dans son cabanon près de la maison.

Plus il y pensait, plus il se disait que Ron et Hermione avaient du préparer un piège. Non, pas Hermione. Elle n'aurait pas choisi le Terrier. Ce n'était pas un terrain neutre, elle aurait plutôt choisir un endroit où tous les deux devraient garder leurs sangs froids et rester calme. Comme le Chaudron Baveur ou les Trois Balais. Si le jeune Potter possédait un tic, c'est là qu'on aurait pu bien le voir, mais il essayait de rester calme le plus possible. Il ne voulait pas montrer qu'il était perturber par tout cela, malgré que dans sa tête, ça n'arrêtait pas de tourner : ses pensées, ses sentiments et ses souvenirs... C'était difficile en ce moment. Il avait redouter leurs retrouvailles depuis bien trop longtemps, il devait s'affronter, ils ne pouvaient plus attendre. Alors, tant qu'à être là, c'était le temps de s'expliquer.

"Je peu entrer?"

Demanda Harry après un petit moment en silence.

Alors Ron devait être là et il ne semblait pas y être. Est-ce que c'était une idée sordide venant de lui et Hermione pour qu'ils se retrouvent ensemble pour discuter? Ou du moins essayer de mettre les points sur les "i". Harry en ce moment les détestait un et l'autre. Si c'était vraiment le but, ils auraient pu être moins subtile. Car pour l'instant, il n'était pas dans le bon état mental pour avoir une discussion ouverte avec Ginny. D'ailleurs, elle semblait avoir du ressentiment contre lui. Dans sa façon de lui répondre et les termes qu'elle utilisait pour le désigner. Certes, elle pouvait être en colère, mais à ce point?

Cependant, il eut un quelque chose dans ses paroles qui lui fit avoir un genre de vertige. Il était ici chez lui. Molly ne pardonnerait pas à sa propre fille de l'avoir laisser à l'extérieur. Alors, tous ses pensées qu'il avait eut sur les Weasley n'était pas fondé. Il s'était imaginé des scénarios... Lui qui se disait que les Weasley le détestait pour ce qu'il avait fait à leur fille unique. Il était mal à l'aise.

Tout deux eut le même réflexe lorsque le bruit métallique se fit entendre. Ginny s'exclama, le laissant dans l'incompréhension dans l'entrée, seul. Il entra donc dans la demeure, en prenant bien évidemment le soin de refermer la porte derrière lui. La chaleur du Terrier le frappa. Il avait oublié à quel point il se sentait bien ici. Il y avait un petit quelque chose qui l'avait toujours réconforté. Est-ce que c'était parce que c'était le premier endroit magique, outre Poudlard, qu'il avait visiter et qu'il y avait toujours été le bienvenu? L'endroit où l'amour d'une famille se ressentait et où il avait l'impression d'être quelqu'un de normal? Il ne comprenait pas tout ce qu'il ressentait en ce moment. Quelque chose se passait dernièrement et il n'était pas sûr d'être en mesure de tout comprendre ce qui lui arrivait.

Le jeune Potter arriva que quelques secondes dans la cuisine après Ginny. La cuisine était dans un état qu'il n'avait jamais vu. Normalement elle était propre et bien rangé, mais là. Il y avait du popcorn partout, un liquide brun qui coulait sur les murs, le chaudron qui était brûlé. Rien n'allait. Si la mère Weasley voyait la cuisine dans cette état, Ginny serait dans le pétrin. Sans oublié l'eau qui coulait du plafond et qui trempa les deux jeunes Gryffondor du même coup. L'Auror ne savait plus trop quoi dire ou faire. Il était figé sur place, se demandant par où ils pouvaient commencer à tout nettoyer. Souhaitant que Molly n'arrive pas dans les prochaines minutes.

Puis, Ginny éclata de rire. Cela fit un effet de couteau dans le coeur d'Harry. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas été avec la jeune rousse. Son coeur se serra. Il avait oublié à quel point cela sonnait comme une mélodie dans ses oreilles­. Bien qu'elle ait l'air dépassé par la situation, toute mouillée, sachant que Molly allait vouloir lui arracher la tête, elle était plus jolie qu'il ne se rappelait. Ginny était si parfaite à ses yeux.

"Je crois qu'on devrait se mettre au nettoyage. Je crois pas qu'un seul "Récurvite" pourrait être suffisant."

Dit-il avec un petit rire. Il posa sa main sur l'épaule de la jeune Weasley. Pourquoi il avait fait cela? Comme s'il voulait envoyer du courage à la jeune femme, mais il se trouvait tellement idiot. La toucher comme ça comme si de rien n'était. elle allait sûrement lui arracher le bras.

"D'ailleurs, comme on arrête l'eau?"

Demanda Harry tout en retirant sa main de l'épaule de Ginny. Il avait oublié comment sa peau était douche. Il leva la tête, ses cheveux étaient maintenant plaqué contre sa tête, de l'eau dans ses lunettes, en regardant le plafond. Il était étonné de tout ce qui pouvait se produire dans une cuisine de sorciers. Il ignorait réellement tout ce qu'on pouvait y faire.