| Sujet: Adonis R. Kinney ♥ "j'aurais aimé être un personnage de la Traviata" Lun 27 Sep - 20:16 | |
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| NOM : Kinney PRÉNOM(S) : Adonis Rafael DATE DE NAISSANCE/ÂGE : Un 17 juin / 24 ans PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR : Matt Gordon GROUPE SOUHAITE : Ministère PV/SCENARIO : Non DOUBLE-COMPTE : Non SIGNES PARTICULIERS : Est bisexuel mais préfère largement les hommes. PATRONUS : Un renard EPOUVANTARD : Son père
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Histoire : IT WILL BE THE GREATEST DAY OF YOUR LIFE
« Adonis, Adonis ! Répond moi je t'en supplie ! Adonis ! » Étendu de tout mon long sur le sol froid du parking sous terrain de l'école, j'entendais une voix lointaine m'appeler. Je voulais lui répondre mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Était ce à cause de cette douleur violente à la tête ? Je ne comprenais plus ce qui se passait, je ne savais même plus où j'étais ni pourquoi j'étais ici. Mon corps entier me faisait mal, et je le perdais petit à petit, sombrant dans le noir le plus total. « Adonis ! Non, non,non ... ». Je la connaissais cette voix, j'en étais certain mais je n'arrivais plus à mettre de visage aux sons, je n'arrivais plus à rien, et je sombrais dans ce noir, cette léthargie. Conscient sans l'être.
« Ce soir va être le plus beau de notre vie Ad' ! ». Je me tournais la tête vers Meg', ma meilleure amie, et lui sourit avec amusement. « Tu parles, aller à un bal de moldus. ». « Ouais mais on y sera tous les deux ; t'aurais préféré rester dans ta chambre à mater porno-magie ? Et puis, fais le pour lui, pour mieux le connaître ! ». J'éclatais de rire en me reconcentrant sur la route, tournant pour entrer dans le parking sous terrain de notre école. Sortant de la voiture volée dans la ville, je marchais rapidement jusqu'à la portière passager pour aider Mégane à descendre. « T'es pas si moche finalement. » Je lui tirais la langue ; bien sûr qu'elle n'était pas moche, c'était la plus belle des filles de Poudlard pour moi et ce soir, coiffée et maquillée dans sa belle robe rose pâle, elle avait l'air d'une princesse. Nous étions tous les deux des sorciers, en quatrième année à Poudlard, et tous les deux élèves de Serdaigle. Je venais d'une famille de sang pur et elle aussi ; ce soir, c'était un jeu, un parcours découverte organisé par un élève de dernière année à Poudlard, un sang de bourbe. Ce qu'il voulait, c'était que je découvre un peu plus son univers, le monde des moldus … j'aurais tout fait pour lui tellement j'en étais amoureux et ce soir, aussi stupide et excitant que cela pouvait paraître, je m'étais embarqué tête baissée dans une sortie chez les moldus, à un bal. J'espère au moins qu'il serait là, qu'il ne s'était pas foutu de moi. « Adonis ? Tu dors ? » Meg' était déjà devant les escaliers, me tendant la main pour m'emmener jusqu'à la salle où le bal allait se dérouler.
« Poussez vous, laissez nous passer. Est ce qu'il est allergique à un médicament ? » « Non, enfin je... je ne sais pas ! » « Avez vous prévenu ses parents ? » « Pas encore, je … je le fais. » « Vous le ferez dans l'ambulance. » Les voix fermes et pressées des ambulanciers se mêlaient à celle paniquée que j'entendais déjà tout à l'heure. Il y avait un bouhaha derrière nous, comme s'il y avait une foule autours de nous. Je l'entendais mais pas distinctement. On me porte je crois, pour me mettre sur ce qui semblait être un lit ; tout cela était floue, je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, les odeurs ne me disaient rien sur la situation et les sons étaient tellement confus qu'il m'était impossible de réfléchir, de faire le vide en moi. De nouveau un son inconnu, comme une sirène … je me déplaçais, on me déplaçais. J'aurais voulu crier, demander à ces gens de s'arrêter, de me dire ce qu'il se passait. « Adonis, je reste avec toi, tout va bien se passer. Adonis, sert moi la main si tu m'entends. » La main ? Quelle main ? Je n'en sentais aucune dans les miennes ; je ne sentais même pas mes propres mains. Et pourquoi est ce que j'entendais pleurer ?
La salle de bal était vraiment bondée. Les garçons en costumes faisaient danser les filles en robes de bal qui auraient fait pleurer de jalousie Cendrillon, la musique aux consonances à fond résonnait, donnant le rythme ; quelques uns avaient discrètement renversé le contenu de bouteilles de vodka dans ce qui devait servir de boisson dans cette fête non alcoolisé et beaucoup des élèves de dernière année commencés à être saoul. Bref,une soirée banale … mais pas pour moi. Je regardais avec des yeux à moitié curieux à moitié émerveillé cet univers radicalement différent du miens … Que se soit la musique, les boissons ou le style vestimentaire? Je pris la main de Még pour l'emmener sur la piste, aux milieu des autres qui me regardaient comme si j'étais l'un des leurs. En plus, Még à mes côtés, je me sentais invincible, j'avais l'impression de faire partit de son monde. Mon regard parcourait l'assemblée d'élèves, cherchant avec espoir la personne qui aurait pu être mon prince charmant. Il n'était pas là, ce qui me fit grimacer... il n'était pas venu, je m'y attendais, il était souvent comme ça. Il ne voyait pas les choses de la même façon que moi et peut être n'en avait il simplement rien à faire de moi. Mais la vérité, c'est que j'aurais tout donné pour qu'il soit là. « Je rentre chez moi, on se voit demain ok ? ». Je glissais ces quelques mots à l'oreille de Még qui me répondit par un hochement de tête avant de se jeter dans les bras d'un brun aux gros muscles qui lui faisait de l'oeil depuis tout à l'heure. Elle semblait tellement à l'aise contrairement à moi ! Comme une vraie moldue.
« Je suis désolée monsieur, mais vous ne pouvez pas entrer, vous n'êtes pas un membre de sa famille. » déclara l'infirmière d'un ton ferme, mains sur les hanches. « Il faut que je reste avec lui, il a besoin de moi. » « Il a surtout besoin de soins, on va le transférer au bloc immédiatement … monsieur, s'il vous plait, lâchez lui la main. ». La voix forte se changea en chuchotement » Nous allons le transférer à l'hôpital Sainte Mangouste. Sa blessure paraît plutôt grave et la magie le sauvera au contraire des moldus. Nous avons prévenu Madame Kinney ; elle ne veut pas de vous à ses côtés. » Sans la sentir, je su qu'il m'avait lâché la main, je ne ressentais même pas la peur. Derrière mes pupilles closes, je voyais de petites lumières qui clignotaient. Je n'avais même plus mal, je ne sentais plus rien en fait. « Adonis... je … sois fort. » Sa voix était lointaine, un murmure, elle s'éloignait de moi ... Je relâchais tous mes efforts et sombrait totalement dans le coma.
Sourire aux lèvres, je descendais les marches menant au parking. On pouvait toujours entendre la musique qui était passée aux slow ; c'était pour ça que j'étais partis. J'aimais Még, mais pas comme elle l'aurait voulu ; lui donner l'espace de quelques minutes ce qu'elle voulait n'était pas bon pour elle ; elle méritait quelqu'un d'autre. Tête baissée, je ne vis pas la personne arriver derrière moi, cachée derrière une voiture. Elle me prit la main et me tira vers elle, me faisant tourner pour lui faire face. Mon coeur manqua un battement quand je reconnu les traits de Brian, Brian Johnson, l'homme dont j'étais amoureux. « Brian, mais … qu'est ce que tu fais là ? ». Il portait un costume de marque noir et une écharpe de soi blanche autours du cou … il était vraiment magnifique, ce soir plus que jamais ; et il avait ce sourire sur les lèvres, celui qu'il a quand il fait un truc auquel personne ne s'attend. Il ne disait pas un mot. Posant ma main sur son épaule, je continuais en le taquinant « Je pensais que tu n'allais pas venir.. ». Il eut un rire en posant sa main sur ma hanche et ses lèvres sur les miennes. « Je voulais voir comment t'en sortais. Et je voulais la jouer film d'amour moldus … tu m'accordes cette danse ? ». Je baissais la tête, le rouge me montant un peu aux joues et commençais à danser sur le son de la musique résonnant dans le parking. On était là, tous les deux, à rigoler, à se regarder, à danser … une symbiose qu'il n'y avait encore jamais eu entre nous. « C'est le plus beau jour de ma vie … et c'est grâce à toi Brian ». « Tu as toujours été ridiculement romantique. » Ses lèvres se posèrent une nouvelle fois sur les miennes tandis que la chanson prenait fin. Je maudissais ce chanteur de ne pas l'avoir fait duré encore deux minutes de plus. J'aurais pu crever dans ses bras tellement je m'y sentais bien. « Je t'aime, Brian Johnson ». Pas de réponse de sa part, il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait … mais dans ses yeux, j'eus ma réponse. On continuait à danser en chantant les paroles de ce slow, rigolant les yeux dans les yeux. Brian enleva son écharpe pour la mettre autour de mon cou et m'amena jusqu'à sa voiture, sur laquelle je prenais appui. Il m'embrassa de nouveau et souffla dans le creux de mon oreille « A tout à l'heure » avant de remonter dans sa voiture. Je le regardais avec des yeux pleins d'étoiles, faisant quelques pas pour m'en aller puis finit par lui tourner entièrement le dos pour retourner à ma voiture, rigolant doucement, comme un enfant. Je ne savais pas qu'il me regardais dans son rétroviseur mais j'entendis une nouvelle fois sa voix, criant mon nom avec effroi « ADONIS !». Ensuite, tout se passa très vite, je me retournais pour voir son visage mais ce fut celui de trois jeunes moldus que j'apperçus. L'un d'eux tenait une batte de baseball dans la main et me donna un coup violent à la tête, me traîtant de sale PD. Sonné, je n'entendis pas Brian arriver en courant, hurlant un sortilège de stupéfix pour qu'on arrête de me tabasser. Il pleurait, il hurlait à l'aide, mon nom … … « Adonis, Adonis ! Répond moi je t'en supplie ! Adonis ! » Étendu de tout mon long sur le sol froid du parking sous terrain de l'école, j'entendais une voix lointaine m'appeler. Je voulais lui répondre mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Était ce à cause de cette douleur violente à la tête ? Je ne comprenais plus ce qui se passait, je ne savais même plus où j'étais ni pourquoi j'étais ici. Mon corps entier me faisait mal, et je le perdais petit à petit, sombrant dans le noir le plus total. « Adonis ! Non, non,non ... ». Je la connaissais cette voix, j'en étais certain mais je n'arrivais plus à mettre de visage aux sons, je n'arrivais plus à rien, et je sombrais dans ce noir, cette léthargie. Conscient sans l'être. Le monde moldus n'était pas fait pour moi, il était trop violent, trop injuste. Les moldus ne s'aiment pas entre eux, comment réagiraient ils si les sorciers faisaient leur coming out ?
Caractère : »J'ai réussi à faire succomber la déesse de l'amour. » La légende d'Adonis raconte l'histoire d'un demi dieu, connu pour sa grande beauté et ayant fait succomber la déesse de l'amour, Aphrodite. Monsieur et Madame Kinney ne savaient donc pas encore à quel point le choix de ce prénom pour leur fils allait être judicieux.
Adonis est sûrement une des personnes les plus détestables que cette terre ait portée. Sans être une personne méchante et avide de vengeance comme les mangemorts, le beau fonctionnaire s'amuse d'une façon qui, au final, ne réjouit que lui. Imbus de lui même, narcissique et arriviste, la vie d'Adonis n'est tournée que vers une seule chose : lui même. Attiré par l'argent, le luxe et la notoriété, Adonis aime tirer profit de toute les situations. Il est donc assez risqué de lui faire confiance. Si l'herbe lui parait plus verte dans le champ d'à côté, il traversera la cloison sans aucun remord, laissant ses amis, coéquipiers et autres sur le carreau. Connaître sa position face au prince des ténèbres et l'ordre du phénix est donc impossible ; tout dépend du contexte et de quel clan aura l'avantage sur l'autre. Sa position au ministère est donc très avantageuse pour son petit buisiness personnel, visant à faire de lui une personne puissante. ( Il travaille actuellement dans la partie défense du gouvernement magique et accepte les pots de vin. )
Du point de vue coeur, si Adonis était un péché, il serait naturellement la luxure. Incapable de resté fidèle à une personne plus de deux jours, il enchaîne les conquêtes sans se soucier de tous les problèmes de sentiments. Comme il se plait à le dire souvent, il ne croit pas en l'amour … ce qui n'est pas totalement vrai. Qu'est ce qui pousse une personne à vivre dans autant de débauche ? Un coeur brisé il y a de nombreuses années. Depuis, impossible de lui parler d'amour sans qu'il ne vous rit au nez et vous renvoi paitre avec une remarque sarcastique.
Dernière édition par Adonis R. Kinney le Lun 27 Sep - 21:43, édité 7 fois |
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