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 Fruto Prohibido [fe William]

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MessageSujet: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyMar 7 Juin - 22:57




    « NON, NON, NON et NON !!! Vous les avez laissé filer pour ça ?! Vous vous foutez de moi j’espère ?!! » Hurla Paul Hunter, chef du bureau des aurors.

    « Mais … »

    « Qu’est-ce qui s’est passé !!!! » Hurla-t-il à nouveau aux deux aurors qu’il avait en face de lui.

    « On ne nous à pas laissé entrer, » fit le premier, penaud, « Les types à l’entrée nous ont regardé de haut en bas et nous ont dit que jamais on ne rentrerait dans ce pub. »

    Paul Hunter voyait rouge. A vrai dire, il était tout simplement furieux d’avoir laissé filer ces deux mangemorts … potentiels mangemorts plutôt. Disons que le ministère avait de forts soupçons sur eux et les filer était la seule option pour pouvoir les coincer en flagrant délit. Paul avait donc envoyé deux aurors pour suivre ce couple qui bougeait beaucoup, surtout le soir à vrai dire. Et comme Paul avait ordonné de les suivre 24h/24, les deux aurors devaient aussi rentrer dans ce pub : l’Eternity. Ce pseudo bar-ambiance était un des plus select’ de Londres sorcier et il était très difficile d’y entrer. Et malheureusement pour eux, les deux aurors avaient été refouler immédiatement. Il faut dire que les deux hommes n’avaient pas été gâtés par la nature : jumeaux identiques, ventre bedonnant, des cheveux hirsutes. Ces deux aurors ressemblaient plus à des clowns qu’à des tops model. Mais peut importe. Ce qui voulait Paul et ce qu’il voulait maintenant c’était trouver des aurors capable d’entrer à l’Eternity sans se faire refouler dès le départ. Ce qu’il fallait c’était une femme : belle, plutôt jeune et qui saurait embrouiller ,n’importe quel videux.

    « Kowalski ! » Murmura doucement Paul. « Appelez-moi l’auror Kowalski immédiatement !! » dit-elle en hurlant cette fois.

    L’un des jumeaux sortit alors de son bureau et partit chercher Elena qui buvait tranquillement son café, enroulant une mèche de cheveux autour de son index tout en lisant un rapport vieux de la semaine précédente. Elle avait entendu Paul hurler son nom du bureau de ce dernier. Elle n’avait pas pu s’empêcher de sursauter puis, avant que l’auror Ryans ne vienne la chercher, elle se trouvait déjà à la porte de Paul.

    « Tu m’as fait appeler Paul ? »

    Demanda-t-elle tout en s’asseyant sur une chaise en face du bureau de Paul.

    « Oui. Ton ex-coéquipière me vantait tes talents de comédienne et en filature, j’ai entendu parler de ton exploit avec Bryan Bayers … Je veux que tu files le couple O’connel. »

    « Que … quoi ? »

    Commença Elena assez ébahie. Elle s’attendait à tout sauf à ça !

    « Je … »

    Elle remarquait à peine les jumeaux Ryans dans la pièce et les interrogea du regard. Que faisaient-ils ici eux ?
    « Kowalski ! Je veux coincer ce couple avec des mangemorts avérés !! »

    « Mais … J’y vais seule ? » Demanda Elena. « Oh Non ! …. Je ne veux pas y aller avec eu quand même ?!!! » Hurla-t-elle.

    Elle n’arrivait pas à croire que Paul veuille la faire travailler avec ces deux-là. Ok, elle pouvait aller loin pour obtenir ce qu’elle voulait mais eux, … non, elle ne pouvait pas travailler avec ces deux ploucs !!!

    « Tout sauf avec eux !!! Mets-moi avec William s’il le faut mais pas avec eux je t’en supplie !! » .

    C’était pour dire, elle était même capable de rester avec William – ce qui était un effort surhumain compte tenu de ce qui s’était passé entre eux ! – mais pas les jumeaux Ryans ! Elle en était tout simplement incapable. Poussant un long soupir, Paul demanda aux jumeaux de sortir pour parler avec Elena. Après tout, il ne souhait qu’une chose : réconcilier un de ses duos les plus performants du service. « Ok, tu les fileras avec William cette nuit. Mets une robe un peu sexy si tu veux rentrer à l’Eternity, ils y reviendront surement ce soir. Je vais chercher William pour le prévenir. » dit Paul en se levant pour aller chercher William. Elena se demanda alors comment il allait réagir et ce qu’il allait dire si Paul lachait le fait que ce elle qui l’ait proposé. :xc :


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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyLun 20 Juin - 22:57


    Cinq heures du matin. Maison des Carter.

    Du haut de la maison, l'on pouvait entendre les mouvements de ponce manuelle – il détestait travailler le bois à l'aide d’appareil électrique et prônait avant tout le travail à la main ; on n'avait pas du tout la relation avec l'ouvrage que l'on faisait. C'était... Il n'y avait aucun mots pour le décrire à vrai dire ; c'était magique. Cela faisait à présent au mois six mois qu'il travaillait sur ce bateau et bientôt celui-ci serait terminé... Il faudrait penser à le déplacer, à dégager son bel ouvrage du fond de la cave pour aller l'installer où il mettait chacun de ses bateaux précédents. Celui-ci irait rejoindre les autres et en commencerait sûrement un autre très bientôt. Il aimait tellement travailler de ses mains, fabriquer quelque chose grâce à elle qu'il était incapable de laisser sa cave vide ou... A vrai dire, s'il n'y avait pas ces bateaux dedans, il ne saurait quoi y mettre, dans cette cave. Il n'y avait jamais réfléchit... Cela faisait tellement d'années que sa passion pour tout ce qui était les bateaux avait débuté. Sans compter que cela lui permettait de souffler un peu et – étrangement – de mieux réfléchir.

    L'odeur de la sciure, du bois, admirer, contempler son œuvre au fur et à mesure que les travaux avançaient, passer ses mains sur le bois lisse et venant tout juste d'être poncé... C'était comme le corps d'une femme en fait ! En fait, il y avait plus de proximité entre son bateau et lui, qu'entre sa femme et lui... Elle avait vraiment des raisons d'être jalouse qu'il passe autant de temps dans la cave en fait... o.o Enfin, de toutes les façons, qu'elle soit jalouse ou pas, il n'y accordait guère d'importance. Le bruit de ponçage ci-bas ne cessa qu'aux alentours de sept heures lors que le jour au-dehors commençait à se montrer. William laissa alors là ses outils et monta alors dans la maison.... En fait, l'on pouvait sincèrement diviser la maison en deux. La partie haute appartenait à sa femme ; la partie basse – c'est-à-dire la cave – appartenait à William... Dès qu'il montait en-haut, il pouvait être à tous moments importuné par la présence de sa femme de laquelle il ne se débarrassait plus à présent qu'elle avait mis les pieds dans sa vie... Elle semblait bien s'accrocher ; s'était-elle mis de la glu super forte aux pieds pour y rester scotchée ? Il ne la pensait pas stupide... Mais ce n'était pas de l'amour qu'il ressentait. D'ailleurs, cela faisait de cela bien longtemps qu'il n'en avait ressenti vraiment pour une femme... Et cette partie de sa vie, il ne préférait pas y penser... Non, cette partie était beaucoup trop douloureuse ...

    En tous les cas, lorsqu'il entra dans la cuisine il n'y avait personne et il se prépara un café bien fort qu'il vida en moins d'une minute et retrouva une forme d'enfer... Deux choses qui avaient tendance à lui redonner la pèche tous les jours, ces deux petits plaisirs : son bateau, et son café. Pour certains, c'était le chocolat, leur petits péchés mignons ; lui, c'était son café et son bateau. Enlevez-lui les deux et là, c'est comme si vous lui déclariez la guerre. Sans eux, de quelle manière ira t-il se changer les idées ; c'était la seule chose qui lui permettait de pouvoir se calmer quand la nécessité s'imposait, alors enlevez-lui ces deux moyens, et vous aurez un William fou de rage… Si vous ne l'avez pas encore vu, et bien je vous conseille ardemment d'éviter telles situations ; Même Elena, sa coéquipière... (Tiens, l'était-ce d'ailleurs toujours?) … Depuis leur fatale erreur quelques semaines auparavant, leur 'relation' avait semblait se compliquer un tant soit peu mais la dernière mission qu'ils avaient fait ensemble n'avait pas vraiment tout sabordé, enfin, du moins le pensait-il... Seulement le début de la journée, alors qu'il se rendait à la maison pour interroger « la future veuve », avait été houleux... En y pensant, il y avait de quoi. Elle avait appris qu'il avait été voir leur supérieur pour lui demander de changer d'équipe. La jeune femme n'avait pas aimé, surtout qu'il le fasse sans lui demander son avis, mais William n'irait jamais reconnaître qu'il avait été dans l'erreur... (Une, est amplement suffisante!) … Il n'en demeurait pas moins qu'il lui semblait que depuis le jour où l'Erreur avait été commise, Elena semblait vouloir passer le moins de temps possible avec lui, donc... Il avait pensé que le mieux était de changer de coéquipier tout simplement. Je vous jure, que c'est compliqué, les femmes...

    Il monta ensuite à l'étage pour y faire sa douche rapidement avant de partir pour le ministère. Alors qu'il s'apprêtait à sortir, il crut entendre le téléphone sonner, mais comme il était déjà dans le hall, il le laissa sonner sans faire demi-tour. De toutes façons, si c'était urgent, ils n'avaient qu’à envoyer un Patronus. William détestait ces petits machines que l'on appelait des téléphones. Ne pas avoir l'interlocuteur en face de soi... Il aimait regarder son interlocuteur droit dans les yeux, lorsqu'il lui parlait. Déjà, il en avait un dans sa cave, mais il était débranché la plupart du temps... Vous me direz, à quoi cela servait-il de le laisser en bas ? … Vous vous posez trop de questions, et ce n'est jamais bon ! Allez le demander vous-mêmes à William si vous voulez vraiment le savoir...

    Depuis plusieurs semaines, il avait repris le dossier en mains de celui qu'il traquait depuis voilà des années... Et qui restait aussi insaisissable que le vent l'était. Ceci expliquait donc encore plus que son temps passé dans la cave avait sensiblement doublé voire triplé et qu'on était susceptible de l'y trouver dès cinq heures du matin à cause des insomnies qui le prenait. Ce matin-là, il eut à peine le temps de finir son second café de la journée – il en prenait un chez lui et un autre directement en arrivant au ministère... - qu'un Auror entra dans le bureau ; ce qui le fit lever la tête... Il reconnut alors leur chef. Chose qui était plutôt rare. Il congédiait souvent ses équipes dans son bureau, mais on le voyait rarement par ici – et certains profitaient bien de l'aubaine pour faire rattraper quelques heures de sommeil... - Ce qui leur valait quelques regards noirs et frappes sur la tête de la part de William. Il se rendit de suite compte de l'expression préoccupée sur son visage.

    « William, j'ai besoin de toi. »

    … Alors, quand votre chef s'adresse ainsi de cette manière, et surtout de ce ton aussi sérieux, je crois qu'il y a des chances pour que vous vous inquiétez... Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir lui demander ? William se contenta de relever la tête, de hausser un sourcil et de regarder son chef s'approcher pour s'arrêter en face de son bureau.

    « J'ai une mission pour toi de la très haute importance, et je veux des Aurors sur le coup. Toi et Elena êtes ma meilleure équipe. Je compte donc sur vous deux. Je peux ? »

    « C'est-à-dire que... J'ai reprit un vieux dossier qui traîne depuis longtemps et qui me pose quelques ennuis... Superficiels bien entendu, et... Un Auror n'est pas suffisant ? Elena pourrait y aller seule. Je suis sûr qu'elle est très capable... »

    L'expression cependant de son chef ne flancha pas et il resta imperturbable. Il voyait qui plus est qu'entre eux, c'était un peu tendu, et bien qu'il n'y comprenait rien du tout – et était bien loin d'imaginer l'origine de ce trouble - , il voyait une chose importante... C'était qu'ils étaient sans doute l'un de ses meilleurs éléments et il ne voulait pas perdre leur efficacité en tant qu'équipe. C'était bien pour cela que la fois où William était allé le voir pour lui demander de changer d'équipe, il avait refusé net. Il ignorait ce qui pouvait bien se passer entre eux... Le « Mets-moi avec William s'il le faut » l'avait décidément persuadé qu'il y avait bien quelque chose. « S'il le faut... » incluait la notion de nécessité. Habituellement, Elena ne rechignait quant à aller en mission ensembles. Là, il avait interprété sa phrase par « Dans le pire des cas, mets-moi avec William, s'il le faut vraiment... » Que pouvait-il bien s'être passé entre ces deux-là... ? En tous les cas il comptait bien sur le fait qu'ils se réconcilient.

    « … L'enquête était sous la directrice des jumeaux Ryan. Ils ont perdu la trace des deux hommes qu'ils poursuivaient... Du moins on leur refusé l'entrée de l'Eternity, un pub dans Londres. On les soupçonne d'être mangemort ; dans le pire des cas d'avoir des relations avec eux.... Et Elena ne veut absolument pas y aller avec eux. Elle a donc proposé d'être avec toi... Mais, de toutes façons vous êtes toujours une équipe, donc... N'est-ce pas ? »

    William haussa un sourcil perplexe. Vraiment ?… Elle avait demandé d'être avec lui... Remarquez, la dernière fois qu'il avait croisé les jumeaux, ce n'était pas en situation reluisante pour eux, donc... Et puis, c'était sans doute à défaut qu'elle l'avait choisi. Quoique si elle avait préféré aller avec les jumeaux, il s'en serait quand même sentit assez humilié bien qu'il ne l'aurait dit évidemment. Il émit ensuite un rire ironique. Les jumeaux... Ils ne pourraient même pas dénicher un chat au milieu d'une souricière. Et même l'Auror Tonks était plus discrète qu'eux... C'est dire ! Quoiqu'au moins, Tonks, elle était une Auror douée bien qu'encore jeune. Il y avait juste cette maladresse compulsive qui la caractérisait, mais c'était tout ce qu'on pouvait lui reprocher. Sans compter que son don de Métamorphomage était un sacré atout.

    « Evidemment. », répondit-il simplement sans ciller du regard de son patron, sans faire montre non plus de son sentiment sur la question.

    « Je tiens à mettre cette fois l'une de mes meilleures équipes, William, je veux savoir s'ils sont vraiment des mangemorts et dans le cas où ça l'est, les mettre sous le verrou. Je crois que tu sais ce que c'est de poursuivre quelqu'un avec acharnement depuis des années, tenter tout pour les attraper... »

    Son regard ne cilla toujours pas ; il ancra les yeux dans ceux de William. Lentement, ce dernier hocha la tête en ne disant mot. Ils se connaissaient depuis plus de dix. C'était presque comme un copain hein ? Un copain de boulot... Et puis William ne pouvait vraisemblablement laissé ces mangemorts dehors s'ils en étaient vraiment. Il se contenta donc d'un nouvel hochement de tête qui fut suffisant à Paul Hunter pour comprendre tout en lui adressant un franc sourire.

    « Mets-toi sur ton trente-et-un donc ! L'Eternity est sans doute le pub le plus select' de Londres. N'importe qui n'y entre pas. Je vous fais confiance pour mener cette mission à bien. »

    « Comme d'habitude évidemment. », répondit-il William avec fermeté tandis que son chef lui renvoyait un sourire ravi. Héhé, pour le moment, son plan marchait à merveille, entre ses deux meilleurs agents.

    *°*

    Il était dix-neuf heures cinquante et l'Auror attendait devant l'Eternity, sur le trottoir d'en face. Évidemment, afin de ne pas faire mauvais genre – en supposant que William pourrait un jour manquer de classe dans son habillement... - il avait enfilé un pantalon de toile bleue nuit dont la veste assortie lui saillait bien, une chemise simple, bleue foncée et correctement repassée... Costume-cravate ; quand on va dans tels lieux, il faut avoir un temps soit peu de tenue quand même... William était habillé tout de bleu. Il avait le maintien droit et fier d'un homme d'affaire, le regard sérieux et … Bleu. Tiens d'ailleurs, cela s'accordait parfaitement avec la couleur de son smoking. Adossé contre le mur en face de l'Eternity, il observait chacune des personnes qui y entraient, mais aussi celles qui sortaient. Son regard ne cillait pas ; il réfléchissait. A quoi ? A pleins de choses. On ne sait jamais vraiment à quoi peut-il penser ! Tout d'abord, il avait enregistré avant de venir tout le dossier que son patron lui avait donné. Il le connaissait dans les moindres détails et il était aux aguets... A quelle heure leurs cibles se pointeraient-elles ? Même heure que d'habitude?Avant tout cependant, la préoccupation première était...

    Quand donc Elena allait-elle arriver ?

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptySam 2 Juil - 17:13

    Quand Paul partit mettre au courant William, Elena aurait voulu se frapper mentalement. Ça faisait des jours qu’elle faisait tout pour éviter son coéquipier et voilà qu’elle demandait à être avec lui pour cette filature : c’était du masochisme pur et dur !!! Mais le mal était fait et Elena allait devoir faire avec.

    Paul la congédia quelques minutes plus tard lorsque William eut confirmé sa présence. Il laissa partir Elena vers 18h et lui assura que les jumaux Ryans fileraient le couple O’Connel jusqu’à leur arrivée à l’Eternity. Elle avait donc jusqu’ 19h30/20h pour se préparer. Elle transplana jusqu’à son domicile et partie se doucher. Gibbs la suivit jusqu’à la cabine de douche mais s’éloigna bien vite en miaulant de mécontentement. Réprimant un long soupir, Elena finit de se doucher et enroula une serviette autour d’elle et essora ses cheveux puis se dirigea directement sa chambre en ouvrant son placard. Elle passa en revue tout son armoire et resta pensive … Il fallait qu’elle s’habille à la fois sexy et classe pour pouvoir rentrer dans ce maudit pub.

    L’auror poussa alors un long soupir en pensant qu’elle allait passer la soirée avec William. Après ce qui c’était passé lorsqu’ils avaient surveillé la famille Shonder … Tout lui revenait en tête et son estomac se noua une fois de plus en entendant William dire que ce qui c’était passé entre eux n’aurait jamais la même signification pour lui que pour elle. Elena chassa de son esprit le regard azur de son coéquipier et se concentra sur ce qu’elle allait porter ce soir. Finalement, elle opta pour une robe bleue et une veste noire assortie. Bien que l’on soit au mois de juin, l’air était encore frais le soir et Elena prévoyait aussi de suivre le couple dans les rues londoniennes. L’auror se maquilla légèrement et laissa ses cheveux sécher naturellement. Et puis, de toute façon, elle n’avait pas vraiment le temps de se coiffer. La polonaise finit par se mettre du vernis noir et ouvrit le dossier du couple O’Connel tandis qu’elle le laissait sécher.

    Et en fin de compte, à peine avait-elle finit de se préparer qu’elle devait déjà partir. Pour la première fois depuis un moment déjà, elle se sentait nerveuse à l’idée de faire une filature. Ce n’était pas la mission en elle qui la rendait nerveuse mais plutôt la personne avec laquelle elle devait la faire. Rester seule avec William la rendait nerveuse, soutenir son regard la rendait nerveuse. Elle avait aussi l’impression, depuis leur erreur, que dès que leurs regards se croisaient, il essayait de la sonder ou de faire de la légilimencie. Ou alors c’était simplement parce que c’était justement lui qui la regardait et que, par conséquent, elle avait l’impression d’être scrutée à chaque fois qu’elle croisait son regard.

    Poussant un long soupir, elle donna des croquettes à son chaton Gibbs, mit sa petite veste noire et transplana tout près de l’Eternity. Jusqu’à son arrivée devant le pub, Elena avait gardé son calme. Elle pensait uniquement à la mission et juste la mission. En sortant de la petite rue adjacente au pub, l’auror épousseta sa jolie robe bleue et passa une main dans ses cheveux. Elle chercha alors du regard son collègue et tomba immédiatement dessus. Il était là, en face du pub, adossé contre un mur en pierre. De là ou elle était, Elena pouvait aisément voir qu’il était parfaitement concentré et fixait les personnes entrantes dans le pub. Si elle ne le connaissait pas, elle aurait pu penser que William était un des actionnaires de cet établissement ou simplement le patron. Il s’était habillé d’un costume en toile bleu nuit et d’une chemise bleue foncée. Il fallait avouer que ces vêtements lui allaient à ravir et Elena ne pouvait pas nier qu’il était très charmant dedans. Elle prit quelques secondes pour reprendre contenance puis s’avança vers son collègue qui regardait toujours les personnes en face d’eux.

    « Tu ne m’attends pas depuis longtemps j’espère ? Paul m’a dit que l’on devait se rejoindre ici à 20h. Les O’Connel ne viennent ici que vers 21h30-22h mais un peu de repérage ne fait pas de mal. Le plus difficile sera sûrement de rentrer dans ce pub. »

    Bien. Elle avait réussit à lui adresser la parole sans flancher ni de manière froid. C’était un bon début non ? Oui mais ce n’était que le début de la soirée alors il fallait qu’elle calme les battements de son cœur. Cœur qui semblait vouloir exploser dans sa poitrine. Sans pour autant le regarder dans les yeux, elle regarda sa tenue. Sans vraiment savoir pourquoi, elle se sentit rougir. Sa robe lui parut tout à coup trop courte, la robe trop fluide et dévoilant des hanches qu’elle trouvait trop larges, les chaussures à talon haut de trop …. De manière générale, elle avait l’impression d’en avoir fait trop par rapport à William. Et qu’en pense-t-il lui de sa tenue ?

    Oh et puis m*rde !! Pourquoi accorderait-elle de l’importance à ce que pourrait penser William ? Il n’était pas son mari ou son petit ami ? C’était complètement ridicule mais c’était quand même important pour elle. Inconsciemment, lorsqu’elle avait passé en revue sa garde elle s’était dit : est-ce que ça plairait à William ou est-ce qu’il me trouverait totalement ridicule ? Et dans ces moments-là, c’était plutôt elle qui se trouvait complètement ridicule et stupide de se demander comment la trouverait un homme marié. Oui, parce qu’il ne fallait pas qu’elle oublie qu’il était marié avec Anabella depuis 5 ans quand même. Non, ça elle n’était pas prête de l’oublier surtout quand elle les voyait arriver ensemble au ministère et prendre l’ascenseur tout en fricotant. Et ce qu’elle détestait par-dessus c’était quand Anabella appelait William [mon ang[/i] ou chéri. Beuurk ! Ces surnoms débiles lui donnaient la nausée et elle devenait encore plus jalouse.

    Elena passa une main dans ses cheveux comme si celle-ci pourrait effacer ses ruminations sur William et sa femme et soupira.

    « Comment on procède ? On se présente ensemble ou séparément ? Si l’un de nous est refoulé, l’autre pourra quand même observer les O’Connel. Qu’ en penses-tu ? »

    Troublée ou pas par William, ou même en froid, les deux aurors avaient toujours fonctionné en équipe et ne prenaient jamais les décisions seuls mais à deux alors pourquoi changer maintenant ??

    Spoiler:

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyLun 18 Juil - 14:34



    Il attendait depuis maintenant plusieurs minutes ; enfin, il observait... Il ne fallait pas perdre de temps après tout et son regard de Lynx observait déjà avec attention tout ce qui se passait autour de lui – ce n'était pas pour rien qu'on lui donnait ce surnom.... et bien souvent le Lynx et la panthère s'accordait si bien... Trop, peut-être mais passons et ne remuons pas ce qu'il valait mieux éviter - . Il attendait sans attendre... Il enregistrait tout. De loin, il vit enfin une femme approcher. Son œil de lynx reconnut la grâce féminine et instinctivement il reconnut immédiatement Elena. Il ne fit rien, pas un geste, et ne prononça pas un mot, tant qu'elle ne fut pas arrivée devant lui, mais il ne put s'empêcher de remarquer que la robe qu'elle portait lui saillait parfaitement aux formes féminines qui étaient siennes. Une partie de lui évidemment, celle qui y était sensible... Celle qui avait apprécié chaque instant de proximité qu'ils avaient eu ensembles il y avait peu... L'autre s'obstinant toujours à penser qu'il ne fallait pas y songer, que ce n'était qu'une erreur et que cela ne devait avoir aucune incidence. Aucune vous entendez. Il fit voler en éclat loin de lui cette partie de lui-même et comme il savait toujours le faire, lorsqu'elle parvint au-devant de lui, il était aussi normal que possible ; ses gestes mesurés, en apparence, il était en tous point déjà dans la mission qui commençait dès à présent. Ou du moins, sur la mission qui n'allait pas tarder à commencer... Dès lors qu'ils seraient entrer dans l'antre.

    Lorsqu'elle s'immobilisa face à lui, elle lui demanda s'il ne l'attendait pas depuis longtemps avant d’enchaîner en ajoutant que les O'Connel devaient arriver vers les 21h30-22h, mais en effet comme elle venait de le préciser, cela ne faisait pas de mal de venir faire un peu de repérage. Lentement il hocha la tête sans détourner le regard de l'entrée qui lui faisait face. Quelques personnes entraient, présentant un pas avant d'entrer. L'entrée était de toutes évidence bien surveillée... Fouillant dans ses poches, il en sortit deux identiques pour en mettre dans la main d'Elena. Ils en auraient sûrement besoin. Il ne tourna véritablement la tête vers elle que lorsqu'elle demanda ce qu'ils faisaient. Quelques secondes ses yeux se posèrent sur elle bien qu'il restât impassible. Hm … Pourquoi l'une d'eux serait refoulé... ? Il réfléchit une seconde avant de laisser échapper tout en s'apprêtant déjà à travers la route. « On n'a qu'à toujours essayer de rentrer ensembles et voir. », se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules. Il fut le premier à s'arrêter devant l'homme qui gardait l'entrée du club ou de l'intérieur leur parvenait déjà la musique à fond... Sans un mot, William tendit son pass et il patienta le temps que l'homme examine son « laisser-passer »... Il mit tellement de temps qu'il se demanda sincèrement s'il n'y avait pas un problème avec. Avait-il passé la date de validité... ? Enfin il lui répondit...

    « Désolé, vous ne pouvez pas passer. »

    William l'observa pendant quelques secondes, sans réactions aucunes, pensant qu'il avait mal compris ou que l'autre trouvait amusait une blague de son cru, mais l'homme ne semblait pas pour autant bouger... L'Auror commença alors à s'interroger sérieusement. Comment cela il ne pouvait pas rentrer... ? Il voulait vraiment avoir des ennuis, n'est-ce pas ? Parce que sinon, il était en effet bien partit pour cela... William l'aurait déjà accroché au porte-manteau s'il n'était pas quelqu'un qui se contrôlait en n'importe quelle circonstance... Sans aucune réactions apparentes, il se contenta de fixer l'homme de son regard azuré comme s'il avait voulu le transpercer – cela avait toujours tendance à mettre mal à l'aise n'importe qui.

    « Comment ça je ne peux pas rentrer ? »

    « Vous ne rentrez pas dans les critères... », marmonna brièvement l'autre en feuilletant les papiers qu'il tenait dans ses mains tout en énumérant l'un après l'autre ce qui n'allait pas chez William...

    « Comment ça... ? C'est quoi vos critères restreints ?... Vous n'avez aucun droit d'interdire l'entrée à quelqu'un... »

    « Je suis désolé mais vous ne rentrez pas dans les critères d'âge déjà. »

    Non mais il était sérieux lui. Il lui donnait quel âge, lui ? Et quel était l'âge limite pour entrer ?... Trente ans c'est ça ? Vingt-cinq ? Ou alors il n'avait juste pas la tête d'entrer dans un club aussi branché de la ville... ? Ou y a t-il une autre raison pour l'empêcher d'entrer ? Ils ont son signalement comme étant de lui interdire l'accès ? On les avait prévenus qu'il y allait avoir des petits « fouineurs » à venir entrer dans leurs affaires... ? Vas-y, décoince... Lâche le morceau espèce de boursouflet à poils roses trempés dans de bouse de dragon... - en plus, à plein nez il avait la même odeur... Bon d'accord, j'exagère un peu mais son eau de toilettes était à vomir. Non, non, je n'exagère qu'un tout petit peu là...

    «  Parce qu'il y a un âge limite pour entrer dans ce genre d'établissement ? Vous vous imaginez quoi … ?! Si je ne suis pas entré dans disons, une minute, vous allez avoir des ennuis je vous promets... », souffla-t-il en continuant de le fixer sans ciller. L'autre au contraire, se redressa devant la porte, et les bras en croix sur la poitrine, se releva davantage, sans toutefois dépasser William. Il lui arrivait toujours au niveau des yeux.

    « Oh, je suis habitué aux menaces ne vous en faîtes pas. Monsieur, je vous prierai de vous éloigner. Je ne fais que respecter l'ordre de cet établissement, rien d'autre. »

    « … Ah bon ? Ça doit vouloir dire que vous avez l'habitude de taper sur le système des gens donc. »

    … Mais retenez-le, retenez-le, avant qu'il ne l'étripe... S'il ne se retenait pas, s'il ne s'appelait pas William Arthur Carter, cela ferait longtemps qu'il l'aurait déjà plaqué contre le mur et assommé. Quoiqu'en ce moment, ce genre de scénario lui passait très clairement dans l'esprit en fait... Il fut même sur le point de sortir sa carte d'Auror... Ah au moins, en étant Auror, on ne lui ferait pas d'histoire tiens. Vive les avantages... Ils devaient cependant garder leur couverture, et donc ne pas faire d'histoire, agir comme n'importe quel citoyen...

    « Bien, je vois... » Non sans capituler et abandonner l'idée de rentrer, William venait de prendre la décision de reculer pour mieux sauter – comme disait le proverbe – lorsqu'il entendit Elena intervenir...
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyMar 19 Juil - 22:08

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    Lorsqu’Elena arriva devant son collègue, il ne détourna pas le regard vers elle. La jeune femme s’adossa alors contre le mur à côté de lui et attendit que William lui adresse la parole. Mais visiblement, ce dernier ne semblait pas vouloir parler alors, prenant les devants, elle lui demanda ce qu’ils faisaient pour entrer et Wiliam, après réflexion, en conclut qu’ils devaient entrer ensemble. Elena connaissait un peu la réputation de ce pub et, même avec des pass, l’entrée n’était pas assurée. Néanmoins, elle ne fit pas une seule remarque et laissa faire William, ne faisant qu’acquiescer et le suivit docilement. Après tout, elle lui avait demandé ce qu’ils faisaient et elle n’avait pas envie de se disputer avec son équipier.

    « Comme tu voudras. Allons-y alors, je sens que l’on va beaucoup attendre. »

    Et en effet, la file était déjà longue et il n’était que 20h. Elena n’osait même pas imaginer le monde qu’il y avait en semaine ou même dans le pub !!!
    Au bout d’un temps qui lui parut une éternité, William, qui était devant elle, se présenta devant le , videur. Elena retint sa respiration pendant quelques secondes, les quelques secondes qu’il fallut au videur pour … refuser William ! Elle ne le sentit pas tressaillir mais elle se doutait fortement qu’il devait bouillir de rage. Elena se demanda d’ailleurs, pourquoi on lui refusait l’entrée. Peut-être parce que justement il était seul ? Durant le laps de temps qu’ils avaient attendu dans la file d’attente, Elena avait pu, à loisir, observer le genre de personnes qui se voyaient refuser l’entrée de l’établissement. Beaucoup d’entre elles étaient venues seules ou n’étaient pas habillées suffisamment classe pour l’endroit. Les critères de sélection pour l’entrée de ce pub était assez vagues dirons-nous. Ce qu’avait aussi remarqué Elena c’est que des femmes, n’étant apparemment pas sur leur liste mais ayant un décolletant très plongeant parvenait à entrer. Ce genre de comportement mettait Elena folle de rage et la seule qu’elle avait envie c’était de lancer des Avada à ces types, mais ce soir, elle allait devoir faire comme si c’était normal.

    A ce moment-là, elle entendit William capituler et reculer. C’était à son tour de jouer maintenant. Elle réajusta le haut de sa robe et passa une main dans ses cheveux. La jeune femme passa alors devant son équipier et fit mine de feindre son étonnement.

    « Il y a un problème mon ange ?? »

    Dit-elle en posa une main sur son torse. Elle n’osait même pas lever les yeux vers Will’ quand elle disait ça. Elle pensait beaucoup trop à Anabella et tous les surnoms qu’elle donnait à William quand ils étaient dans l’ascenseur au ministère … Par Merlin comme elle avait été exaspérée ce jour-là ! C’était une véritable torture de faire semblant (et oui même faire semblant lui donnait la nausée !) d’être un peu comme Anabella.

    « Votre … ami ne peut pas passer mad…. »

    « Comment ça ?!!! Chéri mais pourquoi ??? »

    Feindre l’ignorance, faire son regard de biche, voilà ce qui marchait - malheureusement - avec ce genre d’hommes.

    « Votre ami est …. »

    Elena leva les yeux aux ciels et s’avança pour regarder l’étiquette du videur.

    « Ecoutez …. Bruce, vous ne pouvez pas arranger ça ? Je peux pas rentrer sans lui ?! »

    Sur ces mots, elle s’avança vers le colosse et lui fit son regard le plus charmeur. Celui-ci abdiqua en lui lançant un sourire qui se voulait charmeur, mais qui, au final lui donnait un air plus débile qu’autre chose et baissa son regard. Il fit une chose qu’Elena détestait par-dessus tout : lorgner dans son décolleté mais elle se garda bien d’en faire cas et continua à lui sourire. Finalement, le colosse qui s’était mis devant la porte se poussa et ouvrit tout en disant de passer.

    Elena poussa un long soupir intérieur et fit un clin d’œil tandis qu’elle se tournait vers William tout sourire et l’embrassait au coin des lèvres. Elle n’avait pas le choix, ils devaient jouer jusqu’au bout mais elle sentait une minuscule et délicieuse décharge qui lui parcourut l’échine alors qu’une infime partie de ses lèvres touchaient celles de William. Essayant de cacher son trouble le plus vite possible, elle prit d’un geste vif la main de son collègue et l’entraina à l’intérieur du pub. Ce ne fut qu’une fois à l’intérieur avec une musique douce (genre piano-bar) qu’elle s’autorisa à pousser un sourire de soulagement et de dire tout bas :

    « Pas de commentaire s’il te plait ! »

    Alors qu’un petit sourire étirait ses lèvres.


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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyLun 25 Juil - 17:48

    Fruto Prohibido [fe William] Tumblr_lo50dtkvni1qe1tmho1_r1_400

    William n'en crut pas ses yeux. Durant toute la séquence qui se déroulât, il était resté immobile certes à observer sa coéquipière, admirant avec quel talent elle était parvenu à mettre dans sa poche l'homme qui refusait de la faire passer. Sans nul doute, elle avait du talent. Il avait toujours pensé que les femmes avait quelque chose, une arme supplémentaire sur les hommes. La raison pour laquelle il était tombé dans leur piège cinq fois d'ailleurs, même s'il ne l'aurait jamais avoué. Sans compter qu'il devait être assez amusé par la scène, tout en étant en lui-même contrarié. Contrarié de s'être fait rejeter comme cela, sous prétexte qu'il était trop vieux pour entrer. C'était extrêmement vexant il fallait l'avouer – pour un peu il aurait été dire qu'il ressemblait au père de la jeune femme qui était avec lui. C'était extrêmement vexant. Pourquoi si vexant d'ailleurs  ? Ca, mystère... Puisqu'évidemment qu'il s'en fichait d'être plus vieux qu'Elena hein, ou de paraître son père. Ce n'était pas comme si cela lui importait vraiment, ce n'était pas comme s'ils étaient ensembles... En vrai je parle hein. Ils étaient collègues. Collègues. Il affirmait ce simple mot avec tant de forces à chaque fois que c'en devenait presque exagéré et ridicule... Il se mentait à lui-même mais ne voulait absolument pas en entendre parler. Il avait assez donné. Il ne fallait pas mélanger le privé au professionnel, c'était tout simplement hors de question qu'il le refasse. Refasse... ? Vous avez bien lu... Etrange... Cela signifiait-il qu'il avait déjà donné dans cette catégorie et qu'il en avait été déçu … Ou était-ce encore autre chose ?

    …. Quoiqu'il en soit, il dissimula son amusement à grand-peine. C'était quand même un charmant spectacle de voir Elena se débrouiller ainsi, influencer aussi facilement l'homme qui n'avait aucune volonté propre ni fierté. En tous les cas, il devait s'avouer pas étonné dans le bon sens du terme par Elena et très surprit par la réaction de l'autre qui, dès l'instant qu'on semblait flatter son égo, voilà qu'il ne sentait plus du tout. Avec quelle facilité qui plus est il cédait... C'en était affligeant. Mais... Bruce – comme elle l'appelait - C'était pas possible qu'il tombe si facilement dans le panneau ???! Il était vraiment stupide ou quoi ?

    William avait presque pitié. Non mais à coups sûrs, c'était le type d'homme qui ne fonctionnait pas par le cerveau si vous voyez ce que je veux dire, mais par autre chose. D'ailleurs, ce nom lui faisait penser à quelqu'un d'atrocement stupide – quelqu'un assez musclé d'accord, mais avec rien dans le cerveau... William n'en revenait pas. Après l'instant de stupéfaction, il fut très amusé par le spectacle. Enfin, d'un côté, ils avaient de la chance d'être tombé sur tel genre, puisque cela allait leur permettre d'entrer, bien qu'il aurait préféré que telle scène n'arrive pas. Même s'il lui semblait avoir vu à l’œuvre une autre partie d'Elena... Manipulateur ! Enfin, sans doute allait-on dire que c'était la principale caractéristique de toutes les femmes. En tous les cas, cela l'était pour toutes celles qu'il avait rencontré jusque là et qu'il avait épouse, avant qu'elle ne lui révèle leur vrai trait principal. Enfin, non, pas toutes... Ce serait fax de l'avancer. Il y en avait une pour qui il avait eu de la véritable affection fut une époque et d'ailleurs, c'était une période de sa vie à laquelle il n'aimait songer car cela élevait sa colère de plusieurs cran quant à l'injustice de ce qui s'était passé. C'était il y avait quinze ans de cela, mais il y a des choses qui restant frais dans notre mémoire et qui demeureront à jamais gravé. En plus du fait qu'il ressentait la plus grande culpabilité possible même s'il n'était pas directement responsable. Pour lui, il était le responsable. Il aurait dû savoir. Il aurait dû savoir que l'on risquait de s'en prendre à elles pour essayer de l'atteindre. Il n'avait pas « pensé » Il avait sous-estimé son ennemi... Chose qu'il n'avait plus jamais fait par la suite ; mais trop tard ; la faute était faîte. Mais il était encore jeune... Cela n'excusait cependant pas tout. Il n'aurait pas dû faire une telle erreur point. C'était de sa faute si cela était arrivé et aujourd'hui encore il portait ce fardeau. C'était hors de question qu'il se lie de près ou de loin avec quelqu'un avec qui il travaillait.

    … Tiens, en parlant de près d'ailleurs, … Que faisait-elle là ? Il venait bien de sentir ses lèvres là ?... Même au coin de celles-ci... ?! A quel jeu jouait-elle ?! Ce fut sa première réaction lorsqu'il la vit se rapprocher et venir l'embrasser... enfin, du coin des lèvres, mais quand même! Hein ?! N'avaient-ils pas mis les choses au point la dernière fois sur le fait que ce qui s'était passé n'avait été qu'une grossière erreur qui n'aurait jamais dû se produire ?!... A quel jeu jouait-elle ? Etait-elle 'vraiment' obligée de pousser le jeu jusque là si son intention seule était de convaincre l'espèce de chien de garde qui gardait l'entrée du club ? Ou avait-elle tourné en sa faveur quelque chose … Impossible de le savoir sans le demander, et hors de question de le demander. Une partie de lui se battît contre celle qui avait tendance à un peu trop apprécié cet instant comme en souvenir de ce qui s'était passé entre eux... Comme quoi tous les hommes fonctionnent par autre chose que par le cerveau la plupart du temps ; même William dans des brefs moments d'égarement... Il ne l'aurait jamais avoué évidemment. Puis, de toutes façons, trop tard ; il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit. Elle l'entraînait déjà à l'intérieur. La musique lui heurta les tympans, et il sut d'un seul coup pourquoi il ne venait jamais dans ces endroits. On ne s'entendait pas parler. Remarque peut-être qu'ils n'en avaient pas besoin. Il devait cependant avouer que ce club avait une certaine classe comparé à d'autres. Aussitôt qu'il se trouva dans l'espace surchauffé du club, son instinct professionnel reprit le dessus et il se mit à observer alentours avec attention, bien qu'il savait pertinemment que « leurs clients » n'étaient pas encore arrivés. Un petit sourire aux lèvres, il entendit Elena lui dire qu'elle ne voulait aucun commentaire. De toutes les façons, cela l'arrangeait bien de ne pas faire de commentaires...

    « … Il s'est passé quoi déjà ? » répondit-il pour toutes réponses avant de rechercher dans la salle un coin d'où ils avaient une vue imprenable sur l’entrée et d'où, par conséquent, ils pouvaient voir tout le monde entrer et sortir. Pour le moment, c'était voir entrer qui les intéressait, mais les deux étaient possibles après tout. « Là-bas, cette table... Je crois que nous aurons une vue assez bonne sur l'ensemble ... et surtout les personnes qui entrent », ajouta-t-il d'une voix basse bien que de toutes façons, il serait bien étonnant qu'on ait pu l'entendre avec toute la musique qu'il y avait. La table qu'il avait choisi n'était ni trop près de l'entrée, ni trop loin ; c'était l'emplacement parfait pour espionner discrètement les entrées et sorties. Le tout sans se faire remarquer. Bien qu'ils avaient un avantage, ils ne connaissaient pas leur tête et ne savait donc pas qui ils étaient. S'ils les voyaient dans la foule, ils seraient de simples civils. Sans attendre au cas où on leur piquerait leur table parfaite, il saisit le bras de sa coéquipière pour l'entraîner en direction de ladite table.


    HJ : J'espère que ça te vas bril bril bril
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyVen 19 Aoû - 21:24





    Si Elena s’était retournée au moment ou ils entraient dans l’Eternity, elle aurait surement éclatée de rire devant la mine de William – et aurait surement compromis leur couverture - . Fort heureusement, elle ne le fit pas et reprit ses instincts professionnels une fois dans la salle bourrée de monde.

    « … Il s'est passé quoi déjà ? »

    Elena ne prit pas la peine de répondre et leva les yeux au ciel en se retenant de sourire. Elle reprit, cependant, vite le contrôle de ses émotions et n’entendit rien de la suite des paroles de William. C’est pourquoi elle fut surprise qu’il la saisisse par le bras pour l’entrainer vers une table et s’y asseoir. Son coéquipier l’avait bien choisi et elle comprit qu’il lui avait demandé de le suivre (ou quelque chose de ce genre) mais, n’ayant pas parlé assez fort, elle n’avait rien saisi de ce qu’il avait dit.

    Bref. Sur ces dernières pensées, elle s’assit sur la banquette moelleuse rouge à côté de William. Elle s’approcha sensiblement de lui et essaya d’ignorer le doux frisson qui parcourait son corps alors qu’elle était collée à celui de William. Elle se gratta l’arrière de la tête – comme si ce geste pouvait effacer sa gêne- en regardant autour d’elle sauf vers William. Tout en prenant une profonde inspiration, elle se pencha à l’oreille de William et lui dit :

    « Comme on ne sait pas si on est surveillé, il serait préférable de jouer au couple même ici non ? Dans ce genre d’endroit, quand on est nouveau, on est surveillé malheureusement. Alors par pitié, fais un sourire ou rigole pendant que je te parle sinon ils vont trouver ça louche »

    Ils étaient bien sûr les deux videurs du bar et elle en mettrait sa baguette à couper qu’ils n’étaient pas deux à surveiller ce qui se passait ici. Elena avait déjà repéré plusieurs hommes qui pourraient potentiellement surveiller en douce cet endroit. C’est pourquoi, alors qu’elle lançait un petit sourire puis fuyait le regard de son partenaire, l’auror se saisit de la main de William et entrelaça leurs doigts. Si dans la vie, elle se laissait facilement dépasser par ses émotions, en mission, elle ne flanchait. Et là, quelle ne fut pas sa surprise quand elle ne sentit pas la main de William se raidir mais céder complètement. Elle aurait pourtant parier qu’il aurait une certain résistance ou surprise de sa part mais là, c’était comme s’il trouvait ce geste normal.

    Oulà, on se calme Elena, on est en mission là !! Soupirant intérieurement, elle essaya de ne pas penser au parfum de William, qu’elle avait senti en lui parlant à l’oreille, mélange de café et d’effluve mâle Fruto Prohibido [fe William] 395177 Mais plus elle essayait, plus elle y pensait. Il faut dire que la main chaude et douce de William dans la sienne ne l’aidait pas vraiment. Et puis, maintenant qu’elle y était, prendre la main de son coéquipier ne lui semblait pas être une si bonne idée comme si celle de William la brûlait. D’un geste un peu vif – comme si elle brûlait justement – elle retira sa main et se leva d’un bon.

    « Je vais chercher deux whisky pur feu. »

    Une excuse bien nulle pour s’éclipser et s’éloigner de William quelques secondes … le temps pour que son cœur arrête de s’affoler dès qu’elle se retrouvait trop près de son équipier. Elle ne pouvait pas continuer comme ça, il fallait absolument qu’elle se ressaisisse ! Elle se détestait d’être aussi faible et de se laisser déstabiliser de cette façon mais en même temps, elle devait faire son travail et elle se devait de le faire bien par Merlin !!!

    Elle s’avança au comptoir et paya les deux whisky. Pour se donner contenance et surtout du courage, elle en prit une grande gorgée avant de revenir vers William. Là ce qu’elle appréhendait le plus c’était les explications qu’il demanderait quand elle était partie d’un bond.



HJ: Je suis pas du tout contente de ma réponse Fruto Prohibido [fe William] 713299 mais faut que je te parle pour la suite de ce RP, faudra qu'on se parle sur msn ... en attendant j'espère quand même que ma réponse t'ira Fruto Prohibido [fe William] 713299
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyJeu 25 Aoû - 18:40




    … Oui, ben qu'elle n'en profite pas trop quand même. Levant les yeux au ciel, il hocha lentement de la tête. Faire le couple ? Sourire, rire à n’importe quelle blague ? Se coller son partenaire comme s'ils étaient attirés l'un à l'autre à un aimant ? Ce n'était pas vraiment pas ce qui était pour le mettre à l'aise – surtout avec elle à dire vrai, et il soupçonnait fortement qu'elle y prenne même un certain plaisir à ce qu'ils doivent « jouer » ainsi sur les apparences, mais... Soupirant légèrement, il esquissa un signe de tête avant de sourire. Bêtement en fait, comme on pouvait le voir dans certains films totalement stupides quand quelqu'un se mettait à rire à la blague – d'un goût un peu douteux, de son ou sa partenaire. Non pas qu'Elena avait émit une plaisanterie d'un goût douteux mais... Qu'avait-elle dit au fait ? Il n'en savait trop rien en fait … Zut. Bon, ce n'était pas grave, tant pis... Son attention avait été trop concentrée sur les videurs à l'autre bout sur lesquels il fixait un regard plutôt soutenu depuis une ou deux minutes, mine de rien.

    … Concentré sur son seul objectif qui consistait au seul mot « mission », c'est à peine si William avait senti Elena … Accaparer sa main. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'avait pas réagit, pas de suite du moins. Ou qui sait si inconsciemment il n'avait pas trouvé ce geste normal ? Bref, va savoir. En tous les cas, William demeurait d'un professionnalisme à toutes épreuves et n'avait même pas réagi lorsqu'il avait senti l'étreinte douce et chaise des doigts de sa coéquipière se refermer sur les siens. C'est alors qu'elle se levait subitement et qu'elle lâchait sa main qu'il s'en rendit compte et détournant son attention de son observation acérée des lieux autour et des personnes, il lui jeta un coup d'oeil surprit. Sans bague... Ça aussi, c'était le jeu ? Bon d'accord, il voulait bien jouer comme s'ils étaient un couple, mais peut-être ne fallait-il pas aller trop loin quand même n'est-ce pas ? Après tout, une erreur était amplement suffisante. Il ne tenait pas à récidiver... Ou peut-être que si... ? Mais ça, mystère et boule de gomme. En tous les cas, vous ne le saurez pas.

    Il tourna la tête vers la jeune femme lorsqu'il la vit revenir, deux choppes à la main. Sans dire un mot, il la laissa s'installer de nouveau, se contentant de fouiller la foule des yeux... Qui sait, peut-être la raison profonde de ceci n'était autre que de détourner le plus possible son attention du corps chaud qui se trouvait à côté de lui dans l'espoir d'éviter que son esprit ne s'échauffe de trop çà imaginer des scénarios plus que bizarres les uns que les autres à cause de la semi-pénombre de la salle. Qui sait... Je ne vais pas aller vous le dire, William ira encore moins vous l'avouer si telle était la direction qu'il voulait éviter à son cerveau de prendre.

    « … Nos hommes ne sont pas encore en vue, apparemment. » fit-il pour toute réponse alors qu'elle reprenait place alors qu'il fixa son regard sur elle, sans aucun embarras apparent. Ou alors il maîtriser super bien, ce qui ne serait guère étonnant. Il ne fut cependant pas dupe. Elena paraissait plus ou moins gênée... Etait-ce son geste de tout à l'heure ? En tous les cas, William n'avait aucunement l'intention de faire mention lui-même du geste qu'elle avait eu précédemment, pas lui-même en tous cas... Juste pour bien montrer – par exemple - que cela n'avait aucune espèce d'importance. Sa voix ne couvrit même pas le brouhaha des conversations alentours mais il était persuadé qu'elle l'avait compris. Et pour cause, il s'était sensiblement rapproché ; enfin penché, de manière à récupérer l'une des choppe de Whisky pur-feu qu'elle avait ramené, et il lui avait glissé, au passage, ces mots. Il ne s'attarda heureusement donc si le corps de la jeune femme eut une réaction physique à ce propos, il n'aurait su le dire. De toutes façons, ce n'était guère important. William savait être très professionnel. Plus professionnel il n'y avait pas... Et il n'allait pas se faire désarçonner par des émotions : En missions, il avait toujours pensé de toutes façons, que les émotions n'avaient pas leur place.

    « … Oh, oh... » fit-il soudain, alors qu'il apercevait au loin un homme et une femme, habillés plutôt chiquement, en tailleurs. Un coup d'oeil à la photographie qu'il avait vu plus tôt dans le dossier qu'il avait pris le temps d'examiner, lui confirmer sa pensée. Ils étaient arrivés. Brièvement il attrapa le regard d'Elena et lui fit comprendre. Si du moins son « Oh oh » ne l'avait pas déjà convaincue que quelque chose d'étrange n'était venue troubler la routine de leur début de soirée...

    La partie la plus intéressante de leur soirée allait commencer... On parle de la mission là, évidemment.


HJ : J'espère que cela te conviendra Wink Je n'ai pas encore fait ce dont on avait discuté sur l'échange d'sms parce que je n'ai pas trouvé comment le placer sur ce rp, mais je le garde en réserve :)
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyMer 31 Aoû - 18:38

    William n’avait pas fait de commentaires sur ses gestes quelques minutes plus tôt. Elle lui en fût reconnaissante même si elle ne disait rien. Elle s’installa plus à son aise sur le canapé et sirota sa chope de whisky. Elle observa la foule pendant un long moment et repéra quelques personnes qu’elle connaissait.

    « … Nos hommes ne sont pas encore en vue, apparemment. »

    « Exact. Mais au bar, en robe de satin rouge pâle nous avons Romilda Van Den Kemp. Elle et son mari font du trafic de potion tue-loup. J’étais sur cette affaire quand je faisais équipe avec Cassandra mais on avait jamais pu prouver ce trafic et les Van Den Kemp s’en sont tiré. Elle ne me reconnaitra pas, j’avais les cheveux bruns à cette époque et plus court aussi. »

    Elle préférait préciser au cas où William lui lance son habituel regard noir parce qu’une personne pourrait la reconnaître dans cette salle. C’était un risque qu’il fallait qu’ils prennent pour pouvoir suivre les suspects.

    « Ce bar est un véritable repaire pour les malfrats. Regarde, à l’entrée il y a Antonin Cytruk, cette bouse de dragon avait faillit tuer Cassandra juste avant que je commence à faire équipe avec elle… Quoi ? » dit-elle surprise qu’il ne réponde pas. « J’ai la mémoire des visages. » finit-elle le plus innocemment possible.

    Une seconde plus tard, son collègue se penchait pour prendre sa chope de bière. Non mais oh ! Il faisait quoi là ?? Il était près … beaucoup trop près !! C’était pas professionnel ça ?! Bon ok, il n’y avait pas plus professionnel que lui mais si il voulait qu’elle fasse de même, il fallait qu’il s’arrête !! Et vite !!!

    « … Oh, oh... »

    Pour peu, elle aurait presque remercié le couple suspect d’arriver à ce moment-là ! Elle se racla la gorge mais ne répondit pas à son collègue de peur de se trahir. Il voulait la provoquer avec sa voix si envoutante c’est ça ?

    « Les choses sérieuses commencent. On bouge ou attend qu’ils sortent pour les suivre ? »




HJ: Désolée c'très court Fruto Prohibido [fe William] 713299 mais là il commence à tonner et à vrai dire, j'avais plus trop d'idées Fruto Prohibido [fe William] 429385
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyJeu 8 Sep - 15:41



    William ne s'était pas rendu compte – du moins n'avait-il pas fait attention au fait qu'Elena ne s'était pas sentit tout à fait à son aise lorsqu'il s'était soudain rapproché d'elle pour... Lui glisser quelques mots avant d'attraper un verre.
    Pourquoi donc se pencherait-il après tout autre que pour ces deux raisons ? De toutes façons, cela ne le regardait en aucun cas si elle était incapable de contrôle ses émotions dès qu'il se mettait à l'approcher de plus près... Et s'ils travaillaient ensembles, ils étaient forcément amenés à se rapprocher parfois l'un de l'autre. Si elle ne pouvait plus supporter son approche, alors elle n'avait qu'à accepter sa mutation lorsqu'il y en avait été question – c'était même lui qui avait proposé de démissionner. Elle avait pourtant été vexée qu'il veuille prendre cette décision alors que cela aurait été la meilleure solution pour eux. Alors vous comprenez que si maintenant elle avait des problèmes pour se contrôler dès qu'il approchait d'elle, ce n'était pas vraiment son problème à lui à dire vrai.

    Il fallait réfléchir à ça avant ! Aujourd'hui, il fallait assumer. Il n'allait certainement se laisser déstabiliser sous prétexte qu'elle était confuse chaque fois qu'il l'approchait d'un peu plus près.

    « Tu sais que si on est bonne physionomiste, un changement de coiffure ou de couleurs de cheveux ne changera rien ? »

    Il arqua ensuite un sourcil en dissimulant à la fois son amusement et son agacement. Elle comptait lui faire toute la liste des malfrats que comptait ce pub ou alors elle comptait s'arrêtait là ? Elle pensait peut-être qu'il commençait à avoir des problèmes de mémoire et qu'il ne se souvenait plus des gens qui croisaient leur chemin ou alors elle faisait juste ça pour vanter ses qualités auprès de lui ?
    De toutes façons, il n'y avait que deux potentiels malfrats qui devaient les intéresser...

    « … Il a changé de coiffure aussi. Mais je reconnais aussi son visage. » répondit-il après avoir jeté un bref coup d'oeil à l'homme dont elle parlait. « Comme quoi, même si on change de coiffure ou de couleur de cheveux, on peut facilement reconnaître les gens... Suffit d'être bien observateur. » Et toc, il venait de marquer un point. Et avec ce que celui-ci à sa presque fille, pas étonnant qu'il se souvienne de lui même s'il ne l'avait vu pas plus de dix minutes à l'époque.

    Il l'avait reconnu bien que le pub soit plongé sous une lumière tamisée, le visage de l'homme qui lui faisait face à quelques vingtaine de mètres lui était reconnaissable. Qui plus est, son regard ne mentait. Il le reconnaissait... C'était bien lui qui avait failli Cassandre, cette jeune Auror que détestait Elena et qu'il considérait comme sa fille... Bien que son caractère était souvent très... Explosif. Alors évidemment quand elle et Elena se retrouvaient face à face, c'était l'explosion assurée bien que les raisons lui échappait … Enfin, sans doute des histoires entre filles et donc, sans importances. Aucune importance pour leur histoire en cours en tous cas.

    Ils n'étaient néanmoins pas ici pour se souvenir ou pour arrêter des malfrats qu'ils avaient rencontrés plusieurs années plus tôt, bien que cela commençait à l'inquiéter un peu... Il y avait un peu trop de malfrats qui auraient potentiellement pu les reconnaître ; cela ne facilitait guère leur couverture. Ils devraient faire plus attention... Etait-il reconnaissable lui ? Il n'avait guère changé de coiffure lui, guère changé non plus de style vestimentaire – pourquoi le ferait-il ? Il savait que quand on le voyait, on avait tendance bien mémoriser son visage pour s'en souvenir. D'ailleurs, il faisait bien en sorte qu'on se souvienne de lui.. Pas forcément dans le sens positif...

    Mais les choses allaient devenir plus intéressantes à présent que leur couple venait d'arriver. William se mit à réfléchir à toute vitesse.... Et d'ailleurs il avait précisément une idée dans la tête. « Pour le moment, on réfléchit. » lui répondit-il immédiatement en calmant directement son ardeur parce que telle qu'il la connaissait, elle était déjà sans doute prête à sauter sur le dos de ce couple, mais il fallait y aller tout doucement... Essayer d'en savoir plus sans attirer leur attention. Il avait une idée sur comment faire mais cela avait tendance à l'inquiéter, pour une raison inconnue. « On ne suit personne pour le moment. » Il attrapa sa boisson, la porta à ses lèvres et but une ou deux gorgées avant de reposer son verre sur la table. « On cherche d'abord à se rapprocher d'eux. » poursuivit-il en parlant presque du bout des lèvres. « A faire connaissance si tu veux... On peut juste parler non ? » Sympathiser. Les mettre en confiance... Installer de confiance pour qu'ils se laissent amadouer, pour qu'ils puissent leur parler. Ils désiraient avant tout en savoir plus et avoir des preuves comme quoi ils étaient des mangemorts ? Et bien le meilleur moyen était de faire ami-ami avec, non ?

    La question la plus importante maintenant était... Il espérait qu'ils ne sachent pas qu'ils étaient Auror, qu'ils ne les aient vus nul part où ils exerçaient leur fonction, parce que sinon il faudrait trouver un autre moyen. William regrettait de ne pas avoir songé au Polynectar. D'ailleurs, cela l'énervait de ne pas y avoir pensé avant. Il aurait dû prévoir et en prendre. De toutes façons, s'ils avaient le moindre doute, il le verrait... Ils feraient alors demi-tour pour adopter un autre plan...

    Du coin de l'oeil, il mes vit venir par là. Ils cherchaient peut-être un coin tranquille, une table où comme eux ils pouvaient observer sans être vus, et voir les gens sans qu'on les voit ? Son sang ne fit qu'un tour et il réagit au quart de tour. Il attendit qu'ils se rapprochent et dès qu'ils furent tout près et qu'ils passèrent devant leur table, sa main « dérapa » pour venir crocher le verre d'Elena. Celui-ci, posé à seulement cinq centimètres du bord de la table, tomba... Et atterrit par terre dans un bruit sourd, renversant le liquide qu'il contenait presque sur les pieds de la femme. Elle y échappa de peu et n'en fut pas arrosée elle-même. Immédiatement, William se confondit en excuses.

    « Oh veuillez nous excuser, vraiment ! Ma... Compagne est d'une maladresse extrême, je n'arrête pas de le lui dire ! Très distraite...  »

    Oui, vous n'avez pas rêver... Il a rien dit « compagne ». C'est mieux que dire coéquipière non ? De toutes façons, c'était un rôle qu'ils jouaient, alors il n'y avait pas à en fait toute une histoire. Elle était juste sa « compagne » pour ce soir-là, pour le besoin d'une enquête.
    C'était d'ailleurs en « couple » qu'ils étaient venus ce soir. C'était ce qu'elle avait fait croire au vigile... Il ne faisait que continuer le jeu...

    De toutes façons, elle avait plutôt intérêt à rentrer dans son jeu... Leur couverture était en jeu. Et puis elle devrait être ravie qu'ils jouent au couple non ?

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptySam 10 Sep - 23:17

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    C’était toujours comme ça aussi avec Elena. Elle pouvait se montrer presque timide avec son coéquipier lorsqu’il s’approchait un peu trop près d’elle mais la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de répondre à ses piques. Elle ne pouvait pas s’empêcher, elle le faisait toujours du tac-o-tac et avec un petit sourire amusé :

    « Redescends sur terre mon cher William. Ce n’est pas parce que toi, tu es physionomiste, que toutes les personnes qui t’entourent le sont. Et crois-moi, tu serais étonné de voir à quel point les gens peuvent avoir une mémoire si déviante. A croire que tu ne sors jamais de chez toi ! » finit-elle alors qu’elle remettait une mèche de cheveux derrière son oreille avec son habituel sourire moqueur quand elle charriait Will.

    Et toc ! Elle aussi venait de marquer un point. Et dire qu’il y a quelques secondes, elle osait à peine le regarder ! Mais c’était du Elena tout craché ce comportement, cette capacité à reprendre si vite du poil de la bête alors qu’elle se trouvait dans une situation délicate une seconde auparavant. Il pouvait se vanter d’être le seul à mettre Elena hors d’elle et de la faire hurler des insultes à tout va, mais la jeune femme savait agacer son équipier comme personne aussi ! Ils faisaient un sacré duo tous les deux quand même !

    En tout cas, elle ne savait pas à quel point sa dernière réplique était si proche de la vérité. Parce que, bien entendu, comme 99,99% des personnes connaissant William, elle ne savait pas ce qu’il faisait de ses journées en dehors du travail au ministère. Evidemment, elle avait essayé d’imaginer mais le peu de choses qu’il laissait entrevoir sur sa vie privée – c'est-à-dire rien du tout ! – ne l’aidait pas à deviner ses loisirs. Et les seules choses qu’elle imaginait William faire, il était avec Anabella et ça, rien que d’y penser, elle en avait la nausée.

    Dans tous les cas, ils n’étaient pas là pour observer des malfrats connus mais le couple O’Connel et seulement ce couple. D’ailleurs, en parlant du loup, le couple venait d’arriver et William calma son empressement quand elle demanda ce qu’ils faisaient. Mais elle ne voyait pas vraiment ils pourraient parler avec ce couple de malfrats – potentiels malfrats dirons nous ! – ils n’allaient tout de même pas sauter sur eux ?!! Et bien non, William avait apparemment une toute autre idée, ce qui ne rassurait pas forcément l’auror. Elle le regarda boire une gorgée de son whisky et en reprit elle-même une gorgée avant de le reposer sur le rebord de la tablette en face d’elle.

    Discrètement, elle regarda les suspects entrer dans la foule compacte du bar sans pour autant les perdre de vue. Dès qu’ils s’approchèrent la main de William dérapa par inadvertence et le verre d’Elena tomba à terre, renversant son contenu juste à côté de Mme O’Connel qui, heureusement ne reçut rien sur ses chaussures.

    « Oh veuillez nous excuser, vraiment ! Ma... Compagne est d'une maladresse extrême, je n'arrête pas de le lui dire ! Très distraite... »

    Quoi ???!!! Elena resta interdite pendant quelques secondes, elle ne s’attendait à ce qu’il interpelle le couple O’Connel et encore moins de cette manière ! Mais la partie devait continuer et ils se devaient de jour le jeu jusqu’au bout. D’ailleurs, c’était de sa faute s’ils devaient se faire passer pour un couple mais en même temps en avait-elle eut le choix ? Si elle n’avait pas croire ça au videur, jamais il n’aurait laissé entrer William et elle aurait du commencer la filature toute seule et comme elle l’avait apprit lors de sa formation d’auror, mieux valait être deux quand on filait des suspects.

    Reprenant donc son rôle –même si elle était toujours surprise par le geste de son collègue ! – elle se leva d’un bond de son fauteuil et mit une main devant sa bouche :

    « Oh je suis sincèrement désolée madame !!! » Elle tendit une serviette à madame O’Connel sachant très bien qu’elle n’en aurait pas besoin et feignit une gêne vainement dissimulée. « Mais enfin ché… chouchou c’est pas de ma faute, c’est toi qui a dérapé quand tu as posé ton verre !! »

    Elle se sentait tout simplement incapable de redire « chéri » à William. En fait, au départ, elle s’en sentait capable mais en sentant le regard azur de son collègue sur elle, elle en fut incapable et le remplaça par « chouchou » : un terme différent de chéri, mais qui, finalement, convenait tout aussi bien à William.

    Elle re-concentra son attention sur la suspecte et son mari qui venait aussi d’arriver. « J’espère que votre robe n’est pas tâchée au moins ? » Une fois de plus elle feignit une grande gêne et continua : « Chouchou mais enfin excuses-toi aussi !! » . Il voulait engager la conversation, faire leur connaissance ? William le demandait, Elena le faisait Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyJeu 15 Sep - 22:50



    Et ben heureusement... Encore heureux que tout le monde n'était pas physionomiste, sinon il devrait rester enfermé chez lui tous les jours au lieu de sortir, au lieu de partir au travail. Donc heureusement pour lui que tout le monde n'avait pas la mémoire des visages, bien qu'étrangement, quand on l'avait vu une fois lui, on l'oubliait rarement... Il devait certainement 'involontairement' marquer les gens. Que ce soit du bon, comme du mauvais côté.

    La fin de sa phrase le fit hausser un sourcil mais il ne répliqua rien et se contenta de la regarder fixement, jusqu'à ce qu'elle dévie elle-même le regard. Il n'aurait pas lâcher de toutes façons. Et puis où était- le problème à ne pas sortir hein ? Il sortait suffisamment comme cela quand il allait travailler ou quand ils étaient en mission, alors on pouvait bien rester peinarde un peu chez soi, n'est-ce pas ? Il ne voyait pas où était le problème là-dedans. Si elle, elle aimait sortir tous les soirs et lever sa jupe dans les bars – danser quoi – et bien c'était son droit, mais lui, il aimait rester dans sa cave à fabriquer son bateau. A croire que c'était sa seule satisfaction dans sa vie !

    Mais comme le couple s'approchait assez vite d'eux, il fallait garder sa concentration sur l'objectif de leur mission et pas autre chose, aussi ne prit pas la peine de répondre à sa coéquipière dont le seul but, évident, tait de le chercher. Ou le taquiner, selon le terme qu'elle préférait employer. Il avait une tête à se laisser... Taquiner c'est ça ? Non mais qu'elle aille le faire à son petit-ami hein...

    Pourtant, c'était chose courante entre eux, ces petites piques, ces petites blagues. Hors de question cependant de les appeler un... Couple. (En plus, depuis quand dès qu'on couchait une seule fois ensembles on était un couple ? Depuis jamais, et en plus c'était une erreur.) Et puis de toutes façons, je ne vois pas pourquoi je fais allusion à cet... Accident de parcours étant donné qu'il n'y en a pas lieu.

    Ils étaient tout simplement un duo de coéquipiers très fusionnel. Vous saisissez la nuance ? Non... ? Bon, aucune importance de toutes façons puisqu'alors que le couple venait de passer devant eux, William avait 'involontairement' renversé le verre d'Elena par terre, manquant de peu les pieds de la dame. William s'excusa aussitôt, parlant de la maladresse de sa 'compagne'. Allez chercher quelle idée il avait eu de l'appeler ainsi. Peut-être parce qu'officiellement, pour ce soir, il devait former un couple après tout.
    Pourquoi ne pas non plus avoir renversé son propre verre au lieu de celui d'Elena ? Bonne question... Ben écoutez, je vous conseille d'aller la lui poser vous-mêmes hein... Y'a des choses qui s'expliquent pas parfois !

    Lorsqu'elle s'excusa à son tour, il avait porté son verre à ses lèvres et il faillit s'étouffer en buvant, en entendant la chose « horrible » qu'elle venait de proférer. « Chouchou »... D'où qu'elle sortait ça ? De l'une de ses séries à l'eau de rose c'est ça … ? Non mais cela se disait peut-être dans un film ou un livre, mais qu'elle redise encore une seule fois... Il lui adressa un regard noir, mais ne pu pas davantage puisqu'ils n'étaient pas seuls. Ça, elle allait le payer, tôt ou tard... Il ne répondit même pas à sa phrase. Oui, bien sûr, c'était lui qui avait dérapé. Le mot qu'elle avait employé était resté bloqué dans sa gorge. Ça, c'était le genre de choses que sa femme avait bien l'habitude de dire, du moins le genre de niaiseries. Il détestait cela. Allez savoir pourquoi, elle continuait de le dire. Alors... Elena était-elle comme elle... ? Il tomberait de haut tiens... =P
    En plus, elle le recommençait. Cette fois, il lui décocha un regard noir et ne manqua pas de répliquer par une attaque, détournée...

    « … Parfait. Je vois qu'elle a pris les vieilles habitudes de mon ex-femme … » répondit-il en appuyant davantage sur le mot « ex-femme ». Il fallait juste enlever le mot « ex », et ça faisait « femme ». Sans doute qu'elle n'allait pas aimer être comparé à elle – parce qu'il savait parfaitement qu'elle ne l'aimait pas. Mais après tout, il n'y était pour rien lui si elle avait dit ça. Elle ne devait s'en prendre qu'à elle.

    « Veuillez nous excusez, nous sommes confus.  Habituelles querelles de couple, sans doute connaissez-vous. »
    … Oui, entre nous, cela se voyait vraiment comme le nez au milieu de la figure qu'ils s'aimaient... Je parle de William et d'Elena bien entendu ! Surtout en ce moment, cela se voyait ! Qui aime bien châtie bien ? Non vous êtes sûrs que cette phrase se dit... ?

    « Evidemment. Oh, ne vous inquiétez pas, rien de cassé... Enfin, rien de tâché. »
    répondit la femme.

    « Vous voulez vous asseoir à notre table ? Je vous paie votre prochaine consommation. C'est pour nous faire pardonner. »
    proposa t-il de sa voix la plus suave et polie en faisant de la place à leur table, écartant les verres et leurs affaires d'un mouvement.


    HJ : C'est court =/
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptySam 24 Sep - 19:37


    Oh ! William avait peut-être des dons de divination cachés maintenant ? Ou alors cherche-t-il à ce que l’un de ses rêves se réalise ? Je parlais bien entendu de divorcer ! Toujours est-il qu’il venait de piquer au vif sa collègue. Pour qui se prenait-il de la comparer à son ex-femme ?!!! Elena était sure qu’il savait qu’elle la détestait par-dessus tout. Après, mieux valait qu’il n’en sache pas la raison sinon il l’aurait vraiment poussé à bout pour qu’elle démissionne. Et n’allez pas lui parler qu’elle l’avait un peu cherché parce que ce n’était pas absolument pas le cas mais qu’elle jouait simplement le jeu du couple. Oui mais alors, William le jouait aussi très bien ! La preuve, elle n’avait pas besoin de faire semblant d’être agacée par sa remarque parce qu’elle l’était réellement.

    Mais entre nous, à cet instant précis, ils ne jouaient pas au couple, ils étaient un couple tout simplement. Et c’était surement cette légère différence qui jouait en leur faveur parce qu’ils n’avaient pas à se forcer pour paraitre amoureux parce que –soyons honnêtes ! – ils étaient amoureux l’un de l’autre. Et contrairement à ce que pourraient dire – voire hurler – les deux coéquipiers, leur erreur a totalement changé leur relation. Elle ne pourrait jamais revenir comme avant. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’Elena avait compris certaines choses qu’elle n’arrivait pas à se les sortir de la tête. Et surement, aussi, parce qu’elle n’arrivait pas à oublier la douceur de William et son regard empli de désir quand ils s’embrassaient ce soir-là, seuls au monde dans leur bulle.

    « Dire que ton ex-femme et moi sommes différentes serait le comble de l’euphémisme ! »

    La c’était sur, il n’avait pas pu manquer la jalousie percer dans sa voix. Le fait est qu’elle n’essayait même plus de la retenir montrait qu’elle ne faisait même pas semblant. N’importe quelle personne un minimum observatrice aurait remarqué qu’Elena n’aimait pas Anabella et que sa gentillesse envers elle était toujours sur-jouée.

    « Veuillez nous excusez, nous sommes confus. Habituelles querelles de couple, sans doute connaissez-vous. »

    Les dernières paroles de son collègue la firent revenir à la réalité et elle se permit elle aussi de lancer un regard noir à son partenaire pour bien lui signifier qu’elle n’appréciait sa façon de faire. S’ils avaient été seul, elle ne se serait pas gênée de le lui dire mais il fallait qu’elle fasse particulièrement attention à ce qu’elle disait en présence du couple O’Connel.

    « Evidemment. Oh, ne vous inquiétez pas, rien de cassé... Enfin, rien de tâché. » Répondit la femme.

    « Vous voulez vous asseoir à notre table ? Je vous paie votre prochaine consommation. C'est pour nous faire pardonner. »

    Elena se mordit la lèvre inférieure pour éviter de trop parler. Elle se décala lorsque son conjoint se décala également pour laisser s’asseoir le couple O’Connel. Discrètement, elle observa, tout en buvant une gorgée de whisky de William si le couple se regardait ou essayait de se faire passer un message. Elle ne décela aucun signe de soupçon chez eux et se rassura intérieurement. Pour l’instant, ils croyaient à leur manège et tant que ce sera le cas, ils pourraient en savoir plus sur eux.

    « Je vais chercher de quoi nous rafraichir » , dit Elena en se levant, « tu peux me passer l’argent s’il te plait ? » .

    Elle fit un petit sourire à son co-équipier, après tout c’était lui qui avait proposé de payer leur prochaine consommation, elle ne faisait que suivre ce qu’il disait. Fruto Prohibido [fe William] 751666 Bon ok, c’était aussi une certaine façon de se venger parce qu’il avait dit qu’elle ressemblait à son ex-femme. Mais passons, elle se pencha de nouveau et fit un plus grand sourire à William tout en lui prenant les pièces des mains d’un seul geste.

    « T’es un amour ! Ne me l’abimez pas trop ! » finit-elle en s’adressant au couple d’un air complice. Comme si William ne savait pas se défendre Rolling Eyes

    Après tout, il souhaitait en savoir plus en leur parlant, il allait pouvoir le faire à volonté. A lui de jouer !

    Fruto Prohibido [fe William] Mh6b6c

    Fruto Prohibido [fe William] 751666

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyJeu 29 Sep - 20:29



    Laissant le couple O'Connel s'assoir à côté d'eux, Elena se poussa un peu vers lui et lui-même se décala légèrement, laissant « leurs suspects » s'installer face à eux. L'Auror resta silencieux, n'échangeant pas de regards avec sa coéquipière mais observant – et notant chacun des gestes de leurs « hôtes » ; rien ne paraissait suspect cependant encore... Ils avaient en vérité l'air d'un véritable couple, et un couple normal... Mais il avait appris à ne pas se fier aux apparences car elles étaient souvent trompeuses. Ce couple ne semblait pas baigné dans la magie noire, mais qui pouvaient-ils être par-dessus ? N'avaient-ils pas du sang sur les mains ? D'un seul coup, William songea à quelque chose... Lui et Elena étaient censés être un couple ce soir... Ils devaient alors peut-être agir comme un couple ? Et quand il apercevait la main de l'homme face à lui dont la main tenait celle de sa femme, ou de sa compagne... Peut-être devrait-il davantage agir comme un couple ? Même si, au fond de lui, l'idée d'agir en étant plus proche d'Elena lui faisait immanquablement à leur erreur... Il ne fallait absolument en commettre une autre... Il était hors de question qu'il en commette une autre, mais peut-être agir un peu plus en étant proches jouerait plus en leur faveur...

    « Mais bien sûr, ma chérie... » minauda t-il d'un ton le plus convainquant possible. Ce qu'il détestait jouer un rôle... Ce qu'il détestait l'hypocrisie. Enfin, jouait-il vraiment un rôle là ? Au plus profond de lui ? Oh, bien entendu, avec sa raison toujours indépendante de son cœur, il vous affirmerait que oui, mais une petite partie de lui considérait-elle cela comme un jeu ? Il la laissa s'éloigner, lui arrachant quasiment l'argent qu'il lui avait tendu, visiblement satisfaite de l'abandonner ainsi dans la situation, non pas que William n'avait pas toutes les capacités de s'en sortir. Mais il ne faudrait pas qu'elle prenne l'habitude de lui déléguer le travail. Ils étaient à deux après tout.

    Il fallait les mettre à l'aise ? Il fallait qu'ils sympathise avec eux – enfin non, leur chef n'avait pas dit de sympathise, mais c'était une manière comme une autre d'en savoir plus tout en restant le plus discret possible. Et puis, si William était un vieil ours mal léché la plupart du temps avec la plupart des gens et s'il n'avait pas honte de dire aux gens « Merde » ou encore combien ils lui étaient antipathique, et bien William savait également se tenir. Cela surprendrait notre chère Elena d'ailleurs. Enfin, cela faisait plusieurs années qu'ils se connaissaient donc elle devait le savoir non ? A moins qu'elle n'avait pas encore tout découvert du programme intitulé « William Carter ». C'était pire qu'un programme informatisé je vous promets. Pour des personnes n'y connaissant rien, on se perdait facilement à essayer de comprendre William. Mais même ses collègues les plus proches – dont Elena – ne pouvaient se vanter de connaître tout de lui... D'ailleurs, il ne parlait jamais de sa vie privée au boulot. Question de principe.

    « Alors, qu'est-ce qui vous amène ici ce soir ? Oh, mais j'y pense, vous venez souvent le soir ici ? Mon épouse et moi, c'est la première fois. Nous recherchons tous les endroits de Londres un peu chic. Nous venons d'arriver des Etats-Unis où nous avons vécu plusieurs années là-bas, nous avons perdu un peu nos repères ici, à Londres... »

    Au moins, en disant venir des Etats-Unis, il y avait moins de chance qu'ils les connaissent non, et donc qu'ils aient des soupçons... Surtout que ce continent était immense. Pas comme leur petite île britannique !
    Le coup d'oeil que l'homme à sa femme ne lui échappa pas, comme s'il mettait au point ce qu'il pouvait répondre ou non, puis il lui répondit :

    « Nous venons de temps en temps. Si vous recherchez un endroit plutôt chic, vous avez bien choisi. Vous avez longtemps vécu aux Etats-Unis ? »

    « Dix ans. » répondit William sans s'éterniser. « Nous étions lasse de l'agitation et du rythme de vie soutenu de là-bas... Nous avons voulu revenir aux origines... »

    « … Je comprends. »

    … A ce moment-là, William aperçut Elena dans le coin de son œil droit, au fond ; elle revenait vers eux. Il tourna les yeux de sa coéquipière lorsqu'il aperçut la femme face à lui se pencher sur le côté de la table pour vraisemblablement ramasser quelque chose qu'elle avait fait tomber. Interpelé, il la suivit des yeux avant qu'elle ne se relève, n'adresse un regard à son compagnon. S'excusant à voix haute ensuite, elle se leva, avec son sac à main – où ses affaires féminines de toilettes devaient être. Allait-elle se refaire une beauté ? - Lorsqu'Elena fut à quelques cinq mètres d'eux, il posa son regard sur elle pour la fixer avec intensité pour lui faire comprendre quelque chose... Voyons voir si elle allait comprendre son coup d'oeil très insistant. Elle avait certainement aperçu la femme se lever et se diriger vers les toilettes.

    A elle de jouer un peu tiens. Pas qu'à lui de faire tout le boulot... Et puis il n'allait pas rentrer dans les toilettes des femmes, même si cela ne le gênerait pas.



HJ : J'espère que ça va parce que je ne suis qu'à-demie satisfaite affraid
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyMer 5 Oct - 22:44

    Si Elena était partie chercher les boissons c’était aussi une façon de faire le tour de la boîte en étant plus discrète. La chose qu’elle craignait c’était de croiser des mangemorts ou des pro-mangemorts qui avaient été relâchés il y a peu de temps. Si le couple O’Connel était réellement des ceux-là, ils seraient avertis de qui étaient William et Elena, et ce n’étaient pas bon pour eux. Le tour du bar calma le rythme effréné des battements de son cœur quelque peu puisqu’elle ne repéra personne qu’elle n’ait arrêté oui qui ait pu la reconnaître en tant qu’auror. La jeune femme paya rapidement les verres et revint à la table. De loin, elle aperçut William qui l’observait arriver. Elle essaya de ne pas trop en faire cas, d’essayer de faire comme si son regard ne la brûlait pas sur place et se concentra sur ses suspects. Et elle fit bien puisque une seconde plus tard, Mme O’Connel se pencha pour ramasser quelque chose – une chose qu’elle ne vit pas – qui avait glissé de son sac. Même en fronçant les sourcils la jeune femme ne parvint rien à distinguer. Foutu lumière tamisée !!

    Néanmoins, elle comprit le message de son coéquipier lorsqu’il posa un regard insistant sur elle. La jeune femme posa les verres sur la table avec un immense sourire et s’excusa auprès des deux hommes pour aller aux toilettes. Elle prit son sac à main sans un regard pour William. Elle savait ce qu’elle avait à faire désormais. Mme O’Connel n’avait presque pas parlé et elle comptait bien en savoir plus sur elle.

    Mais là, le plus urgent pour Elena était de calmer cette envie irrépressible qu’elle avait, de vomir depuis quelques minutes. Il est vrai qu’avant de rentrer dans le bar, elle était légèrement nauséeuse mais elle s’était forcée à ne pas y penser jusque là. Le poisson qu’elle avait mangé le matin ne devait pas passer ! Les toilettes du bar sentaient fort la lavande et la javel, ce qui accentuait ses nausées. Elle se précipita sur la première porte et vomit le contenu de son estomac. Mme O’Connel qui se repoudrait le nez se tourna vers Elena qui revenait aux miroirs pour se mouiller le visage. Ce n’était pas le moment de tomber malade !! Surtout pas en mission !! Elena mouilla sa nuque et se pencha vers le robinet, elle avait la nausée ; elle n’osait même pas parler et pourtant, elle devait à tout prix obtenir le plus d’informations possibles sur ce couple.

    « Vous êtes sûre que ça va ?? »

    « Oui » , la rassura Elena avec un petit sourire, « je supporte très mal les voyages en portoloin et, ajouté à cela le poisson que nous avons mangé à midi, je crois que mon estomac n’a pas trop apprécié ! Enfin … ça va aller ! »

    « Vous savez », dit-elle, « Je suis obstétricienne à Londres et je sais reconnaître certains signes. A mon avis, ce n’est certainement pas le poisson qui vous a rendu soit disant malade, vous voyez ce que je veux dire ? » Finit-elle l’air de rien avec tout de même un petit sourire au coin de l’œil.

    Elena tourna la tête vivement et éclata de rire. Cette femme racontait vraiment n’importe quoi !! Sa vie sexuelle se résumait à … pas grand-chose, mis à part cet « accident » fort agréable avec William, et elle ne pouvait tout simplement pas être enceinte ! Mais si elle voulait obtenir la confiance de Mme O’Connel, elle ne devait pas répondre du tac-o-tac qu’elle n’était pas enceinte, elle était « sensée » être en couple avec William, être un couple amoureux. Et dans un couple qui s’aime, on ne joue pas au domino le soir on … Bref, elle ne pouvait pas être aussi catégorique sur cette absence de grossesse.

    « Non, je pense pas ! Je sais pas, je m’en serais rendu compte et puis j’ai mangé du poisson et cette de portolo… »

    « Je crois justement que vous savez justement mais que vous n’osez pas le dire à votre mari. »

    Gênée, Elena passa une main sur son ventre, attrapa son sac et sortit des toilettes du bar. Mais elle n’eut le temps que de faire deux pas que Mme O’Connel lui disait :

    « Venez consulter à mon cabinet si vous avez un doute. »

    « Je verrais. Vous consultez uniquement dans le monde sorcier ou les moldues aussi ? Non, parce que je ne suis pas à l’aise avec des moldues ! »

    Elena avait bien sûr sauté sur l’occasion. Peut-être Mme O’Connel allait-elle lui confier que jamais elle ne pourrait s’occuper de moldus, ce qui confirmerait son hypothèse selon laquelle elle pourrait appartenir à la communauté des mangemorts.

    « Houlà !! Jamais de la vie ! Il n’y a que des sorcières qui viennent me consulter, j’ai une clientèle très fidèle et d’une certaine catégorie voyez-vous ? »

    Oh que oui, elle voyait bien ! Du moins, elle n’espérait pas se tromper et faire de fausses conclusions.

    « Et bien, si j’ai des doutes je viendrais vous voir alors. »

    Sur ces mots, Elena revint à la table où étaient M. O’Connel et William. Elle s’assit près de son mari et posa son sac à ses pieds. Elle se força à sourire même si elle se sentait encore un peu nauséeuse et qu’elle était pâle comme la mort.

    « De quoi est-ce que vous parliez messieurs ? Chéri, madame est persuadée que je suis enceinte ! » dit-elle en se forçant à rire mais tout en sentant ses joues prendre une couleur rouge vif. « Comme elle est obstétricienne, elle m’a proposé de venir la consulter et au moins, elle, elle n’a pas de moldus, de cracmols ou de sang mêlés dans sa salle de consultation !! » Elle se dégoutait de débiter ce genre de phrase mais en même temps, elle n’avait pas vraiment le choix si elle voulait paraître convaincante. Reste à savoir comment allait réagir William, et puis de quoi avait-il pu discuter avec leur suspect. Elle n’avait pas voulu aborder leur vie à Londres de peur que William ne l’ai déjà fait et qu’il leur ai inventé une vie ailleurs.



HJ: ta réponse allait très bien!! J'espère que la mienne te convient et que je n'ai pas fait avancer les choses trop vite, ceci dit Elena ne se doute pas de çà tu l'auras compris Fruto Prohibido [fe William] 604703


Dernière édition par Elena Kowalski le Dim 16 Oct - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptySam 15 Oct - 0:15



    Il n'avait esquissé qu'un simple et léger signe de tête et son regard, posé sur elle, avait été suffisant pour lui exprimer ce qu'il avait voulu lui dire mais ce qu'il n'avait pu à voix haute ; de toute évidence, l'erreur qu'ils avaient commises ensembles quelques semaines auparavant n'avait rien changé du lien télépathique qui les unissait tous les deux et qui s'était construit au fur et à mesure des mois qu'ils avaient travaillé ensembles... Seulement les premiers mois en réalité av aient été difficiles... Comme si William avait voulu la mettre à l'épreuve. La jeune femme les avaient passés avec succès. Aujourd'hui, ils étaient comme deux parties d'un tout, vous dirait certains de leurs collègues – beaucoup - ; certains pourraient même être jaloux... Mais ils n'en faisaient pas cas. Ils pensaient ce qu'ils voulaient. William n'avait jamais été genre à faire cas des rumeurs. Y faire attention , c'était en quelques sortes les confirmer. Le meilleur moyen était alors de les ignorer.

    … A présent qu'ils se retrouvèrent seuls tous les deux, entre hommes, voilà qu'un silence s'était installé et que William ne savait trop que dire d'autres à dire vrai. Il était très difficile pour lui, qui passait à dire vrai, plus de temps avec son bateau qu'à sortir avec des amis, de nouer conversation avec les gens... Et puis généralement il laissait cette activité fastidieuse aux personnes qui aimaient à parler et se contentait d'observer attentivement et d'enregistrer tout ce qu'il voyait ou entendait... Ils burent donc, dans un silence respectueux et en attendant le retour de « leurs femmes », William se demandant davantage de quelle manière Elena se débrouillait mais il avait confiance en elle. Dand un duo, c'était extrêmement important de se faire confiance...

    « Alors donc, vous êtes d'ici ? Je veux dire, vous êtes installés à Londres ? » demanda t-il quand même, histoire de faire conversation alors que l'absence des deux femmes perdurait...

    « Pas vraiment. Nous venons du nord-est de l'Angleterre... Le travail nous a fait migrer dans le coin où nous vivons depuis quelques semaines... »
    , lui répondit l'homme.

    L'Auror hocha la tête, réinstallant le silence quelques secondes. « Difficile de se faire une place quand on est nouveau quelque part. Ça n'a pas été trop dur de tout quitter ? »

    « … Oh, lorsque notre mission ici sera terminée, nous comptons rentrer, mais en effet... C'est assez difficile. Nous ne sommes pas familiers des mœurs de Londres... »

    « Je comprends... Dix ans que nous sommes là, nous nous en sommes rendus compte... Et donc, vous faîtes quoi comme métier ? »

    « Ma femme est obstétricienne. Je suis avocat. »

    « Bonnes situations... »
    Obstétricienne, il se souvenait que l'une de ses ex-femmes l'avaient été... Quant à se souvenir de laquelle, c'était une autre question...

    William leva les yeux et les tourna pour faire le tour de la salle, c'est alors que ses yeux tombèrent sur Elena qui revenait vers elle. Ah, enfin... Elle en avait mis du temps... Elles avaient bien liés conversation ? Les femmes, quand c'était ensembles, ça parlait, ça parlait, … Pendant des heures ! En tous les cas, ces ex-femmes avaient été ainsi.

    Il la laissa se rassoir à côté de lui, laisser tomber son sac à côté d'elle mais faillit déglutir lorsqu'elle commença à parler. Du moins, encore heureux qu'il n'était pas en train de boire parce que sinon, il se serait très certainement étouffé avec sa boisson. « … Fantastique. » parvint-il à lâcher après quelques secondes d'une voix toutefois plus tendue... Manquerait plus que ça... songea t-il en son for intérieur. Non mais ils auraient bien besoin de ça tiens... Ben voyons. Néanmoins, la suite de sa phrase retinrent davantage son attention et il tourna un regard intéressé vers Elena pour croiser ses yeux. Vraiment? Et bien, elle en avait appris des choses intéressantes...

    « ...Ah ben si la clientèle y est raffinée, dans ce cas, c'est tant mieux... Ce n'est pas donné à tout le monde de nos jours malheureusement de pouvoir faire cela... Heureux d'apprendre qu'il y en ait encore.  »
    fit-il en réponse – d'une voix convaincante - avant de poursuivre afin de faire – volontairement – un rapide résumé à Elena de ce qu'ils venaient de parler avec le mari. « … Et donc, vous êtes installés ici quelques semaines pour raison travail ? »

    L'homme hocha la tête, et sans donner davantage de détails complémentaires il répondit – après tout, ils ne les connaissaient pas, ils venaient tout juste de les rencontrer... - « Etant avocat, on m'a en effet confié une mission dans le coin... J'ai eu une proposition avec une augmentation assez conséquente... » Il ne put s'empêcher d'esquisser un rire léger. « Vous connaissez sans doute. Qui irait refuser une augmentation ? »

    … William se força à sourire, alors qu'à la fois l'homme et la femme face à eux se mettaient à rire. L'Auror, quant à lui, se demanda plutôt en quoi consistait cette mission.

    [ HJ : J'espère que ça va ! Désolée, je n'avance pas beaucoup... Fruto Prohibido [fe William] 713299 affraid ]

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyDim 16 Oct - 21:37




    « car quand on s'aime très fort, c'est comme un trésor
    Et ça, ça vaut de l'or.
    Moi pour toujours,
    J’envoie valser les preuves d'amour
    En or plaqué puisque tu m'serres très fort
    C’est là mon trésor
    C’est toi, toi qui vaux de l'or. »


    Elle en était sûre de celle-là, que William ferait une sacré tête si elle disait qu’elle était enceinte de lui. Par Merlin, ce serait une catastrophe qu’Elena soit enceinte et malheureusement il ne suffit que d’une seule et unique fois pour que l’impensable se produise. Elena chassa aussi vite que possible une image d’elle enceinte ou celle d’elle serrant un bébé contre sa poitrine pour se concentrer sur sa mission. Mission de la plus haute importance – suis-je obligée de le préciser ? – et adressa un minuscule coup d’œil à son coéquipier avant d’emmêler ses doigts aux siens, comme le ferait un couple normal en fin de compte. Bien sûr pas le couple William/Elena les aurors mais le couple américain William/Elena lui le ferait sans hésitation alors elle se devait de jouer le jeu.

    « Mais ne nous emballons pas chouchou, je n’en suis pas sûre et s’il s’avère que c’est le cas, on pourra le fêter à notre manière ! » dit-elle avec un petit sourire suggestif.

    Elle ne se forçait pas beaucoup à vrai dire … concernant les regards amoureux et les caresses qu’elle lui faisait du bout des doigts sur le dos de sa main bien sûr. En revanche pour le regard lubrique, là oui, elle faisait exprès parce qu’elle n’oserait jamais avoir un tel regard envers William … sauf peut-être le soir de leur erreur mais c’était un soir particulier, un moment particulier qui n’appartenait qu’à eux et qui ne devait jamais se reproduire. Non jamais ! Enfin, c’était ce que se répétait la polonaise pour se mettre dans la tête que ce n’était qu’une erreur, qu’elle ne réitérerait jamais ce genre de chose et qu’il fallait oublier. D’ailleurs, elle l’avait promis à William quelques semaines plus tôt. Elle lui avait promis parce qu’elle ne voulait pas perdre le plus formidable coéquipier qu’elle n’ait jamais eu et qu’en plus, elle ne voulait pas perdre son amitié. Parce qu’en premier lieu, il était la personne en qui elle avait le plus confiance … avec Cassandra bien sur ! Mais avec Cassandra c’était encore différent parce que cette femme, cette collègue avait été à la fois une mère, une sœur, une amie et même une confidente pour elle quand elle avait débuté dans le métier et qu’elle avait encore en tête de tuer les assassins de sa mère. Pour en revenir à William, elle lui avait donc promis de ne pas lui en parler et d’oublier ce qui s’était passé entre eux ce soir-là au ministère. Heum … Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous mais, parfois, elle se demandait si William y pensait : avait-il eu du mal à oublier ou y était-il arrivé facilement ? La première option l’aurait peut-être aidé mais au fond elle savait que William avait un self control hors pair et qu’elle ne saurait surement jamais ce qu’il en pensait vraiment.

    « … Fantastique. Ah ben si la clientèle y est raffinée, dans ce cas, c'est tant mieux... Ce n'est pas donné à tout le monde de nos jours malheureusement de pouvoir faire cela... Heureux d'apprendre qu'il y en ait encore. Et donc, vous êtes installés ici quelques semaines pour raison travail ? »

    En gros, il n’avait pas eu obtenu beaucoup d’informations sur le couple et avec les maigres informations d’Elena sur l’épouse O’Connel, les deux équipiers n’avaient pas beaucoup avancé. Ils se méfiaient, c’était évident. Mais en même temps, ils ne pouvaient pas se permettre de faire durer cette mission. Il fallait faire ça vite et bien. Enfin, heureusement, William avait pensé à lui glisser un petit compte rendu de ce qu’il avait appris comme ça, Elena pourrait se montrer plus bavarde avec eux et essaierait d’obtenir des informations.

    « Etant avocat, on m'a en effet confié une mission dans le coin... J'ai eu une proposition avec une augmentation assez conséquente... » Il ne put s'empêcher d'esquisser un rire léger. « Vous connaissez sans doute. Qui irait refuser une augmentation ? »

    Les deux aurors se forcèrent à sourire. Comme pour se mettre plus à l’aise, Elena se tortilla dans le fauteuil sans lâcher la main de William. Il fallait trouver une parade, vite ! Au moins pour relancer la conversation sur le sujet du métier et creuser un peu plus de ce côté-là.

    « Alors comme ça, vous êtes avocat ? Je vous imaginez plus dans les affaires, négociant en vin par exemple ou quelque chose de ce genre, un peu comme toi chouchou ! Vous dégagez beaucoup d’assurance. Vous devez gagner tout vos procès ! » dit-elle avec son sourire le plus charmeur et son regard le plus niais.

    La meilleure des solutions était de le flatter, de le croire invincible mais par-dessus tout de flatter son égo – qui paraissait surdimensionné soit dit en passant-. Ah oui et, règle n°1, toujours faire croire à l’adversaire qu’il en sait plus que vous et dans ce cas-là que M. O’Connel était beaucoup plus intelligent qu’elle. Espérons qu’il tombe dans le panneau !!

    « Eh bien » Dit-il avec un petit sourire arrogant, « je m’en sors plutôt bien dans une salle d’audience » Il rajusta sa cravate pour se donner de l’importance et continua : « Mais oui ; vous avez raison chère madame, je gagne la plupart de mes procès. Tout comme mon épouse, je ne travaille que dans le monde magique. » Ce qu’Elena ne se doutait pas, c’était que lui aussi se méfiait d’eux et qu’il comptait bien se renseigner sur eux et les supprimer si cela s’avérait nécessaire. Mais comme je le disais, Elena – et sans doute William – était loin de se douter qu’elle se faisait elle aussi berner et que son numéro de charme ne marchait qu’à moitié. Et d’ailleurs, pourquoi se méfierait-il me direz-vous ? Et bien il avait nettement remarqué qu’Elena ne portait pas d’alliance alors que William, lui, en portait une. Grossière erreur de la part des deux aurors mais ils ne pensaient pas vraiment que M. O’Connel regarderait ce genre de détail. « Dans que genre de Business êtes-vous ? Je pourrais peut-être vous trouver des intéressés ! »

    « Négociant dans les potions et en particulier les potions hautement toxiques. » Répondit-elle avant que William ne puisse en placer une, quand Leilou avait une idée en tête rien ne pouvait la faire changer d’avis. « Je suis un peu sa secrétaire, sa comptable … en fait, je m’occupe de tout ce qui est administratif, mon mari n’a plu qu’à aller faire son boulot et je m’occupe du reste ! C’est comme ça qu’on s’est rencontré tous les deux n’est-ce pas mon amour ? »

    « Oh !! Je pourrais peut-être vous avoir des clients alors !! Vous ne voulez pas passer la semaine prochaine à mon bureau qu’on en discute au calme ? »

    « Et bien … » Commença Elena en se tournant vers son collègue. Devaient-ils se méfier ? Ou pas ? Sur ce coup là, Elena avait totalement confiance en son collègue.

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MessageSujet: Re: Fruto Prohibido [fe William]   Fruto Prohibido [fe William] EmptyVen 4 Nov - 19:21



    Quelle pouvait bien être cette mission ? Cela regardait-il un secteur qui les touchait de très près... ? En d'autres mots, cela avait-il à voir avec les mangemorts ? L'étaient-ils eux-mêmes ? Selon les soupçons qu'ils avaient formé dans le dossier dans lequel, ils étaient des présumés mangemorts. Ce qui venait de lui apprendre Elena, sur le fait que le cabinet de sa femme ne recevait jamais de moldus était... Peut-être une piste. Ces deux-là réprimaient sans nul doute les moldus et ne voulaient avoir rien à faire avec eux. William n'aimait pas le ton ou encore le rire qu'ils venaient d'avoir. Pour lui, il était bien plus révélateur que n'importe quelle parole. Ils avaient quelque chose à cacher, c'était certain.

    Il n'avait pas réagit lorsqu'Elena avait emmêlé ses doigts aux siens, comme un « couple normal »... C'était le jeu. Ce qu'il détestait ce mot d'un seul coup. Ils étaient vraiment obligés d'aller à cette extrémité ? Bien que le contact des doigts autour des siens étaient très agréable, ce n'était pas le moment de laisser lui échapper ses pensées. D'ailleurs, William était ainsi fait qu'il ne laissait jamais rien échapper, jamais rien au hasard. C'était ainsi. Dans sa vie, rares étaient les moments où il avait perdu son calme ou où ses pensées lui avaient échappé. Il maintenait toujours cet insaisissable contrôle sur lui-même. Récemment, son contrôle de lui lui avait fait défaut juste une seule fois. Une seule et ridicule fois. Cette fois n'aurait jamais dû se produire, jamais... Et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il aurait préféré éviter qu'elle enlace ainsi leurs doigts. Tous les couples étaient-ils obligés de faire ça en public ?! En y pensant, sûrement. Sa femme le faisait toujours.

    Ça, elle allait le payer. L'appeler chouchou... ? Il faillit s'étrangler. Devant ces gens. Elle le paierait. Ils n'avaient pas besoin d'entrer en connaissances de toutes les « subtilités » de leur « relation ». Sans compter que d'où elle sortait ce nom hideux, ce surnom absolument horrible ? D'un de ses vieux romans à l'eau de rose où la fin finit toujours bien, par un mariage, des enfants et où l'amour gagne toujours ? Il faudrait tuer tous ces auteurs qui faisaient ce genre de mauvais roman. Il fallait être réaliste. Où est-ce que l'amour gagnait toujours ? Cela ne pouvait gagner que dans des romans. Entre le roman et la réalité, il y avait des différences et s'il fallait compter sur « ça » pour gagner une guerre, … Même si on disait que Harry Potter l'Elu avait survécu grâce à l'amour de sa mère. William trouvait cependant que les sentiments ne devaient jamais interférer dans dans nos actions. En tous cas, lui, faisaient bien attention à les départager.

    D'ailleurs, pour bien lui faire comprendre qu'elle allait trop loin, il retira sa main et la ramena à lui. Il plaça ses mains autour de son verre et le porta ensuite à ses lèvres. Sans lui adresser de regards. Ça suffit ces « caresses  » qu'elle lui faisait sur la main. Ils n'étaient pas là pour cela. Qu'elle se tienne au fait de questionner leurs invités, sans chercher à « profiter » de leur statut actuels, c'est-à-dire du « couple » qu'ils devaient jouer. Pas la peine non plus d'en faire des tonnes hein. Ils étaient juste en mission après tout. Et d'ailleurs, plus tôt ce serait fini, mieux ce serait. Il avait hâte de sortir de cette atmosphère qui commençait à l'étouffer.

    Une chose était certaine c'était que si, du côté d'Elena, rien n'était forcé et que beaucoup d'amour transparaissait, c'était plutôt l'inverse du côté de William. Même s'il ne bronchait pas une parole déplacé et qu'il ne jouait le jeu, dans la mesure du possible. La seconde fois qu'elle employa le mot » Chouchou », il lui renvoya un de ces regards noirs qu'elle devrait s'en souvenir pendant longtemps. Il refusa toujours de laisser sa main à sa portée, la gardant sur sa tasse. Il allait lui en donner du « chouchou » tiens. Il sentait qu'ils allaient divorcer vite fait si elle continuait en ce sens. Si elle continuait d'utiliser des surnoms tout à fait ridicules. Même dans les rares films qu'il avait regardé, il n'avait jamais entendu de surnoms aussi... Stupides. D'ailleurs c'était étonnant d'Elena parce qu'elle était loin d'être stupide. Aux dernières nouvelles en tous cas.

    Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en son fort intérieur alors qu'il la voyait esquisser un sourire des plus niai... Elle jouait bien les rôles de ce genre tiens. Une bonne comédienne que c'était. Mais lui, n'avait vraiment plus envie de jouer ; pourtant il s'efforça de se contenir dan son self-control habituel et continua d'être attentif à la fois aux regards, aux paroles et aux gestes de leurs voisins de face.

    « En effet, j'ai dû quand même assez tout lui apprendre parce que ses connaissances dans le domaine comptable laissaient un peu à désirer question d'ordonner tout. » Et ça, hop, bien emballé, bien envoyé. Même si ce n'était pas vrai en réalité, cela n'avait aucune importance.

    « Des clients ? » ajouta t-il en répétant les derniers mots du mari en haussant les sourcils. Il parut réfléchir pendant quelques instants. « C'est-à-dire que nous sommes assez... Discrets dans notre métier. Nous préférons que 'certaines personnes' ne rentrent pas en connaissances de ce que nous faisons si vous voyez ce que je veux dire.  Nous sommes donc très... Sélectifs. » continua t-il avec un regard sous-entendu. « Après tout, le genre de potions que nous préparons... Peuvent être très utiles à certaines utilisations qui requièrent de la délicatesse pour les manier... » Il continuait de penser, faisant mine de vraiment réfléchir à leur proposition et jugeant en son for intérieur si ce n'était pas trop dangereux de s'avancer autant dans cette mission.

    « Quels sont vos clients ? »

    « Des clients très honorables ne vous inquiétez pas... Et très 'discrets' aussi... Je suis sûr que nous pourrions nous entendre si nous faisions affaire ensembles. » termina t-il avec un sourire avant de tendre la main par-dessus la table vers William. Après une seconde d'hésitation ou de réflexion supplémentaire, l'Auror laissa un léger sourire flotter sur son visage.

    « C'est d'accord. »

    … S'il analysait le mot discret, les personnes qu'il voulait leur faire rencontrer étaient comme eux, aussi 'discrets'... Combien de chance y avait-il pour qu'ils soient eux aussi des mangemorts ? S'ils pouvaient en démasquer plusieurs au lieu de deux... Il fallait tenter le coup. Il fallait néanmoins qu'il travaille à certains détails. Comme surveiller leurs arrières au cas où que cela tournerait mal.



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