Seamus voyait mal sa vie maintenant qu'Alexiel en faisait partie. C'était la récompense d'avoir décider de revenir une dernière fois à Poudlard, car s'il n'était pas revenu, il n'aurait jamais rencontrer Alexiel, du moins faire plus connaissance, ils se connaissaient déjà de l'Armée de Dumbledore, mais cela avait permis aux deux Gryffondors de s'approcher encore plus. Cela avait mené à quelques jours plus tard à une relation qui durait depuis plus de cinq ans. Jamais il n'aurait cru que ça pouvait se produire. Il était heureux et jamais il ne reviendrait sur sa décision. Il avait passé la meilleure des années. Est-ce que c'était puisque toute cette histoire avec Harry Potter était terminée? Ou c'est parce qu'Harry n'était pas revenu à Poudlard? Seamus s'imaginait bien ce que ça aurait pu avoir l'air s'il n'avait pas été parmi eux... Mais là en était pas la priorité de ses pensées, tout était tourné vers Alexiel maintenant, car c'était grâce à elle s'il était sur un nuage depuis ce jour là.
Leurs premières semaines. Seamus était loin de les oublier. Cela avait été un vrai petit jeu pour eux. Ils avaient décidé de garder cela secret le plus longtemps possible. C'était de s'envoyer des hiboux, pour que personne ne remarque leurs communications, des petits messages caché dans leurs bouquins d'école, des petits regards ou gestes qu'eux seuls pouvaient comprendre. En plus que parfois, Seamus profitait de son titre de Préfet pour faire certaines choses. Cela avait été parfait. C'était sûrement pour cela qu'il y avait toujours une complicité avec eux. Qu'ils avaient des petits jeux ici et là entre eux. Ils avaient gardés leurs cœurs jeunes et amoureux.
"Je ne pourrais jamais me passer de toi. Tout ce qu'on a vécu est tout simplement merveilleux. Je en me vois pas avec quelqu'un d'autre. Il n'y a eut que toi dans ma vie et il aura personne d'autre. Je veux pas que tu penses à ça. Je suis là et je vais rester. Comme je suis toujours resté avec toi. Je t'aime Alex et je vais t'aimer jusqu'à la fin."
Mentionna Seamus à l'oreille de sa partenaire avant de déposer un de ses baisers les plus tendre dans le cou. Tout ce que Seamus désirait, c'était d'être avec Alexiel pour le restant de ses jours. S'il n'avait pas senti que de faire des efforts auraient valu la peine, il ne serait pas rester durant cet évènement. Il aurait laissé Alexiel seule et serait partit, mais il avait eut envie de s'accrocher et il se remerciait encore d'avoir prit cette décision. Un jour, il allait faire sa demande à cette femme. Il se savait, mais ignorait quand.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Sam 17 Fév - 21:43
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Durant toute ma scolarité j’avais souvent regretté de ne pas avoir été envoyé dans la maison Poufsouffle avec mon meilleur ami. La question de savoir quel aurait été ma vie si cela avait été le cas, m’avait régulièrement traversé l’esprit. Enfin, jusqu’au jour où Seamus et moi avions échangé notre premier baiser. À partir de ce moment-là, tous mes doutes quant à ma répartition avaient disparu. Et depuis je n’avais plus jamais eu de regret à ce sujet. Le destin faisait souvent bien les choses. Et j'espérais que ce qu'il nous réservait serait aussi positif... Combien de fois je m’étais sentie la femme la plus chanceuse du monde ? À chaque fois que mon regard croisait celui de mon homme et qu’il me souriait. Jamais je ne pourrais me lasser de ce spectacle. Je ne me serais jamais cru du genre fleur bleue, mais dès que je me retrouvais dans la même pièce que Seamus, je pouvais parfois devenir un peu niaise.
Je sentais l’émotion me gagner quand j’entendis les propos de Seamus. Je me sentais un peu mal en l’entendant me déclarer qu’il n’y avait eu que moi et qu’il n’y aurait personne d’autre. Autant j’étais en accord parfait avec lui sur le second point, autant j’aurais aimé pouvoir lui dire qu’il avait été le seul. Malheureusement, même si cela n’avait pas duré, cela n’était pas le cas. Je ne lui avais jamais avoué et je ne comptais pas le faire ce soir. Ce n’était pas le moment de gâcher notre belle soirée. Les yeux emplis de larmes de joies, je lui souriais tendrement. Laissant mes doigts courir doucement sur sa joue, je finis par lui répondre d’une petite voix :
« Si tu savais comme je t’aime. Aujourd’hui et à jamais. Je ne pourrais pas vivre sans toi. Je sais que c’est bête de penser à ça, mais je ne sais pas ce que je deviendrais s’il devait t’arriver quelque chose un jour. C'est probablement parce que nous avons choisi de vivre ensemble. Te savoir présent au quotidien dans ma vie me fait redouter le jour où tu n’y seras plus. Même si je sais que cela sera dans un millier d’années. »
J’étais peut-être un peu trop émotive sur ce coup, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais toujours été un peu excessive dans mes sentiments pour cet homme. Mais il savait me rassurer comme il venait de le faire. Il avait toujours le mot juste pour calmer mes angoisses. Un vieux reste de se qu’on avait vécu lors de ma sixième année. Même si tout était derrière nous, l’idée de perdre un être qui m’était cher était devenue une crainte permanente chez moi.
Qu'elle aurait été la vie de Seamus s'il n'avait pas retourné à Poudlard? Il se serait trouvé un petit job en attendant de trouver quelque chose de plus permanent. Est-ce qu'il aurait été aussi heureux? Probablement que non. Il aurait toujours son meilleur ami avec lui, il aurait eut d'autres connaissances, il aurait sûrement rencontré quelqu'un éventuellement, mais est-ce que cela aurait été aussi intense? Aurait-il été aussi amoureux? Il ne le saura jamais, car il était avec une femme qui faisait battre son coeur et qui lui était de plus en plus chère à ses yeux. Maintenant qu'isl allaient réellement commencer leurs vies ensemble, Seamus était tout à l'envers. Il ne pouvait pas croire qu'il en était rendu là. Sa mère était fière de son garçon. Elle adorait Alexiel, son père aussi l'adorait. Ils étaient bien tous les quatres à chaque fois qu'ils allaient les visiter. Il avait un bon travail au Ministère, même si au début cela ne l'enchantait pas, mais maintenant qu'il était dans le département des sports magiques, il avait trouvé sa voix et Alexiel complètait le tableau parfaitement, même si à un certain moment, ils deviendraient tous les deux trop occupés. Mais une choses était certaine : le soir, tous les deux allaient entrer à la maison et se retrouver. Ce qui allait faire une énorme différence, car s'ils devaient vivre ses moments séparés, Seamus ne pourrait passer au travers. Alexiel allait être d'accord avec lui, il en était persuadé.
La situation était parfaite pour ce genre de déclaration. Ils fêtaient leurs cinq ans et le fait que Seamus allait s'installer chez la belle Alexiel. Il avait envie de le crier sur tous les toits. Il voulait montrer son bonheur à tout le monde, même si le monde allait se ficher de lui. Il était en parfait accord avec cette femme. Il ne voulait que elle dans sa vie et il aurait que elle. Est-ce que c'était possible? La première fille avec qui il tombait en amour ça pouvait être la bonne? La femme de sa vie? Avec qui il voulait passer le restant de ses jours? Et même peut-être fonder une famille, même si cela ne lui avait jamais traversé l'esprit? Il embrassait Alex comme jamais il ne l'avait embrassé.
"Ali... Profitons du moment présent. Ne pensons pas à ça. Il faut vivre le moment présent. je ne veux pas te perdre non plus. Tu es si importante à mes yeux. rien ne pourrait remplacer tous les sentiments que j'ai pour toi. Il ne va rien nous arriver. Pas tant que nous sommes ensemble. Je t'aime et c'es tout ce qui compte en ce moment."
Il fit glisser délicatement sa main sur la joue de la femme avec qui il partageait sa vie. Rien au monde pourrait prendre sa place. Il se promit de la chérir, de l'aimer et de tout faire pour elle. Que ça lui plaise ou non. Elle était sa priorité et Seamus était prêt à tout laisser tomber pour elle. Elle n'avait qu'à lui demander et il allait s'exécuter.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Dim 18 Fév - 1:01
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Ce qui était absolument merveilleux dans ma relation avec Seamus, c’était que tous les deux on s’entendait extrêmement bien avec nos belles familles respectives. Étant un sang mêlé, il connaissait suffisamment les uses et coutumes des moldus pour s’entendre avec mes grands-parents. Moi même étant la représentante que de la seconde génération de sorciers de la famille, donc j’avais reçu une éducation principalement moldus. Je ne craignais donc pas de faire d’impaire avec son père surtout. Même si pour l’instant nos parents ne s’étaient pas encore rencontrés, j’étais presque sûr que cela se passerait bien. Le fait qu’on décide de vivre ensemble était peut-être le signe qu’on devait s’occuper d’organiser ça. Un petit dîner tous les six à l’appartement. Oui c’était une idée. Cela ne ferait que rendre notre relation encore plus officielle si cela était possible.
Mon cœur se serrait en entendant les paroles de Seamus. Encore une fois, il avait trouvé les mots justes pour m’apaiser. Toutes ses déclarations étaient certainement le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire en ce jour un peu particulier. Oui décidément le 1er septembre était notre date porte-bonheur en quelque sorte. J’esquissais un nouveau sourire avant de lui répondre :
« Oui, tu as raison. L’important c’est ce qu’on vit maintenant. Je t’aime si fort et si intensément que cela en devient parfois effrayant. Mais je crois qu’il est temps qu’on franchisse une autre étape dans notre relation. J’aimerais que nos parents fassent connaissance. L’occasion de ton installation, même si ce n’est qu’une période d’essai pour l’instant, est l’occasion trouves tu ne trouve pas ? Tout serait si parfait s’ils pouvaient s’entendre. »
Je déposais un baiser sur le bout de son nez. Mon cœur était plein de tendresse et d’amour pour cet homme que je n’aurais jamais pensé rencontrer un jour. Je n’ai jamais fait partie de ses petites filles qui rêvaient au prince charmant. Et pourtant, je l’avais rencontré. Il était là sous mes yeux. Mon prince rien qu’à moi. Il me faisait vivre un véritable conte de fées et notre histoire s’y prêtait parfaitement. Sauf que dans la nôtre, il n’y avait pas de vilaine sorcière pour nous pourrir la vie. Ce qui rendait tout ça presque parfait.
L'idée que leurs parents se rencontrent, l'angoissait un peu. Il se demandait s'ils allaient bien s'entendre. Il était persuadé que oui. Après tout, il connaissait le monde sorcier et moldu alors il marquait des points dans tous les camps. Son père connaissait assez le monde magique pour savoir les grande ligne de ce qui c'était passé et comment ça fonctionnait, car la mère de Seamus est une sorcière. Alors, c'était le meilleur des deux mondes pour eux. Ils avait assez de connaissance pour plaire aux deux. Ses parents étaient des gens assez simple, même si sa mère était tout de même été assez stricte pour les études de Seamus, ne voulant pas qu'il retourne à trois reprises à l'école, mais son fils était beaucoup plus borné qu'elle avait réussit à la convaincre. S'il n'avait pas été capable, il n'aurait jamais rencontré la femme de sa vie.
Alors, elle voulait que leurs parents se rencontrent. Son coeur vit un saut dans sa poitrine, c'était déjà le moment? Mais il était persuadé que cela allait bien se passer, il n'y avait rien de mal qu'il pouvait se passer entre les parents. Si ça se trouvait, ils avaient été à Poudlard ensemble, peut-être pas dans la même maison ou année, mais presque. Cela pourrait être drôle de voir des retrouvailles entre camarades de classe. En plus, que sa mère lui avait déjà mentionné que se serait peut-être le temps qu'ils se rencontrent, ils ne devaient pas nécessairement attendre au mariage, si il aurait lieu évidemment.
"Je crois que tu as raison. Une fois que je serais installé, on pourrait commencer à planifier ça. Mais ça serait logique qu'ils se rencontrent. Ma mère m'en a déjà parlé, donc j'imagine que tes parents aussi."
Dit-il avec logique. Il avait passé assez de temps avec les Carpenter qu'il avait appris à bien les connaître et c'est quelque chose qu'il était certain. Il était plus que convaincu que les géniteurs de sa petite amie voudrait bien voir ceux du petit ami de leur fille. Après cinq ans, il était peut-être temps, mais il y avait aucun occasion qui avait rendu cela possible. Donc son emménagement était une raison plus que valable pour inviter les quatre parents. Heureusement qu'Alexiel venait d'une famille qui contenait des Moldus, son père aussi été un peu perdu dans toutes leurs discussions. Mais Mr.Finnigan savait ce qui se passait, car sa femme avait fait un topo et Seamus lui avait parlé de tout ce qui se passait aussi. Alors il était bien informé.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Dim 18 Fév - 4:28
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Autant je savais que Seamus serait bien accueilli dans ma famille, autant j’avais été très angoissée à l’idée de rencontrer ses parents. Surtout sa mère. Après tout, j’étais celle qui lui volait son fils unique d’une certaine manière. Et elle m’avait toujours semblé tellement protectrice envers lui. Après tout, il avait dû insister à trois reprises pour pouvoir finir ses études à Poudlard, c’était pour moi un signe évident. De mon côté, c’était un peu différent vu que j’avais deux petites sœurs. Cela laissait un peu plus de temps à mes parents de se faire à l’idée que leurs enfants quittaient la maison. Mais cela, c’était plutôt bien passé et je m’entendais parfaitement bien avec les parents de Seamus. Je croyais avoir réussi à convaincre sa mère de mon réel amour pour son fils, et c'était l'élément décisif. Je ne pouvais m’empêcher de me demander comment elle allait réagir en apprenant qu’on allait enfin vivre ensemble cependant.
J’émis donc le souhait que nos parents se rencontrent. Je souris en l’entendant me dire qu’il trouvait que ce n’était pas une mauvaise idée et que sa mère lui en avait déjà parlé. J’avais souvent parlé de ma famille avec les parents Finnigan. Cela ne surprenait donc pas vraiment qu’elle ait fait savoir à son fils qu’elle voulait les connaître. Mais bizarrement, de son côté, c’était plutôt son père qui lui en avait déjà fait la demande à plusieurs reprises. Certainement parce que c’était lui qui était resté à la maison pour nous élever. J’avais toujours plus ou moins réussi à esquiver les invitations de mon père. Mais j’étais cependant étonné qu’il n’ait jamais contacté de lui-même mes beaux-parents.
« Je suis sûr qu’ils s’entendront parfaitement. Et puis, cela nous évitera de devoir choisir entre nos deux familles pour les fêtes de Noël entre autres. J’aimerais tellement que nos deux familles s’entendent aussi bien que nous. Tu crois que je suis un peu trop optimiste ? »
Demandais-je en souriant. Contrairement à mon beau-père, mes parents et moi-même avions tenu mes grands-parents loin des événements du monde sorcier. Tout comme moi et mes sœurs lorsque nous étions enfants n’avions pas été mises aux courants de se qu’il pouvait se passer de l’autre côté de la barrière. C’était sans doute pour ça que j’avais préféré vivre parmi les moldus. Certes leurs mondes n’étaient pas mieux que le nôtre sur beaucoup de points, mais j’avais toujours eu l’impression de mieux en connaître l’histoire et la situation.
« La seule chose qui m’inquiète vraiment c’est que suite à cette rencontre, ils commencent à nous parler mariage. On vient tout juste de décider de franchir une nouvelle étape, je ne voudrais pas qu’ils se fassent des idées. Par contre, j’aimerais beaucoup qu’on arrive à se prendre une petite semaine de vacances pour un petit séjour en Irlande. Ça fait longtemps qu’on n’y ait pas allé juste pour le plaisir. »
Avant de rencontrer Seamus, je n'avais jamais quitté le Kent. Enfin sauf pour aller à l’école bien sûr. Mais ce n’était pas pareil. Je me souvenais encore de notre premier voyage là-bas. J’étais tout de suite tombée amoureuse de ce petit coin du monde. Moi qui aimais tellement la nature et la vie au grand air, je ne pouvais que m’y sentir bien. Peut-être qu’on pourrait trouver le moyen de s’y installer dans quelques années.
Seamus était persuader que ça allait bien se passer avec ses parents, mais il ignorait les conversation que les deux femmes avaient eut ensemble. Il savait que sa mère était protectrice, mais il ne savait pas à quel point sur ce sujet. Seamus avec toujours eut plus de faciliter à discuter avec son père de toute façon. Peut-être qu'à force, ils allaient pouvoir faire quelque chose et Mrs. Finnigan verrait qu'elle n'avait plus aucune emprise sur la vie de son fils adoré. Il avait beau être fils unique, mais cela n'empêchait aucunement que le jeune homme voulait prendre les décisions le concernant désormais. Il n'avait plus besoin de sa maternelle pour tout ce qui allait suivre dans sa vie. Il savait aussi qu'il serait capable de la faire changer d'avis. Il y avait réussit avec Harry et Voldemort, alors pourquoi il ne pourrait y arriver de nouveau avec Alexiel. Une question de temps.
Le seul fait de pense d'avoir tout le monde à la même place rendait heureux le jeune Irlandais. En effet, cela allait faciliter les fêtes, comme Noël à laquelle ils devaient faire un choix déchirant pour le réveillon. Si ils étaient tous au même endroit, alors se serait plus que l'idéal! Ça règlerais beaucoup de problèmes.
"Se serait le meilleur des mondes. On aura plus de compromis à faire pour Noël. Seulement savoir qui va recevoir l'année d'après. Je suis sûr que tes parents aimeraient l'Irlande. Je suis plus que certain qu'ils vont bien s'entendre.Le contraire m'étonnerait. Après tout, ses eux qui nous on élevés. Nous ne sommes pas de mauvaises personnes, alors je ne verrais pas pourquoi ça ne fonctionnera pas. Mon père va apprécier le tiens j'en suis certain."
Seamus avait trouvé des similarités entre les deux hommes. Alors il savait que pour eux il n'y aurait pas de problèmes, c'est pour sa mère qui n'en était pas très sûr, mais comme c'était deux femmes de caractère, sûrement qu'elles allaient s'apprécier.
"Je crois que t'en que ta grand-mère ne leur parlent pas, on devrait être en paix pour un petit bout. Après tout, pourquoi ils voudraient qu'onse marie tout de suite, on vient tout juste de décider d'habiter ensemble. On peu pas savoir si ça va fonctionner par la suite." Puis suite à la proposition d'Alexiel, les yeux de Seamus s'illuminèrent. Allez passer des vacances en Irlande?! Elle savait le prendre par les sentiments. Elle savait combien son pays natal lui manquait. "Oh oui! Tu as une excellente idée. J'aimerais vraiment ça! Que toi est moi. Bon d'accord, un petit souper chez mes parents va s'imposer tant qu'à y être, mais je crois que ça nous ferra du bien. D'être en vacances ensemble. "
Il l'embrassa de nouveau tendrement. Il avait si hâte de planifier ce séjour avec sa belle. Cela allait être fantastique. Ils allaient passer un excellent moment. Il savait déjà où il voulait l'amener.
Une chose en amena un autre et les deux amoureux finirent par s'abandonner un à l'autre pour terminer l'excercise dans le salon et de se retrouver coucher, un contre l'autre sur le canapé. Après tout, Alexiel avait mit sur pause la préparation du souper, car elle savait que quelque chose allait se passer, car leur petit jeu avait durer assez longtemps et ni un ou l'autre allait être en mesure de tenir plus longtemps.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Dim 18 Fév - 16:36
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Je n’aurais jamais cru que construire notre avenir, solidifier notre relation, me rendrait si heureuse. Bien sûr c’était un peu angoissant de prévoir la rencontre de nos parents. Si jamais ils ne devaient pas s’entendre cela serait une vraie catastrophe. Mais lui comme moi étions confiants sur le sujet. Et puis, Seamus avait raison sur un point. Si nos géniteurs avaient élevé leurs enfants aussi compatibles que nous l’étions, alors c’était impossible qu’ils ne s’entendent pas. Et puis, nos familles étaient plutôt ouvertes d’esprit donc il n’y avait pas de raison d’imaginer le pire. Je ne pus retenir un sourire quand il mentionna que nos pères allaient certainement s’apprécier. Ce n’était pas eux qui me posaient le plus de problèmes en vérité. Mais plutôt les réactions maternelles. D’un côté comme de l’autre, elles étaient très protectrices, chacune à leur manière. Cela dit, l’idée qu’elles puissent s’entendre comme larron en foire était plutôt effrayante car je les voyais déjà devenir très intrusives.
« Ma grand-mère est très vieux jeu. On ne s’installe pas avec un homme sans avoir la bague au doigt. Alors je suis sûr qu’elle ne nous lâchera pas sur ce sujet, même si je sais qu’elle sera ravie de nous voir heureux comme on est. »
Répondis-je en souriant. Je savais que proposer qu’on passe un peu de temps en amoureux en Irlande ferait plaisir à mon homme. Et son enthousiasme pour cette idée fut immédiat. Oui, naturellement, une petite visite à ses parents serait obligatoire. Je n’osais imaginer la réaction de ma belle-mère si elle apprenait qu’on était venu en Irlande sans passer la voir. Il était préférable d’éviter de lui donner une excuse pour qu’elle m’en veuille. Le plus compliqué serait de trouver une date qui nous convienne à tous les deux. Nos emplois du temps étaient un peu chargés, fallait bien l’admettre.
« Alors on s’organise ça dès que possible. »
Lui répondis-je avant qu’il ne m’embrasse une nouvelle fois avec tendresse. Suite à ce baiser, certainement porté par l’excitation de nos projets, les choses s’accélèrent et nous emportèrent dans une relation physique intense. Seamus avait gagné notre petit jeu, j’avais abandonné le dîner pour satisfaire à un tout autre appétit que lui seul pouvait combler. Alors que j’étais blotti contre mon amoureux, mon regard se perdant dans les siens, nous remettant doucement de nos émotions, je me sentais sur un petit nuage. J’avais l’impression d’être la femme la plus heureuse du monde. On était dans notre petite bulle et rien ne pourrait venir rompre la magie de cette soirée. Je finis par me lever de canapé, prenant la main du jeune homme pour l’emmener avec moi jusqu’à la chambre où je comptais bien obtenir une revanche. Pas question de rester sur une défaite.
Après une nuit mouvementée, la vie finit par reprendre son court. Seamus posa rapidement ses valises à l’appartement et notre vie commune débuta.
Cela faisait quatre mois maintenant que je partageais ma vie quotidienne avec l’homme de ma vie et tout se passait à merveille. Tout s’était passé facilement et on avait rapidement pris nos marques sans grandes difficultés. J’avais toujours autant de mal à croire que tout semblait si facile avec lui. C’était comme si tous les problèmes que pouvait rencontrer n’importe quel couple n’existaient pas pour nous. Malgré le fait qu’on soit très occupé par nos jobs respectifs, on arrivait toujours à se trouver du temps pour passer un moment ensemble. Et puis c’était tellement agréable de savoir qu’il y aurait quelqu’un à la maison quand je rentrais. Je ne m’étais pas rendu compte que cela me manquait tant. Noël approchait à grand pas. Pourtant ma période favorite de l’année ne me mettait autant en joie que d’ordinaire. En effet, j’étais préoccupée depuis un petit moment maintenant.
Cela faisait environ deux semaines que j’avais commencé à me sentir un peu patraque. J’avais d’abord mis cela sur un sandwich douteux que j’avais avalé en vitesse pour ma pause déjeuner au boulot, mais cela commençait à trop durer pour que ce soit ça. J’en avais parlé à mère qui me demanda de passer la voir à Ste Mangouste pour qu’elle puisse m’ausculter. Quand je l’avais vu revenir avec les résultats, je savais à sa tête que ce n’était juste une petite grippe intestinale. Elle m’avait rassuré en me disant qu’il n’y avait rien de grave mais que j’allais être un mal pendant environ six mois encore. Je n’avais pas compris tout de suite ce qu’elle entendait par là. Ma mère avait fini par m’annoncer que j’attendais un enfant. Il me fallut un certain temps pour comprendre ce qu’elle me disait, pour assimiler l’information. Et puis au bout de quelques instants, j’avais bondi de ma chaise, prise d’une soudaine panique. C’était impossible, elle comme moi le savions bien. Et pourtant, l’enfant était bien en train de pousser dans mon ventre. Non ! Ça ne pouvait pas être ça. Seamus et moi n’avions jamais abordé le sujet, même si cela me semblait évident qu’on finirait par en avoir un jour. Mais pas maintenant. Et puis je voulais d’abord lancer ma carrière avant d’avoir des enfants. Je n’étais absolument pas prête à être maman. J’avais eu une interminable conversation avec ma mère mais quoi qu’il en soit, je devais d’abord parler à mon compagnon, lui annoncer la nouvelle. Mais j’en avais été incapable.
Depuis ce jour, j’avais littéralement fui l’appartement, tentant d’éviter un maximum Seamus. C'était la seconde fois que je lui jouais ce tour, mais se que j'avais ressenti la première fois était soudain très présent dans mon esprit. Pourtant, je n’arrivais pas à me raisonner. Je restais tard au bureau, je passais du temps chez mes parents ou avec Gwaen. J’avais fini par lâcher le morceau à ce dernier et sa réaction m’avait surprise. Il m’avait engueulé et me poussait à parler à Seamus. Jamais je n’aurais cru qu’il prendrait son parti si je puis dire. Ma mère en faisait de même. Je n’arrivais plus à me concentrer sur mon travail et je faisais erreur sur erreurs. Mon rédacteur en chef fini par me convoquer dans son bureau où je finis par fondre en larme en vidant mon sac. J’avais de la chance qu’il soit aussi bienveillant à mon égard car il comprit ma détresse et me rassura. Avoir un enfant ne m’empêcherait en rien de devenir la grande journaliste qu’il voyait en moi. Cela m’avait fait du bien pendant un temps. Mais étais-je vraiment prête aux sacrifices que cela allait malgré tout demander. C’était totalement égoïste, mais je ne voulais pas partager mon conjoint avec quelqu’un d’autre, même s’il s’agissait de notre enfant. Bref, j’avais l’impression d’être cerné de toute part car au final ma mère, mon meilleur ami et mon patron me disaient tous la même chose. En parler avec le futur père. Pourtant j’avais continué à faire en sorte de rentrée quand il dormait déjà ou de prétexter que j’étais épuisée pour ne pas avoir à lui parler si cela n’était pas le cas. Le matin, je me levais avant lui et quittais l’appartement avant même qu’il n’ait ouvert un œil. Il me manquait, mais je n’y arrivais pas. Mon patron me donna une semaine de congé pour Noël en m’intimant l’ordre d’en profiter pour régler cette histoire. Je n’avais donc plus d’excuse et j’allais devoir affronter le regard de Seamus.
Mais cela ne serait pas pour ce soir car c’était le réveillon de Noël et nous étions attendus chez mes parents. Mes grands-parents, mes petites sœurs, les parents de Seamus et Gwaen étaient là. La soirée s'annonçait difficile à gérer. C’était avec un grand sourire malgré tout que j’avais salué tout le monde. Je ne me doutais pas une seconde que ce réveillon de Noël allait finir dans les annales de la famille Carpenter.
Seamus avait tout mit ce qui le tracassait de côté, seul la mention d'un séjour en Irlande le rendait fou de joie. Surtout que ça venait d'Alexiel. Il avait déjà hâte d'y être. Rien ne pourrait se passer de mieux! Maintenant qu'ils allaient être ensemble en tout temps, cela allait devenir facile de planifier cette activité. Il avait déjà hâte d'y être. Les montagnes, la nature et Alexiel parmi tout ce décors. Il aimerais S'y installer un jour avec Alex. Et qui s'est, peu être avoir des enfants qui pourraient courir dans les champs et les montagnes? Mais avant d'y arriver, il fallait qu'il passe la période d'essaie de sa tendre moitié.
"Je vois, très conservateur comme opinion, mais je suis certaine qu'elle sera beaucoup plus heureuse de te voir totalement épanouie. Rien ne presse de sauter des étapes."
Ajouta Seamus en lui donnant un baiser sur le bout du nez. Ils avaient donc de merveilleux plans à préparer : rencontre des beaux-parents et des vacances en Irlande. Il savait de quoi ils allaient discuter le soir après le travail.
Il fut tendrement tiré vers la chambre. Elle voulait se venger? Seamus s'exécuta la laissant prendre les devants. Quel homme refuserait une deuxième partie? Il y avait que du bon qui s'annonçait entre eux et ça commençait déjà sur une note parfaite.
Dans les jours qui suivaient, Seamus annonça, tristement, à Dean, que la décision avait finalement été prise, qu'il allait quitter leur colocation. Qu'ils allaient se voir le plus souvent possible quand même, car leur amitié n'allait pas se terminer à cause d'une relation amoureuse. Se fut triste et touchant, mais il fallait ce qu'il fallait. La routine s'installa tranquillement pour les deux amoureux. C'était tout nouveau, apprendre à se connaître d'une autre façon, mais Seamus était à tous les jours un peu plus amoureux d'Alexiel.
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Les jours se transformèrent en semaines, les semaines en mois et cela faisait déjà quatre mois qu'Alexiel avait accepté que Seamus vienne vivre chez elle. Tout se passait à merveille. Ils étqaient déjà sur la même longeure d'onde, étaient déjà d'accord sur plusieurs points. L'Irlandais pu facilement s'installer, malgré qu'il y eut quelques problème au niveau des armoires, mais il y avait assez de place pour que Seamus puisse amener la petite armoire à vêtement qu'il avait déjà, alors Alexiel n'eut pas besoin de se départir de fringe qu'elle tenait à garder.
Puis Alexiel commençait à être dans un de ses état. Ils en avaient convenu qu'ele avait sûrement manger quelque chose de louche, ou que Seamus n'était pas le plus doué en cuisine, alors elle s'occupait de plus en plus des repas, mais rien ne faisait. Puis, elle consulta sa mère, mais depuis se rendez-vous, Alexiel agissait étrangement. Cela était sûrement dû à la période des fêtes qui approchaient. Elle était souvent chez ses parents, à aider aux préparatifs, car les parents Finnigan étaient invités. Il fallait que se soit parfait! Le travail aussi lui demandait du temps. elle entrait souvent une fois qu'il dormait ou quand il il ne dormait pas, elle disait être trop fatiguée pour discuter. Alors il ne posait pas de question. Car pour lui aussi c'téait occupé au travail, il faisait énormément d'heures pour être en mesure d'avoir au moins une semaine de congé. Du même coup, il planifiait un magnifique cadeau pour Alexiel, il devait simplement trouver ce qui pourrait être parfait pour l'occasion.
Dès qu'il eut terminé de travaillé, il se dirigea à la maison, il s'attendait qu'Alexiel y soit, mais elle était déjà rendue chez ses parents. Alors il se doucha rapidement, se rasa et mit des vêtements qui allaient bien avec la situation. Ensuite, direction chez ses beauc-parents. Tout le monde était déjà arrivé. Il était le dernier. Il s'excusa à tout le monde, il avait eut un petit apéro avec ses collègues de travail. Il serra longuement sa mère et son père dans ses bras. Ils étaient vraiment heureux de les voir et les remercia cent fois d'être là. S'ils savaient à quel point leurs présences étaient importantes pour lui. Il étaient plus qu'heureux que toutes leurs personnes importantes soient là. Il s'assura pour la millième fois que son cadeau était toujours dans sa poche.
Il vit Alexiel, un peu éloigné des autres. elle n'alalit toujours pas mieux. Il s'approcha d'elle et déposa un baiser sur sa tête.
"Tu es encore parti tôt ce matin."
Un drôle de sentiment commençait à lui traverser l'esprit. Il perdit son magnifique sourire pendant un instant. Est-e qu'elle avait recommencé à l'éviter? Que se passait-il entre eux pour qu'elle arrive à cette réaction? Seamus était en panique à l'intérieur de lui. non, pas dans le temps de Noël... Pas alors qu'il...
"Le repas est servit!!!"
Fit une voix derrière. Il regarda Alexiel une dernière fois, avant de se plaquer un sourire au visage et d'aller rejoindre toute la famille. Évidemment, il prit une place près de sa mère. Il laissa une chaise près de lui, au cas où Alexiel avait envie d'y prendre place. Mais dans sa tête, tout se basculait si vite. Il essayait de voir ce qui aurait pu se passer dans les derniers mois. Est-ce qu'il aurait fait quelque chose de mal ou dit quelque chose? Avait-elle changer d'avis? Il était toujours pas prête pour habiter avec lui? Il espérait qu'il se trompait. Il fallait qu'il se trompe, ça ne pouvait pas être réel, non ça ne pouvait pas arriver.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Lun 19 Fév - 3:47
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Bien que je venais d’obtenir une semaine de congé, j’avais encore quelques détails à régler au journal avant de pouvoir profiter des fêtes. Profiter, c’était un bien grand mot vu mon état mental. J’étais tellement angoissé à l’idée d’annoncer la nouvelle à Seamus. J’espérais juste qu’être en famille m’aiderait à passer malgré tout une bonne soirée. En fin de matinée, j’avais fini ma tâche et mon rédacteur en chef me renvoya chez moi sans prendre de gant. Sachant que mon compagnon était au boulot, j’étais repassée par l’appartement pour récupérer quelques affaires afin de me préparer chez mes parents et me rendis chez eux pour les aider avec les derniers préparatifs. C’était un Noël particulièrement important vu que les Finnigan seraient présents pour partager cet évènement avec ma famille pour la première fois. Les choses se passèrent plutôt bien et j’oubliais rapidement la petite chose qui grandissait en moi devant le tumulte de mes deux cadettes. Leur bonne humeur était contagieuse et je les remerciais intérieurement d’être comme elles étaient. Dans l’après-midi, ma mère me prit à part, dans ma chambre d’adolescente qui n’avait pas bougé d’un pouce depuis que je l’avais quitté. Encore une fois nous eûmes une longue conversation sur la situation. Je rassurais ma mère et lui annonçais que j’avais prévu de tout dire le lendemain au jeune homme, une sorte de cadeau de Noël, mais que je ne savais pas trop comment faire. Elle me laissa quelques instants avant de revenir avec une petite boîte. Je la regardais avec étonnement quand je vis ce qu’elle contenait. Elle m’expliqua alors son idée. Oui, c’était peut-être le moyen de lui faire comprendre. J’embrassais ma mère et me sentais un peu plus légère pour affronter cette soirée familiale.
Mes beaux-parents arrivèrent à l’heure prévu, suivi de près par mes grands-parents et mon meilleur ami. Tout le monde était là ou presque. Ne manquait plus que l’homme de ma vie. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un petit sourire quand je le vis enfin arriver. Je me comportais comme la dernière des idiotes et c’était uniquement de ma faute s’il me manquait. Je me demandais comment j’allais pouvoir l’affronter durant cette soirée. Je sursautais légèrement quand il vient me rejoindre et qu’il déposa un baiser sur mes cheveux. J’étais perdue dans mes pensées et je ne l’avais pas vu approcher.
« Oui, désolé. Je devais aller régler les derniers détails pour la prochaine édition du journal. Et comme je devais venir aider mes parents pour les derniers détails ici aussi, j’ai préféré me lever tôt. »
Lui répondis-je en esquissant un petit sourire. Heureusement pour moi, je fus sauvé par le gong. Ou plutôt par ma grand-mère qui lançait que le repas était servi. Je laissais Seamus s’éloigner pour s’installer près de sa mère, me sentant mal de lui mentir ainsi. Même si cela n’était pas tout à fait vrai. Avant même que je ne puisse rejoindre la chaise qu’il avait laissée vide pour que j’y prenne place, Camille c’était précipiter dessus. Décidément, elle adorait réellement Seamus. Je m’installais donc à côté de ma plus jeune sœur en souriant.
« Dis donc chipie, tu n’as pas l’impression de ne pas être à la bonne place ? »
Quand elle leva son regard vers moi, je compris qu’il n’était pas la peine de discuter. En même temps, je lui en étais reconnaissante. Elle pourrait toujours servir de tampon en cas de besoin. Et puis, je savais qu’elle tiendrait le bout de gras au jeune homme. Je me retrouvais donc coincé entre Gwaen et Camille. Cela aurait pu être pire. Ma mère se trouvait face à moi et j’avais l’impression d’être un peu prise au piège. Le grand blond me serra délicatement la main, comme s’il ressentait mon malaise.
Enfin la bonne ambiance et l’atmosphère de fête qui régnait autour de la table me faisaient le plus grand bien et j’oubliais un peu l’angoisse qui me tenaillait depuis des jours. Le dîner était délicieux et j’avais l’impression de me gaver comme une oie. Mon meilleur ami me murmura à l’oreille de faire gaffe car à dévorer ainsi, tout le monde finirait par comprendre. Déjà que je ne buvais que de l’eau et du jus de citrouille… Mais j’avais toujours été gourmande, en digne héritière de mon poufsouffle de père, alors cela ne devait pas être si étonnant. Je ne pus cependant retenir un grand éclat de rire. J'avais l'impression d'être redevenu moi-même pendant quelques instants.
Le travail, oui cela devait être que ça. Si c'était la pagaille au Ministère à cause de fête de Noël, se devait l'être aussi pour les Moldus. Donc Seamus se contenta de ça, même s'il pensait au pire. il était près de sa mère, qui lui avait prit la main, car elle était heureuse de le voir. Il était en train de discuter, quand tout d'un coup, Camille prit place près de lui. Au lieu de laisser la chaise à sa grande soeur. Il regarda Alexiel et il lui échangea un petit sourire.
"Pour le repas tu peu bien lui laisser la place."
Dit-il en faisant une accolade à sa petite belle-soeur. Elle semblait si heureuse de pouvoir s'asseoir à côté de Seamus. Elle s'agitait légèrement sur sa chaise. Il fit la discussion avec lui une bonne partie du repas. Plus la soirée avançait, plus Seamus se sentait la gorge nouée. Il savait qu'il y avait une remise de cadeaux avec les Carpenter le lendemain, mais comme ses parents n'y seront pas (ils devaient retourner en Irlande pour le matin de Noël. Seamus ne devait pas attendre trop tard, mais du même coup, avec l'agissement d'Alexiel il n'était plus très sûr...
Une chance que l'ambiance était bonne. Il y avait des rires, des discussions sous absolument tout et de rien, ils partageaient des anecdotes plus ou moins bonnes autant sur Seamus que sur les filles Carpenter. Après tout, ça semblait être normal de discuter de tout et de rien. Les deux pères de famille parlaient d'un peu de tout. Posant des questions sur comment c'était de découvrir que sa femme était sorcière et pleins de petits trucs du genre. Seamus fut heureux de voir des plats Irlandais sur la table. Sa mère en avait préparé. Il mangea peu, mais mangeait de tout. Son estomac se nouait plus le temps avançait
Puis vint le dessert et ils passèrent au salon pour les digestif et le café. Pour se trouver du courage. Seamus se prit une café Irlandais digne de ce nom. Son père avait amené de l'alcool de leur pays pour le faire côté aux Anglais. Lorsque tout le monde fut installé au salon. Seamus alla à la salle de bain. Il se passa un peu d'eau fraîche au visage. Après quelques minutes, il retourna dans le salon, les mains dans la poches, mais surtout, sa main droite était refermée sur une petite boîte. Il inspira profondément. Il se sentait tout petit devant les membres de leurs familles.
Lorsqu'il arriva au centre du salon, il se râcla la gorge et il se tourna vers Alexiel. Elle était assise près de Becky et de Gwaen. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Il avait l'impression qu'il allait s'évanouir. Sa respiration s'accéléra.
"Alexiel." Il tendit sa main vers elle. "Tu te souviens, que depuis nos début, on rigole à propos du mariage, que ta grand-mère rêvait que tu te trouves quelqu'un. On ne voulait pas aller trop vite, prendre notre temps. Mais depuis les derniers mois, je passe les meilleurs moments de ma vie. C'est grâce à toi."
Il déposa un genou par terre. Il pouvait voir ses petites belles-soeurs en extase, sa mère avec les yeux pleins d'eau, son père qui avait l'air fier de son fils. Ses beaux-parents échangeait des regards. Est-ce que Gwaen avait envie de l'étriper? Il dû se ressaisir pour terminer le speech qu'il avait passé son temps à répéter dans sa tête.
"Alexiel. Je t'aime plus que tu ne peu le croire. Je suis l'homme le plus heureux sur terre. Je veux faire ma vie qu'Avec toi... Est-ce que tu..." Il sortit sa main de sa poche et ouvrit la petite boîte qui contenait une magnifique bague. Elle était fait simple. Un anneau en or blanc, surmonter d'un petit petit diamant. Rien de trop gros, rien de trop flagrant. Quelque chose qui représentait bien la jeune femme. "Veux-tu m'épouser?"
Finit-il par lâcher. Le silence s'était installé et tout le monde attendait la réponse de la première concernée. Il aurait aimé faire la demande dans une endroit romatique, un peu comme quand ils étaient en Irlande, mais comme les membres de sa famille allaient tous être réunis, alors pourquoi ne pas faire ça devant toutes ses personnes. Avait-elle une raison de dire non?
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Lun 19 Fév - 5:38
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
J’étais plutôt soulagée que Camille ne se jette sur la place disponible près de Seamus. Cela m’enlevait un stress supplémentaire. Au moins, je n’aurais pas à lui mentir s’il me demandait si tout allait bien ou un truc du genre. Ce dernier n’avait pas l’air d’être dérangé par ce détournement de chaise. J’aimais voir que ma petite sœur l’apprécie autant. Quoi qu’il en soit, le repas se déroulait dans les meilleures conditions du monde. Les petites histoires habituelles sur chacun des enfants furent naturellement souvent invoquées. Certaines étaient amusantes, d’autres un peu gênantes mais cela restait bon enfant. Bref, l’ambiance était parfaite pour un réveillon de Noël. Même moi je me sentais enfin détendu et je pouvais profiter de l’esprit de cette période que j’affectionnais tant. Une fois le repas terminés, tout le monde passa dans le salon pour finir tranquillement cette soirée. J’avais poliment refusé la spécialité irlandaise qu’avait rapportée mon beau-père de son pays, lui promettant que ce serait pour la prochaine fois. Heureusement qu’il ne chercha pas plus loin car n’avait aucune excuse valable à lui fournir.
En pleine conversation en compagnie de Becky et Gwaen, je n’avais pas remarqué que Seamus avait quitté la pièce. Sans parler des nombreux va-et-vient de ma mère et ma grand-mère pour servir le café et autres petits biscuits pour l’accompagnant. Ce fût uniquement quand il se racla la gorge que je réalisais qu’il nous avait rejoints. Quand il m’interpella en me tendant la main, je haussais un sourcil interrogateur. Mais la suite me fit complètement paniquer. Instinctivement j’avais attrapé le bras de mon meilleur ami, commençant à comprendre où il voulait en venir. Non ? Il ne pouvait pas faire ça ! Pas maintenant ! Pas devant tout le monde ! Mon sourire s’effaça doucement et mes yeux se remplirent de larmes. J’étais entrain de littéralement broyer le poignet du grand blond. Ce dernier posa une bise sur ma tempe et me calma avec quelques mots.
En d’autres circonstances, j’aurais certainement bondi de l’accoudoir où j’étais assise pour me jeter dans ses bras afin de l’embrasser avant de lui dire oui. Mais là. J’étais incapable de bouger, complètement tétanisé. Je ne pouvais pas lui répondre, pas sans qu’il soit au courant de mon état. J’avais posé ma main sur mon ventre sans m’en rendre compte. Je ne voulais pas qu’il se sente prit dans une espèce de piège en le découvrant après coup. S’il ne voulait pas de cet enfant… J’ignorais si moi-même j’en avais envie d’ailleurs. Depuis combien de temps Seamus était-il genou à terre en attendant ma réponse, ou tout du moins une réaction de ma part ? Je sentais tous les regards sur moi et je devais dire quelque chose. Pourtant quand j’ouvris la bouche une première fois, aucun son n’en sortit. Je me levais enfin, raide comme un piquet avant de déglutir et d’ouvrir une nouvelle fois la bouche.
« Je suis enceinte. »
Furent les seuls mots qui sortirent de ma bouche. Je ne savais pas pourquoi, c’était venu tout seul, sans que je ne puisse le contrôler. Je sentis soudain des bras autour de mon cou qui me serraient. C’était Becky qui avait réagi la première. Tout le reste s’enchaîna rapidement et je me retrouvais le centre de l’attention général. Mais pour ma part, j’attendais une seule réaction celle de Seamus. Je ne voyais pas les autres autour de moi, mon regard était simplement rivé sur le visage de celui avec qui je partageais ma vie. Et puis quelqu’un se plaça entre nous et me cacha la vue. Quand enfin je réussis à me dégager, il n’était plus là.
Seamus avait passé des semaines à préparer le coup. Il. Avait posé pour et contre de la demander en mariage devant tout le monde. Il savait qu'il aurait des risques de le de à der de cette façon, mais il voulait que les deux familles soient témoins. Grâce à eux deux, la famille allait agrandir et ne former qu'une seule et belle famille. Il savait aussi qu'il y aurait de chances qu'elle n'accepte pas. Il n'était pas certain complément de ce qui allait arriver, mais il devait tenter. Dans les pire des cas, ils allaient sûrement comprendre que Seamus avait été maladroit et que ce n'était pas de la. Bonne façon de faire et qu'une autre chance allait se produire. Pourquoi il avait choisi Noël? Réponse évidente : leurs familles allaient être rassemblées, mais aussi la beauté des fêtes, l'esprit de Noël et tout ce qui pouvait en découler le rendait plutôt fébrile.
Il finit par prendre son courage à deux mains et de se lancer. Avait-il utilisé les bons termes? Est-ce qu'Alexiel allait être touché par cette déclaration? Il l'ignorait, mais une chose était sûre, il était en amour avec elle. Il voulait qu'elle dans sa vie. Il avait fait tant de compromis qu'il serait capable d'en faire pour le restant de ses jours si cela lui permettait d'être avec la jeune Carpenter. Ses mots furent prononcés et il vit la réaction de tout le monde autour de lui, bien que son regarde était fixé sur elle. Pourquoi Gwaen devait être près d'elle? Il lui chuchota quelque chose dans l'oreille avant de déposer une bise sur sa soeur. Elle se leva d'un bon la main sur son ventre et c'est là que son monde s'écroula. Enceinte... Elle était enceinte?!?! Non, non... Impossible, il était trop tôt, ça ne pouvait pas leur arriverr. Les mères de famille de jetèrent sur la jeune mère a devenir, mais pour Seamus c'était trop... Il n'arrivait pas à y croire. Papa, lui? Il commençait à peine sa vie d'adulte et sa vie de couple, que devais il devait prendre le rôle de papa?
Sous le choc, car elle aurait dû lui en parler en privé, cela ne s'annonçait pas comme ça devant tout le monde s'en qui ne le sache. Comme tout le monde etait après la jeune maman et que personne qui vint le rejoindre, alors Seamus tourna les talons tout en se dirigeant vers l'extérieur. Il avait besoin d'un peu de temps pour digérer la nouvelle. Pourquoi elle lui avait rien dit? C'était trop tôt, ils commençaient à peine leur vie de couple que déjà un enfant était en train de pousser dans le ventre d'Alexiel. Il en voulait avec elle mais pas maintenant.
Il était dehors depuis quelques minutes quand quelqu'un vint le rejoindre. Il se tourna pour voir la personne et c'était Gwaen. Il lui posa un main sur l'épaule, comme pour lui donner du réconfort. Seamus le regarda un instant. Il le savait avant lui, c'était évident.
"Je lui avait dit de t'en parler. Elle n'aurait pas dû attendre."
Seamus ne répondit rien il continuait à fixer le vide devant lui, comme si il allait trouver la réponse à ses interrogations.
"Sache que ta réaction, selon moi bien évidemment, elle justifiée. Mais tu sais comment Ali est... Elle a du mal à affronter les changements."
Il n'avait pas tort. Seamus en connaissait un rayon à ce sujet. Par contre cette fois-ci, c'était quelque chose qui allait changer complètement leurs vies Comment ils allaient faire? Il eut un long soupir.
" Mais il serait temps que tu rentres. Ils vont penser que tu fuis."
Gwaen posa sa main de nouveau sur l'épaule de Seamus pour le forcer à entrer et d'aller rejoindre Alexiel. Tous les yeux se retourna vers lui. Lentement, il s'approcha d'Alexiel, la prit tendrement de ses bras, il offrit un doux regard avant de lui murmurer à l'oreille : "Tu ferras une super maman." Il déposa un doux baiser sur sa joue et attendit une réaction de sa part. Tous les gens présent semblait rassuré de voir Seamus auprès d'Alex. Leur vie allait réellement changer. C'était un signe que leur amour était plus fort que tout. Ils allaient passer au travers de tout cela ensemble, fonder une famille.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Lun 19 Fév - 15:18
Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Pourquoi ? C’était la seule chose qui tournait dans ma tête alors que toute la famille se pressait autour de moi pour me féliciter. Pourquoi avait-il décidé de faire sa demande maintenant ? Pourquoi avait-il fait ça devant tout le monde ? Pourquoi n’avais-je pas réussi à lui dire plutôt que j’attendais notre enfant ? Pourquoi il avait fallu que les mots m’échappent maintenant ? Bref, pourquoi ! Tout se bousculait dans ma tête ! Tout allait trop vite ! J’avais l’impression d’étouffer soudain. Seamus avait quitté la pièce, sans que je ne sache où il était. Reviendrait-il seulement ? Je n’éprouvais qu’une envie, le retrouver, le prendre dans mes bras et lui demander pardon. Pardon pour tout ! Cette soudaine douleur si longtemps oublier me saisie à nouveau. Mes yeux étaient remplis de larmes. Je n’en pouvais plus.
« Ça suffit ! Laissez-moi tranquille ! »
Hurlais-je soudain, à bout de nerfs. Tout le monde se figea sur place. Je croisais le regard de ma mère, la seule qui comprenait ce que je devais ressentir car elle avait été la première au courant et qu’elle m’avait patiemment écouté, conseiller, soutenue au quotidien depuis la découverte. Elle s’approcha doucement de moi et me prit dans ses bras en murmurant :
« Va le rejoindre. »
Oui, mais où était il ? À sa place, je serais sortie prendre l’air. Je quittais l’étreinte de ma mère afin de suivre son conseil. Et puis Becky s’approcha à son tour et me regarda avec une tendresse que seule une sœur pouvait offrir.
« Ne t’inquiète pas, j’ai vu Gwaen le suivre. »
Ses paroles se voulaient rassurantes, mais elles avaient eu l’effet totalement inverse. Une nouvelle vague de panique m’envahit. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient amis ces deux-là, mais si jamais Seamus découvrait que j’avais informé mon meilleur ami de ma situation dès le début. J’imaginais déjà le pire ! J’étais sur le point de me précipiter dehors quand mon cœur s’arrêta net. Un silence de plomb s’était abattu sur la maison. Comme dans un film au ralenti, je le vis s’approcher de moi. J’étais tétanisée, ne sachant pas comment il allait réagir. Je vis mon grand blond apparaître juste derrière lui. Ce dernier me fit un petit clin d’œil en souriant légèrement. J’avais l’étrange impression qu’il venait de sauver mon couple malgré toutes ses réticences à notre relation depuis le début. Et puis je sentis les bras de l’homme que j’aimais plus que tout autour de moi. La chaleur qu’il émanait de lui et qui me rassurait tellement depuis le début fit immédiatement effet. Je passais mes bras autour de sa taille, posant mes mains dans son dos et me serrais contre lui alors qu’il me murmurait que je ferais une excellente maman. Mais est-ce que j’en avais vraiment envie ? On avait encore des choses se dire avant que je ne puisse lui prononcer ce petit mot de trois lettres qu’il devait attendre de m’entendre prononcer. Je me mis à pleurer en silence pendant quelques instants avant de relâcher mon étreinte et de plonger mon regard dans le sien.
« Il faut qu’on se parle. »
Je glissais doucement ma main dans la sienne et l’entraînais hors du salon pour rejoindre mon ancienne chambre.
Une fois dans la pièce, je refermais délicatement la porte derrière moi, imaginant déjà les conversations au rez-de-chaussée. Je me retournais alors vers Seamus, le regard fixer au sol avant d’ouvrir enfin la bouche.
« Je suis désolée, ce n’était pas comme ça que j’avais prévu de te l’annoncer. »
Seamus avait l'esprit complètement ailleurs. Jamais il n'aurait cru que sa demande aurait finit ainsi. Heureusement que Gwaen l'avait suivi à l'extérieur. Il avait pu l'aider à mettre ses idées en place, même s'il ne lui avait pas dit grand chose. Il avait seulement soulevé les faits et avait fait remarqué à Seamus que seul une discussion entre eux aller régler la situation. L'air frais par contre lui avait fait un bien fou. Il ça lui avait permis de se recentrer sur lui, mais le fait de retourner à l'intérieur le stressait énormément. Il allait devoir faire face à tout le monde, surtout sa belle Alexiel.
Il ignora volontairement tous les regards, surtout celui de ses parents. Il savait que ses derniers était bouleversé par cette annonce, autant que leur fils l'était. Rien ne les préparait pour une annonce comme celle-ci. Son premier réflexe fut d'aller prendre Alexiel dans ses bras. Il comprit aussi qu'elle pleurait.CE qui lui fendit le coeur en deux. Il la serra plus fort contre son corps. puis elle prononça cette phrase : il faut qu'on parle. Seamus approuva d'un signe de tête. Il serra tendrement la main d'Alexiel et il la suivit sans rien dire jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans sa chambre.
Seamus prit place sur le lit. Le lit était assez bas pour qu'il puisse poser ses coudes sur ses genoux et mettre sa tête dans ses mains. En s'assoyant, il avait jeter la petite boîte sur le lit. Il doutait qu'il allait recevoir la réponse qu'il attendait. Finalement, c'était une mauvaise idée de faire ça. Seamus se trouvait idiot d'avoir fait sa demande de cette façon. il aurait dû suivre sa première idée et de lui demander pendant qu'ils étaient en Irlande. Alexiel finit par briser le silence. Il leva la tête pour la regarder.
"..." Il allait dire qu'elle avait préférer le dire à Gwaen en premier, mais ce n'était pas le moment et la place. Il préféra se lever et d'aller prendre les mains d'Alexiel. Il souleva le visage de cette dernière avec ses doigts pour qu'elle relève la tête. "Tu peu toujours me le montrer. On peu recommencer..? Tu en penses quoi?"
Dit-il doucement, il lui aurait bien fait un petit sourire, mais pour l'instant il en avait pas la force. Recommencer, oui c'était la chose à faire. Après tout, ils s'étaient déjà permis une fois de recommencer à zéro et cela avait semblé bien fonctionné pour eux. Il ne voulait pas y repenser, mais il ressentait des sentiments semblable à ceux qu'il avait vécu lors de leur petit échange dans les cachots. Mais cette fois-ci, aucune chance que quelqu'un vienne les déranger, car les gens qui étaient avec eux voulaient leur laisser une chance de s'expliquer. Un enfant... Ils avaient même pas effleuré le sujet, comment ils feraient pour s'occuper d'un petit être s'ils arrivaient à peine à prendre ceux de un et de l'autre. Par contre, il était très curieux,comment elle voulait le lui annoncer? Il n'avait pas vraiment de façons de faire, mais il était intrigué. Venant d'Alexiel, cela devait être une belle surprise.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Lun 19 Fév - 20:00
Tu voulais être la petite amie de personne, Et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Je me sentais tellement mal, tellement idiote. Seamus m’avait fait la plus belle déclaration qui soit. Et en d’autres circonstances, la plus belle des demandes en mariage. Avec toutes les personnes qui nous étaient chères comme témoins. Et j’avais tout gâcher en lâchant cette bombe. Mais je ne pouvais pas me résoudre à lui dire oui alors qu’il n’était pas au courant. Alors que je pleurais en silence blotti dans ses bras, je ne pouvais m’empêcher de me dire que j’avais de la chance. Il fallait qu’on aborde le sujet de cet enfant en privé et c’est pour cela que je le conduisis jusqu’à ma chambre. Alors que je venais de fermer la porte derrière nous, je le vis s’asseoir sur mon lit, totalement abattu. J’aurais voulu me diriger vers lui, passer mes bras autour de ses épaules et lui dire à quel point je l’aimais et que j’étais désolée d’avoir gâcher sa demande. Mais je ne parvenais pas à bouger. J’avais trop honte de moi et de mon comportement. Le regard rivé au sol j’avais réussi cependant à articuler quelques mots, lui indiquant que je ne voulais pas faire cela de cette manière.
Mon cœur se serra lorsque je vis ces mains prendre les miennes avant de sentir ses doigts soulevant mon visage pour m’obliger à relever la tête. Il faisait preuve d’une telle douceur et d’une telle tendresse à mon égard alors que moi j’avais l’impression que je venais de lui planter un couteau dans le dos. Recommencer vraiment ? Est ce que je méritais autant d’indulgence ? Je me contentais de déposer un furtif baiser sur sa joue avant de rejoindre la commode et d’en ouvrir le premier tiroir. J’en sortis une boite en boit joliment décoré, celle que ma mère m’avait remise l’après-midi même. Je fis face à Seamus, un petit sourire triste sur le visage.
« J’avais prévu de tout de dire demain matin comme une sorte de cadeau de Noël imprévu. Mais je ne savais pas trop comment le faire. Alors ma mère m’a donner ça. »
Je lui tendis l’objet avec une légère angoisse. Je réalisais que mes mains tremblaient légèrement. J’attendis que le jeune homme l’ouvre pour ajouter :
« Ce sont des souvenirs de ma naissance que ma mère à conserver précieusement. J’espérais que je n’aurais pas besoin de mot pour que tu comprennes. »
Je me retournais pour me diriger vers la fenêtre, regardant le paysage qui se dessinait dans l’obscurité de la nuit hivernal. La neige c’était doucement mise à tomber. Serrant mes bras sous ma poitrine, je me frottais machinalement les bras. Si on voulait tout recommencer il fallait que je lui avoue tout.
« Y a pas que ta réaction qui m’inquiétais pour être honnête. Ca fait quinze jours que je suis en panique total, que j’ai peur. »
Je sentais de nouveau les larmes couler sur mes joues alors que je continuais :
« Je ne veux pas de cet enfant. Enfin, pas maintenant. Je ne suis pas prête à te partager avec qui que se soit. »
Voilà tout était dit. Enfin presque. Les détails seraient pour plus tard. Pour l’instant j’avais l’impression d’être un monstre de ressentir une telle chose.
Seamus était là avec sa belle, même s'il était détruit, il l'aimait de tout son être. Rien ne pouvait l'mpêcher de l'aimer. Ils avaient connu de nouveaux départ ensemble, mais leur couple était plus fort qu'ils ne l'auraient cru. Ils pouvaient surmonter toute sorte d'épreuve ensemble. Est-ce que cela était une autre qu'Alexiel et lui allaient être en mesure de surmonter ou c'était celle qui allait les briser totalement? Il espérait la première réflexion, il serait incapable de survivre à une possible séparation.
Il accepta le doux baiser d'Alexiel, même si c'était un baiser qu'il ne lui connaissait pas, mais seulement ce geste vu assez pour savoir que ça pourrait aller entre eux. Il y avait toujours de l'espoir. Il se tourna pour la suivre du regard, il l'a vit prendre quelque chose dans un tiroir et prit la boîte qu'elle lui tendit. Elle aurait voulu lui dire le lendemain seulement? Comme cadeau improvisé. Ça aurait été tout un choc aussi. Il ouvrit délicatement la boîte et souleva le couvercle. Il vit à l'intérieur plein de petits trucs de bébé. Sucette, souliers... des petits trucs. Seamus aurait sûrement mit du temps à comprendre, mais ça lui semblait tout de même assez clair. Allaient-ils vraiment devenir parents?
Alexiel se dirigeait vers la fenêtre. Il continua de fouiller dans la boîte à souvenir. Est-ce que cela allait faire parti de ses souvenirs prochainement aussi? Est-ce que ça vie allait balancer rapidement? Changer ses plans? Il déposa la boîte sur le lit et alla la serrer par derrière. Il posa ses bras sur ceux d'Alexiel. Il l'écouta jusqu'au bout, sans l'intérrompre, il sentait qu'elle en avait besoin. Quinze jours? Ça concordait avec le fait qu'elle était moins présente à la maison... Il aurait dû se douter que quelque chose de plus grave que le travail ou la préparation des fêtes l'occupait. Il sentait aussi qu'elle pleurait. Elle devait vraiment être dans tous ses états. Puis, elle prononça la phrase qui faisait l'effet d'une bombe. Elle ne voulait pas de cet enfant. Elle ne voulait pas le partager. Seamus serra de plus belle cette magnifique femme.
"J'ai envie de te partager avec personne. Je te veux juste à moi." Il déposa un baiser sur sa tête. Il déposa la sienne cotre celle d'Alexiel en fermant les yeux. Il ressentait si fort la peine de sa partenaire, les larmes lui montèrent aux yeux. Il inspira. "Je sais que ce n'est pas nécessairement ce que tu aimerais entendre... C'est ta décision. Je serrais d'Accord avec toi tout le long. Je t'en voudrais jamais. Si tu ne veux pas de cet enfant, je n'en veux pas non plus. Je ne veux pas que tu le gardes juste parce que moi je le voudrais. Ta décision, sera notre décision. Je vais toujours t'aimer quoiqu'il arrive."
Cette femme. Il l'avait sous la peau. Elle était encrée dans son coeur et ne pourrait jamais ressortir. il voulait vieillir avec elle. Se réveiller près d'elle à tous les matins. La regarder s'épanouir en tant que femme, que journaliste et en tant que mère lorsque le moment sera venu.
"Je t'aime Ali, plus que tu ne peu le croire."
Lorsque Seamus prononça ses mots, Alexiel pour sentir que son homme pleurait. Il avait le coeur en miette. Il ne pouvait pas croire que le destin s'acharnait encore contre eux.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Mar 20 Fév - 0:30
Tu voulais être la petite amie de personne, Et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Je l’avais fait. J’avais réussi à vider mon sac, à lui dire ce que je ressentais. Et pourtant je ne me sentais pas mieux. J’avais l’impression d’avoir un cœur de pierre. Et pourtant Seamus réagissait plus ou moins comme je l’espérais. Égale à lui-même, à faire passer mes envies avant les siennes. Je sentais ses bras rassurant autour de moi, sa tête doucement appuyer contre la mienne alors que je lui annonçais certainement la pire chose que je pouvais imaginer pour une future mère. Mon cœur se serra quand je l’entendis me dire que lui aussi ne voulait pas me partager, qu’il ne voulait que moi. J’aurais aimé être capable de me retourner, de l’embrasser et de lui dire que je l’aimais mais j’en étais incapable. J’étais tellement persuadé que je ne le méritais pas, ni lui, ni l’amour qu’il me portait. Et pourtant, il était encore prêt à me laisser décider, à mettre en retrait ses envies pour satisfaire mes caprices. Je n’étais qu’une sale gosse égoïste et cela me brisait complètement. Et se fut encore pire quand je réalisais qu’il pleurait lui aussi. Je finis par me retourner pour lui faire face, je voulais qu’il me dise droit dans les yeux qu’il ne voulait pas de cet enfant. Je posais délicatement ma main sur sa joue, passant doucement mon pouce sur ses larmes. Cela me faisait tellement mal de le voir dans cet état.
« Non, cette décision on va la prendre ensemble. Je me refuse de prendre le risque qu’un jour tu me le reproches et que je te perde à cause de ça. Je t’aime Seamus et je veux passer ma vie avec toi. Mais tu ne peux pas continuer à attendre patiemment que je sois d’accord avec toi. Tu ne peux pas continuer à faire passer mes envies avant les tiennes simplement pour me faire plaisir. »
Je m’essuyais les joues à mon tour et tentais d’esquisser un petit sourire. Je pris sa main délicatement et la posais sur mon ventre tout en plongeant mon regard dans le sien.
« Je te demande de me dire ce que tu veux au plus profond de toi. Est-ce que tu veux de cet enfant ? Même si je ne suis pas franchement prête, sache que si on décide de le garder, alors je l’aimerais quand même. Pour la simple raison qu’il est un morceau de toi. Et parce que je t’aime toi ! »
Je passais mes bras autour de sa taille et me blottissais contre lui.
« Dans tous les cas, nos vies vont changer après ça. En dépit des obstacles, nous parviendrons à réaliser cela ensemble. »
Mon regard s’arrêta sur la petite boîte contenant cette bague que j’avais même pas pris la peine de regarder. J’aurais tellement voulu que tout se passe autrement et l’avoir à mon doigt. Mais le moment n’était pas encore venu. Je fermais les yeux une seconde avant de me redresser pour regarder une nouvelle fois cet homme fantastique qui partageait ma vie avant de l’embrasser timidement sur les lèvres. Si la suite de cette conversation nous menait à prendre la décision de ne pas garder cet enfant, je me demandais comment allaient réagir nos familles. J’avais déjà abordé cette éventualité avec ma mère et je savais que pour elle il n’y aurait pas de soucis. Mais mes beaux-parents ? J’imaginais déjà tout le monde en train de faire des plans sur la comète autour de cet enfant.
Alexiel lui demandait la lune en ce moment. Elle voulait savoir ce que lui désirais, par que de faire plaisir à elle. Sa main sur sa joue était douce et chaude, alors qu'à l'intérieur il se sentait froid et brisé. Cette décision qu'ils devaient prendre était la plus difficile à ses yeux. Leurs avenirs en dépendait. Ils ne seraient plus seuls. De plus que ça ne faisait même pas six mois qu'ils habitaient officiellement. Est-ce que cela voulait dire que sa période d'essaie était terminée? Que c'était maintenant officiel que tous les deux habitaient ensemble. Ils allait devoir se trouver un nouveau nid s'ils décidaient de garder cet enfant. Tout allait vite dans sa tête. Il essayait, tant bien que mal de peser les pour et les contre, mais il n'y arrivait pas. Il avait l'impression qu'il devait décider rapidement, même si ce n'était pas le cas. Alexiel le connaissait parfaitement bien, Seamus avait laissé pour de choses de cotes pour faire plaisir à sa magnifique compagne. Maintenant, elle voulait savoir ce qu'il désirait, même s'il ne le savait pas lui-même.
Il eut un léger vertige quand Alex posa sa main sur son ventre. Maintenant que Seamus savait la réalité, il avait l'impression de son ventre était un peu plus arrondit que d'habitude. Il eut un petit sourire. Elle portait vraiment le fruit de leur amour? Une petit boule qui se formait dans son ventre. C'était bien réel? Il n'était pas dans un cauchemar? Il referma ses bras autour d'elle et Seamus la serra fort.
S'il lui disait qu'il n'en voulait pas, peut-être qu'elle aussi lui en voudrait d'avoir prit cette décision. Dans le moment présent, pour lui s'ils ne le garderaient pas, il ne lui en voudrait jamais, mais avoir sur la conscience qu'un enfant n'a pu voir le jour car ses parents étaient égoïste ce n'était pas la meilleure des pensées. Au contraire, si il disait qu'il voulait le garder, peut-être qu'elle lui en voudra car ça pouvait jeter en l'air sa carrière de journaliste ou leur amour, alors qu'ils voulaient être que tous les deux... Il caressait tendrement le dos de la rouquine. Elle finit par relever la tête pour l'embrasser. Seamus l'embrassa à son tour. Que voulait-il réellement? Cet enfant, leur enfant.
"Nous avons fait cet enfant. Il est le fruit de nous, de notre amour... Je crois qu'on devrait lui donner une chance."
Dit-il en regardant cette femme qui se tenait devant lui. Il se demandait comment elle allait réagir. Elle en voulait pas et Seamus venait de lui dire qu'il le voulait. Il n'était pas prêt, mais est-ce que quelqu'un était réellement prêt à devenir parents? Il n'y avait pas de cours là-dessus, ils allaient devoir apprendre cela ensemble. Seamus était prêt à tout avec sa chère Alexiel. S'il devait surmonter cette épreuve avec elle, alors il était prêt à tout faire pour y arriver. Il l'aimait et dans cette histoire c'est tout ce qui comptait. Avec ou sans enfants, elle resterait la femme de sa vie.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Mar 20 Fév - 1:52
Tu voulais être la petite amie de personne, Et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
Peut-être que je lui en demandais beaucoup en lui demandant de penser d’abord à lui plutôt qu’à moi. Depuis plus de cinq ans maintenant je l’avais laissé faire, bien trop égocentrique pour le comprendre. Mais cette fois, c’était différent. Il y avait beaucoup plus en jeu que simplement nous deux. L’avenir d’un enfant était en jeu. Non l’avenir de notre enfant ! Et cela changeait tellement de choses. Ce petit parasite qui grandissait en moi allait devenir le centre de nos vies pendant de longues années. Alors Seamus devait commencer à ses propres besoins à lui car sinon cela risquait de devenir impossible à vivre pour lui si on le gardait. Mais quelle que soit notre décision, je savais que le meilleur restait à venir. J'avais l'impression de percevoir les mécanismes de réflexion dans son cerveau, les incertitudes et les interrogations qui l'assaillaient. Certainement les mêmes qui m’avaient traversé l’esprit quelques jours auparavant. Lorsque je lui posais sa main sur mon ventre, c’était pour qu’il réalise bien ce qu’il se passait. J’eus un léger frémissement à ce contact. L’idée que mon ventre allait s’arrondir me traversa soudain l’esprit. Étrangement, j’eus soudain une petite excitation à l’idée de courir les boutiques pour me fournir en vêtement de grossesse. Et pas seulement. Pendant quelques instants je me voyais déjà parcourir les rayons pour enfants des magasins pour acheter tout un tas de vêtements et autres jouets en tous genres pour cet enfant. Étais-je en train de m’attacher à cette petite chose ? Était-ce simplement l’angoisse et la peur qui me faisait rejeter notre enfant ?
Après un temps de réflexion que je lui accordais volontiers, Seamus finit par répondre qu’il voulait donner une chance à cette enfant. J’étais soulagée, même si nous n’étions pas d’accord. Cela signifiait que j'avais eu raison de l'encourager à me livrer ses pensées profondes. Même si je m’étais déjà plus ou moins doutée de sa réponse. Je passais mon bras autour du cou et lui caressais doucement la nuque, un léger sourire flottant sur mon visage.
« Tu réalises tous les changements que cela implique ? Les sacrifices qu’on va devoir faire ? Je refuse catégoriquement de mettre ma carrière en suspens, je te préviens dès maintenant. »
J’avais parlé avec douceur et tendresse. Autant qu’il sache tout de suite dans quoi on allait mettre les pieds.
« Je sais que ça fait déjà un moment que mon père espère avoir enfin un petit-fils pour se remettre à pouponner, mais quand même. D’après ce que ma mère m’a dit, cet enfant devrait pointer le bout de son nez dans environ cinq mois. Ça va aller tellement vite. Et il y aura tellement de choses à faire avant cela ? Est-ce que tu es vraiment prêt à assumer tout ça ? À m’aider à gérer les couches, les biberons au milieu de la nuit et tout le reste ? »
Je ne pensais pas noircir spécialement le tableau mais j’étais réaliste. Il était hors de question que je gère tout cela toute seule. Même si j’étais presque sûr que Seamus serait un papa gâteau, je préférais qu’il soit informé que je ne comptais pas tout gérer toute seule si jamais on gardait ce bébé. Mon objectif n’était pas de lui faire peur mais simplement qu’il ait conscience de cette réalité.
« Ça fait un moment que je sais qu’un jour on aurait des enfants. Je ne pensais pas que ça serait avant encore quatre ou cinq ans cependant. Mais puisqu’il est là maintenant, c’est certainement parce que notre destin l’avait prévu ainsi. Alors je suis d’accord, laissons-lui une chance. »
Concluais-je avant de déposer un baiser les lèvres du futur papa.
Même si Seamus venait de lâcher sa bombe, Alexiel semblait paisible avec sa décision. Un sourire se dessina sur son visage, ses caresses sur la nuque le calma. Alors ils étaient de nouveau sur la même longueur d'onde. La paix entre eux deux était revenu. Il était en train de retrouver sa belle. Un sourire apparu sur son visage à son tour. Il posa ses mains sur les hanches d'Alex, même si une petite envie de lui caresser le ventre lui prit. Elle était devenue encore plus belle à ses yeux. La mère de son futur enfant. Cela lui faisait tout drôle de penser ça. Ils étaient vraiment rendu là? En réalité, non, car ils en avaient pas parlé. Il savait que ça allait venir, mais si vite? C'était le destin qui avait mit ce petit être sur leur chemin. Il eut un petit rire quand Alexiel mentionnait sa carrière. Oh ça?! Il. En était certain, avant même qu'elle le mentionne.
"Je savais que tu dirais ça. Je sens que c'est toi qui va m'aider."
Lui dit-il avec un petit sourire en coin. Si les sourires étaient de la partie, alors ça signifiait qu'une seule chose : tout, ou presque, était de retour à la normal entre eux. Il restait juste de voir cette petite tornade arriver. Il fit un calcul mental rapide : l'enfant allait arriver dans cinq mois, elle était enceinte de quatre mois... Il a quatre mois il emmenageait chez Alexiel. Oula, c'était clairement cette soirée que l'enfant fut conçu. Cinq mois, dans cinq mois toute leur vie allait changer, eux qui avaient à peine eut de temps ensemble.
"Tu sais bien que je te laisserais pas toute seule dans cette histoire... Tu devras m'apprendre beaucoup. Je connais rien de tout ça."
Dit-il le stress le prenant aux tripes. Allait-il être à la hauteur? Allait-il faire un bon père? Est-ce que Seamus allait être un bon support pour Alexiel? Tout cela lui traversait l'esprit, mais il ne devait pas stresser à tout ça tant que l'enfant n'était pas là. Puis la dernière phrase de sa belle eut un effet de vague dans sa tête. Vraiment? Elle voulait lui laisser une chance? Elle voulait garder l'enfant? Ils allaient vraiment être parents? Un frisson traversa le corps de Seamus, il retourna tendrement le baiser de la future mère. Il le croyait toujours pas! Il lui offrit un magnifique sourire.
"On va être parents... J'y crois pas."
Dit-il avec une pointe de fierté. Leur amour était si fort qu'il avait installer un enfant dans le ventre de cette magnifique rouquine. Il laissa passer quelques minutes avant de s'éloigner lentement d'Alexiel, mais ils était assez proche du lit pour qu'il puisse atteindre la petite boîte sans lâcher sa main. Il remit un genou par terre, ouvrit de nouveau le couvercle pour une deuxième fois. Qui pourrait se venter d'avoir fait deux demandes à la même personne?
"Alexiel, future mère de notre enfant. La femme qui fait chavirer mon coeur depuis le tout premier jour, acceptes-tu de devenir ma femme?"
Lui demanda timidement le futur père.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Mar 20 Fév - 3:46
Tu voulais être la petite amie de personne, Et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
J’étais soulagée de voir que Seamus semblait s’apaiser. J’étais prête à tout pour lui et je n’étais pas vraiment certaine de lui avoir déjà prouvé. Il était temps qu’il arrête de se sacrifier pour moi car dorénavant, on allait devoir se focaliser sur un autre petit être. Au fur et à mesure que j’exprimais les difficultés qu’on allait devoir affronter, je comprenais que j’étais déjà attachée à notre enfant pour la simple et bonne raison que c’était une part de l’homme que j’aimais qui grandissait bien au chaud dans mon ventre. Même si j’avais voulu, je n’aurais jamais pu mettre à terme à sa vie prématurément. Je lisais dans son regard qu’il avait fait le calcul et qu’il en était arrivé à la même conclusion que moi quelques jours auparavant.
« Tu n’es pas le seul qui a décidé de venir poser ses valises ce jour-là. »
Lui fis-je remarquer avant de sourire à nouveau.
« Ne t’inquiète pas, personne ne s’y connaît vraiment. Être parent, ça s’apprend. Enfin, c’est ce que m’a dit ma mère. Et je suis sûr qu’on y arrivera. Je ne te laisserais pas te débrouiller tout seul avec notre petite crevette. »
C’est vrai qu’ayant deux sœurs plus jeunes, j’avais déjà un peu d’expérience dans les soins à porter aux bébés. Surtout grâce à l’arrivée de Camille. J’avais le double de son âge et même si je faisais mes débuts à Poudlard lors de sa naissance, j’avais toujours voulu m’occuper d’elle quand je rentrais pour les vacances.
« Je suis sûr que tu seras un excellent père. Et on ne sera pas vraiment tout seul. Je suis sûr que nos parents seront plus qu’heureux de nous aider. Je t’aime, futur papa. »
Ajoutais-je avant d’échanger un nouveau baiser avec mon homme. Je profitais pleinement de ses bras en me disant qu’il allait falloir qu’on aille rejoindre nos familles qui devaient se faire tout un tas de films sur ce qu’il se passait entre nous. Je fus un peu déçu qu’il s’éloigne un peu de moi. Mais cela ne dura pas bien longtemps car je le vis récupérer cette petite boîte qu’il avait jetée sur le lit en arrivant. Je savais déjà ce qu’il avait derrière la tête avant même que son genou n’ai touché terre. Mais cette fois, c’était une vague de bonheur intense qui m’envahit. Pour un peu, j’aurais dit oui avant même qu’il n’ouvre la bouche. Je le regardais en souriant, mes yeux s’embuant une nouvelle fois, mais de joie. Je m’approchais d’un pas et me penchais vers lui, mes lèvres à quelques millimètres des siennes et lui répondis doucement :
« Oui, mille fois oui. »
Puis je l’embrassais avec ferveur.
« Je serais fière de devenir ta femme. Mais à une condition. Qu’on attende que j’ai retrouvé la ligne pour nous marier. Je refuse de ressembler à une baleine sur les photos du plus beau jour de notre vie. »
Ajoutais-je avant de l’embrasser une nouvelle fois.
Il échappa un rire. Alexiel avait comprit, probablement par son regard, qu'il était venu à la conclusion que l'enfant avait été conçu la même journée ou Alexiel lui avait permis de s'installer chez elle. Après tout, ils avaient passer une bonne partie de la soirée à ne faire que ça. Donc ce n'était pas si étonnant que cela ait pu arriver à ce moment là. Il fallait croire que leur amour allait mener à cette conception.
"Je crois que c'est aussi un signe que ma période d'essaie est réellement terminée. On aura pas le choix de se trouver plus grand. Dommage, j'aimais bien ton appart."
Avoua Seamus avec un petit sourire. ils allaient trouver quelque chose d'encore mieux, il en était certain. Puis, comme ça son habitude, Alexiel trouva les mots juste pour apaiser son homme. Ils allaient être ensemble, ils allaient former un duo de parents de choc. Ils ne pourraient pas plus être uni qu'eux. "Notre petite crevette" cela lui faisait étrange dans ses oreilles. Ils venaient de prendre la plus grande décision de leur vie. Il ne savait pas comment il allait faire pour le dire aux gens autour de lui. C'était sûr qu'il allait devoir l'annoncer à Dean. Comment il réagirait en apprenant que son meilleur ami devenait papa en même qu'il quitter leur colocation. Il se demandait si d'autres de ses camarades de classe allaient devenir parents aussi, ou ils étaient les seuls. "Père". "papa". c'était des mots qui sonnaient maintenant étrange dans ses oreilles, car il allait en devenir un. La vie avait vraiment fait les choses à sa façon. il regarda Alexiel tendrement dans les yeux.
"Je suis sûre que tu seras une excellente mère. La mère que mon enfant pourrait avoir. Je suis convaincu qu'on aura ton père dans nos pattes la plupart du temps, mais je suis convaincu qu'on aura toute l'aide qu'on aura besoin. On aura qu'à demandé et ils vont accourir. Je t'aime future maman."
Puis finalement, Seamus avait ramassé assez de courage pour demander une deuxième fois cette femme en mariage. Il eut une explosion de joie. C'était officiel, un jour, il allait marier la mère de son enfant. Il aurait préféré l'inverse, mais bon la vie amenait son lot de surprise. Il l'embrassa avec tout son amour. Il était si heureux! Elle fait finit par lui dire oui. Il n'y avait plus de secret entre eux.
"J'accepte toutes tes conditions. Tant qu'au final, je sois capable de t'épouser, je ferrais ce que tu veux. On se mariera lorsque tu te sentiras prête. Je ne suis pas pressé."
Il l'embrassa à son tour avec tendresse. Puis, il retira la bague de la boîte pour la glisser à l'annulaire de la main gauche. C'était maintenant une affaire classée. Un bébé et un mariage était en route. Il avait envie que de rester avec elle, de lui montrer au combien il pouvait l'aimer, mais ils avaient des familles à aller rassurer.
"Tu es prête à retourner au salon? Je crois qu'ils doivent être impatient qu'on aille les retrouver. Ils doivent se poser un millier de questions."
Il était hors de question de bousculer Alexiel, elle allait prendre la décision de quand elle était prête à affronter de nouveau les membres de leurs familles. Après tout, c'était à elle que les compliments devaient revenir. Elle portait leur petit être et elle avait finalement accepter de l'épouser. C'était tout un moment.
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Sujet: Re: Tu voulais être la petite amie de personne, et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un… Mar 20 Fév - 13:03
Tu voulais être la petite amie de personne, Et maintenant tu es l’épouse de quelqu’un…
L’entendre rire était un réel plaisir. Il avait eu l’air si abattu quelques minutes plutôt. Mais comme d’habitude on avait réussi à se rassurer mutuellement, à se comprendre, à s’aimer tout simplement. Je ne pus retenir un sourire en l’entendant faire référence à sa période d’essai. Je m’étais habituée si facilement à sa présence au quotidien que j’avais presque oublié ce détail.
« Pour ma part, elle est validée depuis longtemps. Et je suis sûr qu’on aimera encore plus le prochain logement. Parce que ce sera le nôtre, celui ou nous allons construire notre famille bien à nous. »
Suite à cette affirmation, j’avais continué de le rassurer en lui disant que c’était sûr qu’il serait un bon père et que nos familles seraient là pour nous épauler. Et il tomba d’accord avec moi, allant juste à imaginer que mon père serait même là un peu trop souvent. Et puis, mon amoureux se lança pour me faire une seconde fois sa demande. Et cette fois-ci j’avais dit oui avec enthousiasme, enfin avant d’émettre une toute petite condition. Comme toujours, il l’accepta sans sourciller. Il avait l’air de ne pas être pressé qu’on organise la cérémonie. L’essentiel c’était qu’il sache que cela arriverait un jour. Alors qu’il me passait littéralement la bague au doigt, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Tout en regard l’anneau que je trouvais simplement parfait, je lui précisais :
« Je te promets qu’à Noël prochain il y aura deux madame Finnigan autour de la table. »
Je reportais mon regard sur le visage rayonnant de mon futur époux en souriant.
« Cette bague est magnifique. Tu l’as parfaitement choisi. »
Je fis une petite moue quand il évoqua qu’on redescende au salon. Je n’en avais pas envie, enfin pas tout de suite. Tout ce que je voulais, c’était qu’on se retrouve seul tous les deux pour que je puisse lui montrer à quel point j’étais heureuse et que je l’aimais. Même si l’idée me traversa l’esprit de le pousser sur le lit pour assouvir mon envie, je m’en abstenais, ne voulant pas prendre le risque que nos familles nous entendent. Enfin, cela aurait le mérite de leur faire savoir que tout était réglé entre nous. Je commençais à avoir chaud brusquement, alors mieux fallait qu’on sorte de cette chambre.
« Allons-y, avant que mes hormones en ébullitions ne me fassent faire des choses qu’il vaut mieux qu’on partage dans l’intimité de notre appartement. »
J’embrassais tendrement Seamus avant de glisser mes doigts entre les siens avant de sortir de mon ancienne chambre. Juste avant qu’on ne rejoigne nos familles, je pris une grande inspiration, sentant un léger stress me gagner.
« Je te laisse leur annoncer. »
Précisais-je alors que je lui serrais un peu plus la main. Je n’avais pas tellement envie de me sentir une nouvelle fois le centre de toutes les attentions. Je voulais simplement me blottir contre mon homme et profiter de notre nouveau bonheur. Car après tout c’était ça non ? Ou bien était-ce l’angoisse de tout ce changement soudain qui faisait naître la petite boule dans ma gorge ? Un enfant et notre mariage ? Oh mon dieu rien qu’à y penser j’eus soudain un vertige.
Le jeune Irlandais était heureux que tout se soit replacé avec sa belle Alexiel. Il souhaitait simplement que tout aille bien, peu importe ce que ça comportait. Elle était si merveilleuse à ses yeux. Il n'aurait pas pu avoir meilleure comme personne dans sa vie. Il la remercierait jamais assez d'être resté dans sa vie. Il eut un autre rire lorsqu'il l'entendit prononcer que cela faisait un petit bout que c'était terminé. Il s'en était douté aussi, car il avait déjà tout apporté chez elle. C'était fou comment il était amoureux d'elle. Il ne pourrait se passer d'elle. Lorsqu'elle lui dit qu'il y aurait deux madame Finnigan au prochain Noël il ne pu s'empêcher de l'embrasser tendrement.
"Je devrais me tenir tranquille, deux madame Finnigan ça me fait un peu peur."
Lui dit-il avec un petit sourire coquin. Il regarda la bague qu'elle portait maintenant au doigt. Il l'avait vraiment bien choisie, elle lui allait à merveille. Il regarda sa fiancé avec de l'amour tendre dans les yeux. Il ne pouvait pas croire qu'il allait repartir de chez ses beaux-parents en étant fiancé, mais aussi en étant un futur père. Il ressentait que de l'amour pour cette magnifique femme. L'envie qu'il ressentait maintenant était grande. Il voulait la couvrir de baiser, lui faire sentir de tout son être qu'il l'aimait plus que tout, même s'il y avait un instant, il avait cru qu'il allait perdre cette femme, mais finalement, comme ils étaient très proche un de l'autre, ils avaient été en mesure de régler leur différent en discutant, même si c'était compliqué pour eux. C'était une preuve que leur amour était vraiment plus grand que toutes les obstacles qu'ils pouvaient vire. Il embrassa tendrement sa fiancé une dernière fois. Ils devaient sortir. Il se promit, que cette nuit il allait transmettre son amour de la plus belle des façons à cette future mère.
"J'ai déjà hâte d'arriver à la maison."
Il lui fit un petit haussement des sourcils en voulant lui faire comprendre qu'il pensait la même chose que elle. Seamus prit la main gauche d'Alexiel avec sa main droite et il mena le pas jusqu'au salon. Avant d'entrer Il tourna la tête vers elle. Il attendait qu'elle lui fasse un signe pour lui manifester qu'elle était prête. Après quelques secondes, ils entrèrent dans la pièce et tous les gens présent arrêtèrent de parler. Seamus se sentait nerveux, mais il ne comprenait pas pourquoi. Il n'avait aucun stresse à y avoir après tout, ils venaient de vivre la pire des expérience qu'ils auraient pu être témoin. Première personne que Seamus croisa le regard : son père. Les deux Irlandais se regardaient, puis après quelques secondes, Seamus sourit et fit signe que oui de la tête. Il regarda Alexiel, les yeux plein d'eau de joie.
"On va avoir un enfant... et elle a dit oui!"
Dit-il pleine de joie en montrant la bague qu'Alexiel portait à son doigt. Tout le monde se levèrent pour aller les serrer dans leurs bras. Le premier qui prit Seamus, son père. Il le serra fort contre lui en lui frottant le dos. Seamus ne pu s'empêcher de pleurer un peu dans ses bras. Tout le stress venait de tomber. Sa mère aussi, elle prit son visage dans ses mains en lui disant qu'elle était fière de lui en lui faisant une grosse accolade. Ils se parlèrent entre eux en Irlandais, parfois c'était plus façon pour eux de s'exprimer de cette façon. Dans son souvenir, c'était la première fois qu'il parlait sa langue natale devant Alexiel.
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