Le calme avant la tempête

L'envie de ne plus rien faire m'a traversée l'esprit plus d'une fois depuis la disparition du Seigneur des Ténèbres. Je ne prends plus vraiment contact avec mes camarades sauf en cas de réunion où je me sens obligé de participer afin de ne plus me prendre le sortilège Doloris auquel j'ai échappé dans mon propre appartement en compagnie de Bellatrix. Même si elle me fait flipper, j'admets qu'elle est une sorcière de grande envergure. En revanche, si elle doit reprendre le flambeau, je ne voterais pas pour elle. Il est hors de question qu'une hystérique comme elle devienne la nouvelle Mage noire. Non, pour ma part je verrais bien, Marcus ou Morgan. Bien évidemment c'est mon côté " féminin " qui parle. J'ai entendu parler d'une personne, qui sans connaître son identité, vient parfois nous donner des informations. Je n'ai pas encore eu l'occasion de la rencontrer, mais peut être que cette occasion arrivera bientôt.

Je suis allongé dans mon lit, nu. L'heure affiche onze heures du matin. Une envie de flemmardise, de ne rien faire se fait ressentir. Je referme les yeux un court instant et le visage de Bellatrix me fait sursauter que j'en tombe du lit. Je vois sa tête partout, elle me hante que ça en devient gênant. Je me frotte le tibia qui s'est cogné contre le pied du lit avant de me relever et de filer sous la douche. Quelques instants plus tard, habillé, je me sers un bon café corsé. Une bouteille vide de whisky se trouvait sur mon comptoir. J'avais pensé l'avoir jeté à la poubelle, enfin bref.  Je regarde par la fenêtre, un temps maussade, mais il ne pleut pas c'est déjà ça. Je ne veux vraiment pas sortir, me mêler avec ces moldus qui sentent la mort à plein poumons même si cette odeur ne me déplaît pas et pourtant l'ironie c'est que j'ai pris un appartement dans un quartier moldu. Pour un mangemort de mon rang c'est une belle ironie.

Pourtant, prendre l'air me ferait quand même du bien. J'attrape mon blouson en cuir que j'enfile en un éclair avant de sortir de chez moi tout en refermant la porte à coup de baguette. Je ne fais pas attention à mes voisins de palier et je trace ma route tête baissée. En bas de l'immeuble, des moldus attendaient le bus ou des taxis. J'ai comme une envie de transplaner, juste devant eux afin de leur montrer ce que c'est de se déplacer librement et de ne pas utiliser leurs machines bizarres et puantes.  Je regarde autour de moi en réalisant que le risque est trop élevé pour le faire. Je décide donc de me diriger dans une petite ruelle qu'aucun moldu ne prend afin de pouvoir me rendre dans un autre endroit moins fréquenté. Ni une ni deux, je transplane et j'arrive dans au plein milieu d'un parc. Heureusement pour moi il est vide. Les seules personnes qui s'y trouvent sont un couple de retraités et une famille trop préoccupée à jouer avec leurs gamins et une femme et un drôle de chien.

Non loin de moi un banc de couleur blanc dégueulasse m'appelait. Si je dois ne rien faire, autant le faire ici. Je m'approche du fameux banc et d'un coup de baguette, je le nettoie sans être vu avant de m'y installer. Ne souhaitant pas que quelqu'un vienne me faire chier, je me suis allongé tout le long du banc, laissant dépassé mes pieds à son extrémité. Je suis certain que personne ne viendra s'asseoir pour le coup. Une brise fraîche accompagnée de rayons de soleil qui se manifestent enfin, sont venus me caresser ma peau. Ça me fait du bien. Je ferme les yeux une nouvelle fois en priant que le visage de Bellatrix ne me fasse pas sursauter une nouvelle fois. Non, cette fois-ci, c'est le cri des victimes du passé que j'ai torturé pendant les années précédentes qui se faisaient entendre dans ma tête, mais je n'ouvre pas les yeux. Les entendre me supplier encore une fois même s'ils ne sont plus de ce monde me procure une sensation de bonheur.

Si je dois refaire cette action qui, disons le est ignoble je ne sais pas si j'en serais capable. Les choses sont différentes maintenant et je dois avouer avoir baissé les bras. Même Bellatrix l'avait vu et je lui avait même avouer. Pourtant, j'ai dû promettre d'être toujours fidèle à mes semblables même si j'aurais aimé le contraire. Ce qui est fait est fait. Je souris. J'ai passé de bons moments, alors pourquoi hésité ? Je n'en sais rien. Perdu dans mes pensées, une lechouille sur ma main me fait revenir à la réalité. Qui a osé faire ça ?! Je m'assois tout en regardant autour de moi et je m'aperçois que la famille et les retraités n'étaient plus là. Il ne restait que cette femme avec... NON ! Ce clébard a osé venir jusqu'à moi pour me lécher la main ?! Une envie de sortir ma baguette et de faire souffrir l'animal me démange, mais je ne fait rien. Je décide donc de me lever et de m'approcher de la femme qui, sans aucun doute doit appartenir aux êtres inférieurs, les modus.

À quelques centimètres d'elle, sont chien était revenu à ses côtés. Le regard de colère je me permet de l'exprimer 《 Hé vous ! Dégagez-moi votre clébard de là ! Qu'il vienne plus vers moi ou j'en fais de la bouillie. 》 Si je dois faire peur à la maîtresse de l'animal je le ferais. Quit à sortir ma baguette pour en faire une viande rôtie devant ses yeux, cela ne me gênerait aucunement. Mon regard furieux continue de regarder la femme tout en espérant qu'elle ait comprit le message. La vie de son animal et la sienne en dépendait. Je ne souhaite  pas être dérangé et j'estime avoir le droit de me trouver ici, même si j'aurai aimé être ailleurs à ce moment précis.

Ne rien faire de la journée. Voilà mon programme du jour. Pourquoi me fatiguer à me lever alors que je n'ai pas envie ? Pourquoi aller travailler la semaine alors que je n'en ai pas envie ? Gagner sa vie ? Ce n'est qu'un détail pour un sorcier. Je souhaite tellement rester dans mon lit et pourtant je me suis levé et je suis sortie afin de m'aérer l'esprit. Je me souviens encore de la visite surprise de Bellatrix chez moi, elle qui a osé pointer sa baguette sur mon visage. Ce moment sera gravé à jamais dans ma mémoire.

Je me suis rendue dans une petite ruelle peu connue des moldus et j'ai transplané arrivant au milieu d'un parc dans lequel il n'y avait pas grand monde. Un couple de retraités possiblement aveugle, une famille qui jouait avec leurs enfants et une femme avec son chien. Je me suis allongé quelques instants sur un banc que j'ai fraîchement nettoyé et je me suis mis à penser. Je me demandais ce que faisais mes camarades. Je sais que Marcus est à Poudlard, que Bellatrix reste toujours la même hystérique, mais les autres ? J'ai entendu parler d'une personne qui lors des réunions, nous donne des informations, mais qui est cette personne ? Je l'ignore.

Perdu dans mes pensées qui se mélangent dans ma tête, je me fais réveillé par une drôle de sensation. J'ouvre les yeux, me lève et regarde autour de moi. Le couple et la famille n'étaient plus là, seule la femme et son chien sont encore là. Ne me dites pas que... BEURK ! Furieux, je m'approche de la femme tout en m'exprimant qu'elle devait reprendre son clébard avant que j'en fasse de la bouillie. De quoi droit l'animal vient à moi avec sa langue baveuse me lècher la main ? De quel droit me répondait-elle ? Décidément, elle ne savait pas à qui elle avait à faire 《 De quel droit osez-vous me parler de cette façon ?! Vous n'êtes qu'une impur. Vous devriez ne plus me parler sur ce ton si vous tenez à votre misérable vie ! 》 dis-je d'un voix hautaine.

Je regarde la femme furieusement. Être dans le monde moldu me dégoûte tellement et si je dois sortir ma baguette, je n'hésiterais pas une seule seconde. Pourtant, alors que je pose ma main dessus, je ne la sort pas. Elle ne mérite pas que je la tue. Un simple avertissement est de rigueur, mais la femme continue 《 Ce banc ne vous appartient pas à ce que je sache et je suis encore libre de faire ce que je veux. J'étais tranquille avant de votre clébard vienne me faire chier ! 》. Je lui lance toujours un regard noir tout en serrant ma baguette. Une voix dans ma tête me dit de la sortir et d'en finir une bonne fois pour toute, cette moldu n'a aucun droit sur moi, pourtant, je n'arrive pas à la sortir de ma poche. Pourquoi ? Ma main tremble.. Que m'arrive-t-il ? Je ne le sais pas.  

Je retourne sur le banc tout en continuant de la regarder. Elle n'a pas intérêt à me faire chier plus longtemps et surtout de ne plus me parler comme elle vient de le faire. Bellatrix ne se serait pas gêné, alors pourquoi je n'y arrive pas ? Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Je m'exprime à nouveau toujours furieux 《 Ne me parler plus sur ce ton je vous préviens une nouvelle fois. Et tenez votre clébard en laisse ou je vous jure que vous prendrez cher tous les deux. 》 La femme n'a sûrement pas compris le message, à ses risques et périls. Aux prochaines paroles, je ne serais pas clement.

Je suis de mauvaise humeur aujourd'hui et les circonstances ne s'arrangent pas. Je suis venue dans ce parc moldu afin de m'aérer et je tombe sur un être  impur avec son chien qui ose venir me lècher la main alors que je suis tranquillement allongé sur Le banc. L'individu ose me répondre et qui plus est, sur le même ton que moi. Elle ne sait vraiment pas à qui elle a à faire et elle peut s'en mordre les doigts. Ma baguette cachée dans la poche de mon pantalon, je pose ma main dessus, prêt à la sortie à tout moment, sauf que je ne fais rien. Elle ne mérite pas une telle faveur venant de me part. C'est une proie facile, trop facile même. Bellatrix n'aurait pas hésité une seule fois et si j'étais elle, je l'aurais déjà supprimé. Même si je ne l'aime pas et qu'elle me fait peur, je l'admire. Furieux, je demande à cette femme de quel droit elle me parle ainsi. Elle qui est un être inférieur devrait se taire ou s'en aller sans même poser son regard sur moi. Les menaces que je prolifère envers elle et sa créature ne lui plaisent pas, mais je m'en fous 《 Fermez là. Vous n'êtes qu'un être inférieur. Vous devriez baisser les yeux quand je vous parle. 》

Elle se met à rire de nervosité ce qui m'agace encore plus. De quel droit rit-elle ? Ma main encore posée sur ma baguette, je commence à la sortir doucement. Ses propos n'ont aucun sens à mon égard. Qu'elle soit une femme je m'en fous, mais laisser faire ? Elle n'arrive pas aux chevilles de Bellatrix 《 Une femme ça ?! Haha ! Vous ne m'arriver pas à la cheville, vous n'êtes rien. Ne me faites pas rire. 》 répondais-je avec un fou rire. Il suffit que lui lance un stupefix et elle est déjà à terre. Pourtant, le sortilège Doloris serait beaucoup plus efficaces. Ce serait bon d'étendre à nouveau ses voix crier de douleurs qui me hante depuis un moment.  

La femme continue de parler et c'est à son tour de me menacer. Elle souhaite appelé la police ce qu'elle fait finalement. Elle compose le numéro sur sa machine bipante. Je lève un sourcil l'air curieux de voir une machine étrange. C'est la première fois que je vois ça. Je côtoie des moldus lorsque je rentre chez moi, je n'ai jamais fait attention à cette drôle de chose. J'entends la sonnerie de la machine, elle est vraiment prête à appeler la police moldue. Eux n'ont plus n'auront pas de chances avec moi. Discrètement, je pointe le bout de ma baguette vers la machine que la femme tient dans ses mains 《 Réducio 》. Je murmure le sortilège et je vois sa machine se réduire petit à petit jusqu'à ce qu'elle devienne vraiment minuscule.  

Je range à nouveau ma baguette toujours discrètement en continuant à regarder cette soit disant femme. Un sourire au coin des lèvres, je peux voir sur son visage son incompréhension de ce qui vient de se passer. Va t-elle avoir encore plus peur ? Probablement. La colère qui m'a envahie est encore présente et je dois lui faire payer. Je le ferais, mais petit à petit. J'ai juste un conseil à lui donner 《 Un conseil madame je me prends pour une grande. Vous bougez, vous êtes fichue. 》. En effet j'avais tracé un cercle autour d'elle juste avant de ranger ma baguette. Si elle essaye d'y sortir, un mur de flamme apparaît immédiatement. Je veux entendre sa voix me supplier de l'épargner. Cette sensation agréable revient à cette instant après des mois d'absences.

Cette femme n'est pas comme les  autres. Je vois sa colère monter en grade jusqu'à ce qu'elle atteigne son summum. Le banc s'est mis à bouger, mais, je peux également voir sur son visage de la peur. J'ai très vite compris qu'elle est comme moi, mais elle n'a pas l'air de le savoir. Une chance pour moi, car ayant vécu dans une famille de sorcier au Sang-pur, je suis plus habile à utiliser la magie. Elle a peur et même si elle pense contrôler la situation, elle n'arrivera pas a me blesser. Toute cette situation à cause d'un chien. Les menaces que je lui procurent sont réelles et elle souhaite que je m'excuse ? C'est ironique. Je ne me suis jamais soumis aux femmes et ce n'est pas cette sorcière qui ne connaît rien à la magie qui peut me faire peur.  

Je continue à la regarder avec un sourire narquois collé à mes lèvres. Si elle croit me faire peur avec les objets qui tournent autour d'elle, elle se trompe amplement. Elle s'écrie que je dois partir, mais je ne fait rien. Je reste là et je souris à ses paroles. Immobile continuant à la fixer.  Le ciel s'est mis à se voiler, les nuages épais, d'une couleur noire profonde cachait le dessus de la ville, la pluie se mit à tomber rapidement. Je déteste la pluie, mais je reste immobile. Le tonnerre gronde et la foudre tombe sur les recoins de Londres. La femme vient de découvrir ses pouvoirs, mais cela ne durera pas, car la magie sans réceptacle émerge la première fois, mais il lui faudra une baguette pour la suite - d'après ce que je peux voir, elle n'en possède pas encore. Normale pour une sorcière débutante.  

Lorsque je m'exprime sur le fait qu'elle n'est pas une femme et qu'elle ne m'arrive pas à la cheville, je lis sur son visage une rage imminente. J'adore cette situation. Ça me rappelle le passé que j'ai oublié depuis quelques mois, ce qui me procure une sensation de liberté. Bellatrix à eu raison, je dois continuer ce à quoi je me suis engagé en entrant chez les mangemorts. D'un simple geste, elle réussi a lancer le banc sur moi. A ce moment précis, je sors ma baguette 《 Bombarda ! 》 et le banc explose en plusieurs morceaux qui tombent à mes pieds. Elle est ridicule.

Sourire au lèvres, je peux voir la peur qui émane d'elle. C'est jouissif. La femme veut que je m'excuse, mais elle n'avait pas comprit que je ne le ferait pas. M'excuser pour quoi ? Pour les menaces ? J'écoute de rire 《 M'excuser ? Je ne pense pas. 》 . Le problème, c'est que le mur de flammes que j'ai tracé autour d'elle ne sert à rien, car la pluie l'éteint aussitôt après son apparition imminente. Je l'entends crier " espèce de monstre " Je ne peux que lever les sourcils 《 Moi un monstre ? Vous ne savez même pas ce que vous êtes. 》 Elle peut m'insulter, je suis en meilleure position qu'elle. Un monstre, ça dépend quand sens on prend le moment.

Je prends cela pour un compliment. Toutefois, je sens mon cœur se serrer d'un coup. Une forte douleur dans ma poitrine devient de plus en plus insupportable. Je m'agenouille devant la soit disant sorcière tout en mettant mes deux mains sur ma poitrine. J'entends les cris de tout ceux a qui j'ai retiré la vie, ils sont de plus en plus fort que ça peut m'en donner la migraine. Je n'ai plus ressenti une telle chose depuis que j'ai baissé les bras et maintenant que reprends du plaisir, je me sens mal. Elle doit croire qu'elle a gagné, mais elle se trompe.

Malgré la douleur, je réussi à me relever tant bien que mal. Je la regarde à nouveau avec rage 《 Je suis peut-être un monstre, mais vous êtes comme moi. Seulement, vous n'êtes pas prête et vous ne le serez jamais. 》 . Si on doit continuer sur cette lancée elle perd. J'aurais aimé continuer Le combat, mais je dois attendre que mon état passe 《 Je ne m'excuserais pas si c'est cela que vous attendez. Mais, je préfère ne pas vous blesser. Mais, un seul faux pas de votre part et je vous tue sur le champs. 》 C'est une menace sans l'être, tout ce que je veux  c'est que cette douleur que je ressens à chaque fois cesse une bonne fois pour toute.

La tension est palpable. Plus la femme se met en colère, plus sa puissance magique atteint son summum. Pourtant, elle n'a pas l'air de comprendre ce qu'elle est ni ce qu'elle est entrain de faire. C'est tellement jouissif de découvrir de nouveaux sorciers qui ne le savaient pas. Elle a peur, je dois dire qu'elle est même effrayée, mais elle continue à me tenir tête. Après avoir essayer de me lancer un banc, je le fais exploser en plusieurs morceaux. Non mais, elle est pas bien !

Plus elle a peur, plus je me sens puissant. Je n'ai pas besoin de ce sentiment de puissance pour l'être me direz-vous et pourtant c'est ce que je ressens. Prononçant des menaces envers elle et son clébard, je lui ai clairement dis que je ne m'excuserais pas. Je ne vois l'intérêt de m'excuser envers une femme qui prétend être une sorcière sans le savoir et qui pour l'instant arrive à faire bouger quelques objets plus au moins immenses.

Je regarde son prochain objet qu'elle n'hésite pas à me lancer. Un arbre ?! Sérieux ? Je sais que certains sorciers ont une capacité magique extraordinaire, mais de là à réussir à déraciné un arbre. Celui-ci fonça droit sur moi, le faire exploser est trop risqué, pour elle et pour moi. Je pointe donc ma baguette vers celui-ci et je décide de l'arrêter 《 Immobulus ! 》. L'arbre s'arrêta net dans les airs avant de retomber sur le sol, faisant trembler le sol sous le tonnerre grondent.

L'apprenti sorcière à osé me traitrer de monstre. Pourtant, c'est elle qui m'a attaquer avec différents objets. À  croire qu'elle ne s'en rendait pas compte. C'est pour moi plus un compliment qu'autre chose. Je suis prêt à lui balancer dans sa tronche ce qu'elle est, quand la douleur dans ma poitrine se réveille, ce qui me laisse tomber à genoux. Les cris de mes anciennes victimes retentissent dans ma tête. Ce n'est vraiment pas le moment ! Prise de panique, je l'entends me dire qu'elle baisse tous les objets et que je dois me calmer. Une crise cardiaque. Qu'elle abrutie.  

Je réussi tant bien que mal à me relever tout en laissant une main sur ma poitrine et je lui annonce qu'elle est comme moi. Qu'elle ironie de ne pas le voir ou plutôt de le renier 《 Ce n'est pas une histoire d'être bon ou mauvais. Regarder autour de vous 》. Lui dis-je tout essoufflé. Elle a fait un carnage dans le parc, elle est douée et elle sera une grande sorcière. Je me mets à rire fortement 《 Vous êtes une sorcière, acceptez le ! 》

Elle n'allait sûrement pas l'accepter, mais lui faire voir afin qu'elle comprenne ce qu'elle a fait étant un bon début. Traiter des sorciers de monstre, je ne peux l'accepter. À cause de mon état, je ne peux rien faire pour le moment. Essoufflé elle s'approche de moi 《 Ne vous approchez pas de moi, je ne suis pas entrain de faire une crise cardiaque ! 》 . Je n'ai aucune envie qu'elle s'approche ni qu'elle me touche. Elle a beau être une sorcière, elle n'est pas de sang-pur.  Elle rapproche un banc rien qu'avec un geste de main. Elle souhaite que je m'assois afin qu'elle puisse appeler une ambulance, mais elle se rend compte que son téléphone est miniaturisé.

Je reste debout devant le banc qu'elle a ramener, ne souhaitant pas me soumettre. Devenant plus calme, le tonnerre et la pluie ont disparus, laissant place à un soleil brûlant. Je regarde la femme et je finis par m'asseoir 《 Je n'ai pas pour habitude de dire cela et ça ne signifie rien, mais je suis désolé, et merci pour ce moment 》. Je souris. Il ne lui est pas destiné directement, mais j'ai pu découvrir une nouvelle sorcière grâce à tout cela, alors qu'à l'origine je suis venu uniquement pour glander et à penser.

Baguette toujours en main, je la pointe sur son téléphone 《 Finite incantatem 》 Je prononce ce sortilège et son téléphone reprend sa taille d'origine. La douleur m'est passé, mais je n'ai plus envie de me battre. Je suis encore faible et je ne sais même d'où elle vient. Suis-je le seul à qui cela arrive ? 《 Ranger moi cette drôle de machine et aller vous en. 》 lui dis-je encore faiblement.

Cette femme en a fait de sacré dégâts et le pire c'est qu'elle n'a pas l'air de s'en rendre compte. Pour lui ouvrir les yeux, je lui dis de regarder autour d'elle, qu'elle comprenne qu'elle aussi est différente, qu'elle est une sorcière. Ce que je craignais est arrivé. Elle est persuadé que ce qu'il vient de se passer ne peut pas être vrai, que les sorciers n'existent pas. Bien sûr, c'est une tempête qui est arrivée d'un seul coup quand elle s'est mise en colère... ben voyons ! Mêmes les lutins ça existe petite sotte qu'elle est. Elle me pose ensuite une question à savoir si j'avais été un sorcier. Je ris a plein poumons 《 Je suis un sorcier oui ! Un véritable sorcier ! Vous êtes pareil, ne le renier pas. 》

Je risque toujours. Putains, je n'ai pas ris comme cela depuis des années. Ça fait du bien, mais je reprends mon air sérieux aussitôt. La situation n'est pas plaisante et je n'oublie pas ce qu'elle m'a fait. Arrivé à déraciné un arbre, même-moi je n'en suis pas capable. Elle a un beau potentiel, mais elle ne sait pas s'en servir. Si le combat ne s'était pas arrêté à cause de mon problème, elle n'aurait eu aucune chance face à moi.

Mon cœur se serre dans ma poitrine, mon souffle se fait rare et la migraine de plus en plus en intense. Alors que je suis à genoux, elle pense à appeler de l'aide avec son téléphone que j'ai miniaturisé auparavant. Elle s'approche de moi tout en se calmant, laissant tomber les objets de la rue. Elle a rapproché un banc derrière moi et je me suis assis dessus tout en haussant le ton qu'elle ne doit pas s'approcher de moi. La femme à du répondant à ce que j'entends. Pas une crise cardiaque, alors que m'arrive t-il ? 《 Ne vous préoccupé pas de mon état. Vous en avez rien à faire de toute façon. 》 lui repondais-je avec un nouveau souffle court.

Après quoi, je m'excuse envers elle. C'est la première fois que je m'excuse et je sens la douleur s'extirper peu à peu. Je reprend du souffle, laissant l'air rentrer dans mes poumons. Ma mort sur sa conscience ? Il en faut plus pour me tuer. Je hoche la tête 《 Il en faut plus pour me réussir à me tuer et croyez-moi, vous en êtes très loin. 》. Je me serais battu contre Bellatrix, j'en aurais perdu la vie et bien trop vite, alors face à elle, aucun risque.

Je pointe ma baguette vers son téléphone et j'annule le sortilège. Celui-ci reprend sa taille initiale. Lui demandant de le ranger et de me laisser tranquille. Têtue, elle refuse de partir. Croire que je suis mal à cause d'elle ? Elle est loin du compte 《 Mon état rien à avoir avec vous. C'est arrivé peu de temps après...》 Je me mords la langue. Non mais ça ne va pas ! Tu fais quoi là Gabriel ! Ressaisie toi bon sang ! Je soupire, puis je reprends 《 Laissez tomber, vous ne pouvez pas comprendre. Une chose est sûre, vous n'y êtes pour rien. 》

Je lève la tête et regarde le ciel bleu qui est apparu lorsqu'elle la femme s'est calmée. Les rayons du soleil sur ma peau me font du bien. Je baisse à nouveau la tête vers la femme et prend fermement ma baguette dans ma main, tournant mon poignet afin de remettre de l'ordre dans le parc. Tout est comme neuf. Baguette rangée, je continue de la regarder tout en fronçant les sourcils 《 Je vous suggère d'aller vous acheter une baguette et des manuels de la magie. Vous en aurez besoin pour votre nouvelle vie de sorcière. 》 lui dis-je tout simplement.

Soit la jeune femme est idiote, soit elle le fait exprès. Lorsque je lui réponds que je suis un véritable sorcier, elle pose une question qui me fait froncer les sourcils. Pourtant, ma réponse est clair. À vrai dire, vu qu'elle vient à peine de découvrir ses pouvoirs, elle ne connaît pas encore les catégories de sorciers 《 Suis-je bête, vous n'avez pas encore connaissance de tout cela 》. lui répondais-je. Je me suis mis à rire ce qui ne m'est pas arrivé depuis un moment, mais je ne peux pas arrêter, qu'une crampe à l'estomac se fait sentir.

L'atmosphère plus calme et détendue, la jeune femme fait baisser les objets entourant Le parc et s'approche de moi, après que je me sois mis à genoux à cause de mon état de santé. Elle avait cru à une crise cardiaque, mais la jeune sorcière était loin du compte. Moi-même je ne savais pas d'où cela venait. Il faudrait peut-être que j'aille consulter... pfff à quoi bon ? Je n'irais jamais à Sainte-Mangouste, l'hôpital des fous. La jeune femme prend la parole. Pour elle n'y a pas de mauvaises personnes et même si je ne souhaite pas qu'elle reste près de moi, elle compte bien rester.

Je lève les yeux au ciel. Qu'elle reste ou pas, en vrai je m'en fiche. Je compte bien reprendre mes forces et mon équilibre pour la dégager moi-même de mon chemin s'il le faut 《 Très bien, rester si vous le souhaiter. Après tout, je ne suis pas réellement chez moi ici 》. dis-je tout en me grattant le derrière du crâne avant de reprendre 《 Ça pue les moldus de toute façon. L'odeur est infecte 》. Elle ne comprend sûrement pas ce que je viens de dire, cela se voit sur son visage.

Elle avait eu peur quand elle m'a vu m'agenouiller au sol. Mais, il m'en fallait plus pour réussir à me tuer et ce n'est pas cet état qui allait réussir. Oh non, ma volonté de rester en vie est bien plus forte que je m'y accroche. Soudain, je la regarde avec un air interlocuteur. La jeune femme pense à quelque chose, mais elle s'arrête net. Curieux, je veux savoir 《 Vous pensiez à quoi ? 》 lui demandais-je toujours avec mon air interlocuteur.

Pendant un moment de faiblesse, j'ai annulé le sortilège afin de permettre à son téléphone de reprendre sa forme initiale. Lui demandant de le ranger, elle s'exécute. Je lui explique que mon état n'a rien à avoir avec elle ni de ce qu'il vient de se passer. Que cela arrive quand.. et je m'arrête là. Bien sûr, Têtue et chiante elle souhaite savoir 《 J'en ai trop dit. Je ne devrais même pas vous parler 》. dis-je en me levant du banc qu'elle avait rapproché auparavant.

Maintenant, elle ose me faire un discours de philosophie ? Pour qui elle se prend sérieusement ? Je serre le point autour du manche en bois de ma baguette rangée dans ma poche et je la regarde furieusement 《 Me confier ?! À vous ? Certainement pas. Je ne suis pas de ce genre. Vous ne savez rien de moi et JAMAIS vous ne saurez 》. dis-je tout en haussant le ton, que les passants qui sont ressorti peuvent m'entendre. Après quoi, je passe une main sur mon visage pour me frotter les yeux.

Puis, je lui conseil d'aller s'acheter une baguette et un manuel de magie afin qu'elle puisse s'exercer. La jeune femme espère trouver un sorcier pour lui apprendre la magie. Je fronce les sourcils 《 C'est pas en restant ici que vous allez le trouver. Et d'ailleurs, bon courage pour trouver un sorcier assez aimable pour vous enseigner la magie 》 dis-je en riant à nouveau.

La situation n'est pas drôle et pourtant je ris a en avoir des crampes à l'estomac. Ça me fait du bien vu le monde dans lequel je vis. Pourtant, la jeune femme n'a pas l'air de comprendre mon fou rire et je ne lui en veut pas. Mais, me traiter de bête est plutôt drôle, car je me suis senti réellement bête en lui répondant 《 Laisser. Si je n'ai pas le droit de rire alors que le monde est désastreux... 》

Je redeviens sérieux alors que la situation n'est pas terrible même si elle est plus calme. Les objets ne flottaient plus dans les airs et je me suis permis de remettre de l'ordre dans le parc afin de ne pas éveillé les soupçons des moldus. Elle s'est approché et même si je n'en suis pas favorable, je lui permet de rester tout en insistant sur le fait que je ne suis pas chez moi et que ça puait les moldus.

Elle me répond de façon interlocutrice. Elle ne comprend pas un seul mot qui sortent de ma bouche. Pourtant, ce n'est pas du chinois et c'est facile à comprendre, sans parler qu'elle me trouve froid. Pourquoi devrais-je être plus chaleureux avec elle ? Elle n'en vaut pas la peine 《 Oui vous ne comprenez pas encore c'est normal. Vous me trouvez froid, c'est parce que je le suis. Du moins, je l'étais. Je n'aime pas étalé ma vie, mais si ça peut vous aider... 》

Je vais vraiment lui donner des explications sur ce qu'elle est ? Lui raconter ma vie ? Je le crois bien oui. Si cela peut m'aider à la faire fuir sans utiliser la manière forte, alors je me lance 《 Vous êtes une sorcière. De quel pureté de sang, je dois dire que je n'en sais rien, mais à vous regarder je dirais que vous êtes une sang-mêlé. C'est-à-dire que l'un de vos parents n'avaient pas de pouvoirs magiques et l'autre si. 》

Je fais une petite pause tout en soupirant. Qui aurait cru qu'un jour je jouerais les professeurs ? Moi un mage noir, qui aujourd'hui ne l'est plus vraiment. Je me lève, mets mes mains dans mes poches et je reprends mon récit 《 Vous allez découvrir un monde tout autre que vous connaissez actuellement. Et vous aller découvrir qu'il y a de bons et mauvais sorciers dont je fais...》 Je me racle la gorge 《 Faisait partie.. enfin je ne sais plus... 》

Je préfère m'arrêter là parce que je me sens pas très bien. La jeune sorcière commençait une phrase, mais elle ne la termine pas. L'air curieux, je lui demande à quoi elle pensait et elle me rembarre 《 Et bien avec ce que je viens de vous dire, oui ça m'intéresse. 》 J'ai l'impression de devenir plus " doux " et je ne comprend pas pourquoi. Quand elle souhaite que je me confie, je me suis mis en colère et elle ose me dire que je suis atteint ? Elle est folle cette nana.

《 Atteint ?! 》 Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'elle a déjà tourner les talons. Je ferme mon poing que je serre fortement. C'est avec une grande flemmardise que sous ma forme de nuage noire me déplace et je réapparaît devant elle, tout en plaçant la pointe de ma baguette sur son cou 《 Je n'aime pas que l'on me tourne le dos quand je parle 》 d'une furieusement.

Je suis prêt, je peux la faire souffrir avec un Doloris. Pourtant, alors que je la regarde dans un air furieux, des larmes se mirent à couler sur mes joues, puis je baisse ma baguette et je me recule 《 Si vous voulez partir allez-y. Je ne veux pas vous faire de mal... 》 lui dis-je tout en lui montrant la sortie.

Le monde dans lequel je vivais était désastreux. Je ne reconnais rien depuis le mort du maître et je ne me reconnais pas non plus. J'ai baissé les bras en fuyant la scène de guerre à laquelle j'ai pris de temps plaisir à y être. J'ai réussi à me fondre dans la masse et à avoir un poste au ministère sans vraiment trop y croire. Pourtant, j'entends des vertes et des pas mûres, mais les informations sont plus bidons les unes que les autres. Après m'être allongé sur un banc et avoir été gêné par un clébard, sa maîtresse et moi nous nous sommes énervés et avons procédés un désastre auquel je n'avais pris aucun plaisir. J'avais en face de moi une sorcière qui n'en avait pas conscience et je trouvais ça pathétique. Comment faisait elle pour ignorer sa nature ? Elle pensait peut être y échapper, mais elle était loin du compte. Je ne souhaitais rien lui dire, la laissant dans l'ignorance de ce qu'elle ne connaissait pas et pourtant, je le fis quand même sans vraiment savoir pourquoi. La femme me réponds que quoi qu'il arrive, j'ai dû bon en moi 《 Du bon en moi ? Pff ne dites pas de conneries, je pourrais vous tuer en un éclair si je le voulais. J'ai du sang sur les mains, alors arrêter de croire que j'ai un bon fond, ce n'est pas le cas. 》 lui repondais-je tout en haussant légèrement  le ton.

Comment cette novice pouvait-elle affirmer que j'ai un bon côté ? Elle ne me connaît pas et elle ne sait rien de moi, de ce que j'ai pu faire. Elle m'aurait connu bien avant, elle ne m'aurait jamais adressé la parole et elle aurait changer de chemin. Devrais-je lui prouver ? Tuer son chien devant elle pour qu'elle comprenne ? Non, ce ne serait pas marrant. Alors, je continue mon récit en lui expliquant qu'elle allait connaître tout un autre monde différent de celui dans lequel elle a vécue toute sa vie, parmi ses répugnants moldus  et qu'elle allait découvrir la vraie nature des sorciers, peu importe d'où ils viennent 《 Je ne pense pas l'être, je le suis ! Je l'étais... fichez moi la paix avec ça.. 》 Je suis perdu, c'est vrai, mais un côté de moi veut que je prenne le chemin de la rédemption et l'autre me dit de reprendre du service pour prouver à Bellatrix que je suis digne d'avoir la marque.

Elle me fis un sourire et me dit que je ne dois pas avoir honte de moi. Oh si j'ai bel et bien honte de ce que je suis devenu et ce n'est pas une misérable inconnue qui va me faire la moral 《 Oh si j'ai honte de ce que je suis devenu. J'aimais faire souffrir mes victimes, les entendre me supplier d'arrêter et ou les tuer. Ne pensez pas un instant que je ne suis pas un méchant comme vous dites, vous êtes à côté de la plaque, vous, qui vous prenez pour une psychologue 》 lui dis-je me mettant en colère. Plus la colère me monte et plus mes douleurs me font mal. Bordel, si seulement je savais d'où elles viennent..

La conversation avec l'inconnue continue et elle me demande si je pense qu'elle deviendra une grande sorcière. Je mets à rire. Elle ? Une grande sorcière ? 《 Une grande sorcière je n'en sais rien, en revanche, vous ne serrez jamais égal à mon maître 》 dis-je en riant de plus en plus. Pourtant, je redeviens sérieux après qu'elle m'ait dit que je suis atteint et elle commença à s'en aller. Tellement furieux, je l'ai rattrapé grâce à ma fumée noire et j'ai pointé ma baguette sur son cou. Il ne me suffisait de prononcer deux mots et j'aurai fait une victime de plus.

Hélas, je me suis mis à pleurer et elle baissa ma baguette tout en me demandant de ne pas pleurer. Je ne le fait pas exprès, je ne retiens plus mes larmes. Je suis pathétique, Bellatrix à raison sur ce point. Et elle qui veut que je parle, que je vide mon sac... je sens qu'elle prend une de mes mains pour la serrer. Sa main est chaude, ça fait du bien, mais très vite, je retire violemment la mienne et je la mets dans ma poche 《 Ne me touchez pas... s'il vous plaît, ne me touchez plus...》 dis-je en essayant mes larmes avec mon autre main. Je lève la tête vers elle, sans un sourire, sans aucune expression, l'air pensif. Pourquoi souhaite-t-elle m'aider à tout prix ? 《 Pourquoi vous ne partez pas, je suis pas quelqu'un de fréquentable, quelqu'un de bien comme vous pouvez vous l'imaginer... 》

Je recule tout en rebaissant la tête, perdu dans mes pensées et à la discussion que j'ai eu il y a quelques temps avec Bellatrix.

Parler du monde des sorciers à une sorcière qui vient juste de l'apprendre n'était sûrement pas une bonne idée. Si mon but était de l'effrayer, ce qui il faut le dire était un peu le cas, c'était réussi. La jeune femme accompagnée de son clébard n'arrêtait pas de me poser des questions sur les mots que je prononçais et qu'elle ne comprenais pas. C'était plutôt hilarant et elle devrait s'y faire au plus tôt si elle voulait en savoir plus sur ce qu'elle était et ce qu'elle découvrait en tant que sorcière et non plus comme une moldue, comme elle l'avait été autrefois. Vivre parmi ses vermines me dégoûtais de plus en plus, mais m'éloigner de mes camarades mangemorts et du monde magique me faisait quand même du bien. La seule fois où je n'avais pas été très à l'aise même si mon attitude en paraissait le contraire, c'était la fois ou Bellatrix s'était permise de venir à ma rencontre sans même avoir eu l'audace de me prévenir en amont.

Après une petite bataille qui avait mis le chaos dans le parc, elle s'était enfin calmé, que j'avais pu remettre de l'ordre pour ne pas éveiller de soupçons de la part des moldus. D'autant plus que la douleur était revenue dans un moment inopportun.  Bref, après quoi, alors que je refuse son aide, la jeune femme tourna les talons ce que je n'apprécie pas. Je me suis donc déplacé à l'aide de mon nuage noire pour arriver devant elle tout en plaçant ma baguette sur son cou, prêt à lui lancer le sortilège Doloris pour la faire souffrir, mais très vite je me suis ravisé. Des larmes coulaient sur mes joues et une par de honte m'envahit que je m'en excuse.

Je ne me suis jamais excusé de toute ma vie, même lorsque je prenais un malin plaisir de torturer mes victimes à l'époque où être un fidèle du seigneur des Ténèbres me rendait heureux. Depuis sa disparition, je me vois me rabaisser, perdre le contrôle et surtout ne plus savoir quoi faire. Bellatrix elle-même voulait que je reprenne du services au péril de ma vie, et qui plus est, sous ses ordres ! Tel était ses mots.. elle divaguait grave, mais une part au fond de moi pensait qu'elle disait vrai et que je devrais me réveiller.

Je souhaitais que la jeune femme s'en aille, qu'elle me laisse tranquille, mais elle voulait absolument m'aider et ne pas me laisser dans cet état. Décidément, elle ne comprenais vraiment rien 《 Franchement, pourquoi êtes vous si gentille ? Je ne suis vraiment pas quelqu'un de bien alors s'il vous plaît, ne redite plus jamais le contraire 》. Je me relève tant bien que mal et je reste silencieux tout en évitant le regard de la jeune femme, espérant qu'elle s'en aille de son plein gré.