|  Sujet: Everything you have to know about Samuel J. Shepperd \ 100% completed // Mer 8 Sep - 23:11 | |
| Histoire : Castelknock (Irlande). Domaine de Whistbourn.
15 novembre 1971. 5 heures du matin.
Des cris de joie dans la maison mêlés aux pleurs de contentement des deux parents du bébé qui vient de venir au monde en ce 15 novembre de l'année 1972. La fierté de leur parents. Après avoir eu successivement cinq filles, leur volonté ne s'est pas déchargée quant à ce désir d'avoir enfin un héritier mâle dans leur famille. Certes, leur espoir a pu faiblir de temps à autre, mais ce n'était que passager. En effet, leur plus grande peur était la question de la succession, si jamais ils n'avaient aucun héritier qui garderaient leur nom et le domaine... Car ils n'avaient que des filles. Fort heureusement, cet enfant, ce fils vint à point nommé et fut une bénédiction pour tous. Que deviendrait dans le cas contraire le domaine sur lequel ils vivaient lorsqu'ils viendraient à quitter ce monde ? Charlotte et George Shepperd voulaient un fils. Ils le désiraient durant des années et des années. Neuf ans au moins. Neuf ans, c'est l'âge qu'a la plus jeune de leurs filles. Et enfin, en ce 15 novembre, voici leur volonté réalisée ainsi que leur domaine sauvé. Vous imaginez donc toute la joie qu'il peut y avoir au château en ce jour du 15 novembre.
La famille Shepperd est honorée dans toute la contrée. Si l'on compte tout ce qu'elle lui as apportée, la liste serait bien trop longue à faire je crois bien. La population alentours l'honore, l'admire. Le maître du château est d'une grande bonté pour eux tous. Aussi, ce 15 novembre dès le lever du soleil jusqu'au coucher de ce dernier, les effusions de joie durent sans stagner une seule fois. Le soir, un grand repas est donné en faveur de Samuel John Shepperd, futur héritier de la famille et futur possesseur de tout ce qui se trouve sur le domaine. Evidemment, ce dernier est bien trop jeune pour s'en rendre compte ... D'ailleurs, toute la soirée, il ne fait que dormir, insouciant de toute cette animation résultant de sa naissance.
Il a bien le temps d'en prendre la pleine mesure. Laissons lui avant tout le temps de grandir.
Février 1979.
Des cris d'enfant retentissaient dans la maison. Deux filles, respectivement âgées de 11 et 13 ans, passèrent en coup de vent devant la femme de chambre qui n'eut plus qu'à se reculer contre le mur du couloir pour éviter la collision. Les deux filles, sans la voir,n passèrent en trombe sans la voir - évidemment- ...
" Elisabeth, Anne ! Ne courrez pas si vie, un incident est si vite arr... "
Mai la pauvre femme leva les yeux au ciel avant qu'elle eut terminé. Les deux soeurs avaient déjà disparues au bout du couloir en direction du parc. A pas plus lents, un jeune garçon passa lui aussi par là. Il semblait de par son attitude déjà bien plus sage que ses soeurs aînées ... Les cheveux bruns, des yeux d'n noir profond et déjà une certaine prestance se dégageant de sa démarche. Un sourire rieur également qui venait contraster énormément avec son apparence rigide et qui parlait mieux que toutes autre chose en faveur de la bonté qui se dégageait de lui. Il était sur sa huitième année.
" Veuillez excusez mes soeurs madame Elliott, elles viennent de recevoir une lettre de Londres de notre père et vous savez combien elles ne peuvent rien dissimuler de leurs accès de joie".
A n'en pas douter, il était heureux lui aussi, mais était de nature beaucoup réservée vis-à-vis de ce qui étaient la manifestation de sentiments quelquils étaient. Il n'était pas froid : sa voix demeurait toujours bien plus douce et chaude que ce qui se dégageait en apparence, mais ils semblaient déjà si mature et enclin à penser que plus tard tout ceci lui appartiendrait. Le plus tard possible bien entendu ! Plus ses parents vivraient mieux serait pour tous. Mais le poids de futures ces responsabilités semblaient d'ores et déjà peser sur ses épaules.
" Ne vous faites pas mon jeune maître, ce n'est pas si grave que cela. Votre père va t-il aussi bien que lorsqu'il est partit pour ses affaires ?"
"Fort bien. Il devrait être de nouveau parmi nous d'ici peu !" et cette fois alors qu'il ajoutait ceci, son regard ne pu s'empêcher de briller d'une lueur dansante qui indiqua clairement une réelle admiration pour celui qui était son père. "Veuillez m'excusez, je dois vous laisser", ajouta t-il en esquissant un bref mouvement de la tête pour la saluer. La femme lui répondit avec un sourire et le laissa s'éloigner. Elle ne revint à ses occupations que lorsqu'il fut sortit dehors. D'ici, on pouvait entrevoir la lumière des rayons de soleil qui, en cette journée, s'étaient imposés. Du dehors aussi on entendait les cris et les rires de ses soeurs. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Ce qu'elle était attachée à cette maison, et à leurs propriétaires.
Vous avez bien compris. Il n'y a eu là que deux ses soeurs de Sam de mentionnées. Il en manque donc trois. Ces dernières, les plus grandes - âgées de 14 à 17 - passaient le plus clair de leur temps à lire, à dessiner ou peindre, à jouer de la musique sur le piano trônant dans le salon, ou dans leur chambre à des occupations bien plus sages - selon leurs âges - que les deux dernières soeurs. On ne les voyaient en tous les cas pas courir dans tout le château à courir. Mais à chaque âge ses occupations. Sam, la littérature l’intéressait beaucoup. Toute sorte de littérature. Il aimait par-dessus tout enrichir ses connaissances. A l'âge de dix ans, il se prédestinait à une carrière d'Auror (le rêve de tous les petits enfants, de beaucoup d'entre eux du moins). Puis, il voulut devenir avocat... Il aimait la justice, défendre le droits des opprimés... Sans doute était-ce un désir inconsciemment influencé par son père. En tous les cas, ce ne fut certes pas consciemment. Leur père leur donnait libre choix de ce qu'il voulait faire, avec certes quelques restrictions si l'une ou l'autre des volontés soudaines de ses enfants venaient se heurter trop durement à ce qu'il attendait d'eux. Mais bon, après tout, ils étaient encore jeunes et si leurs désirs à cet âge-là dépassait la raison et était trop idéaliste, cela leur passerait bien vite. Les enfants aimaient à rêver. Il suffisait de se souvenir de comment il était lui, quand il était jeune.
Evidemment, les uns après les autres, ils entrent bientôt à Poudlard, lorsque l'heure vient. Les trois aînées sont réparties dans la noble Maison de Rowena, comme leur parents. Les deux cadettes des cinq soeurs rejoignent la Maison d'Helga. Lorsque le tour de Sam vient, il rejoint Serdaigle également. Sa scolarité se passe normalement. Peu à peu grandit en lui l’intérêt envers la médicomagie. Plus que jamais il désire de se rendre service, il désire mettre ses soins au profit de ceux qui en ont besoin d'essayer de réparer les maux par ses mains et ses mots... Déjà, par des paroles réconfortantes, beaucoup de ses camarades lui demandent conseils ou aide. Aide qu'il ne refuse jamais, bien qu'il soit de nature plutôt réservée et qu'au départ, ses camarades craignaient de s'approcher de lui... Il les intimidaient assez. Toutefois, même si rares sont ceux qui le connaîtront intimement, ceux qui en auront l'honneur apprennent à le connaitre et savent que ce regard hautain qu'il a souvent ne renferme qu'un immense bon coeur... mais un coeur qui craint sans doute d'être trop déçu.
Mars 1986.
Sam à seize ans. Il est en sixième année à Poudlard. Sans s'en vanter le moins du monde ! Il s'agit là d'un beau jeune homme aimant prendre soin de lui, de son apparence comme de ses manières. Il n'a guère en caractère de celui qu'il était étant enfant - que ce soit à six ans, à neuf ans ou à quinze ans -. Toujours cette même lueur dans le regard, toujours malheureusement cette mèche de cheveux qu'il n'arrive jamais à garder en place et qui revient sans cesse au devant de ses yeux bien qu'il passe des heures le matin à essayer de la faire tenir xD. Toujours cette même chaleur qui se dégage de lui. Toujours cette impression de candeur, d'hospitalité, d'honnêteté... bien qu'il ne soit pas très bavard et ne recherche pas forcément la compagnie des gens dehors.
Deux de ses soeurs sont à présent mariées et les trois autres se destinent à une carrière d'Auror ou à entrer du moins au ministère. La plus jeune est encore à la maison tandis qu'Elisabeth et Anne sont à Londres. La plus jeune, Cassandra, est encore à la maison, avec Sam. Pas pour longtemps puisqu'elle compte repartir pour Oxford dans deux mois - personne ne doute une seconde que ce qui la presse tant d'y retourner est un jeune homme du nom de James sur qui elle a beaucoup d'affection -. Elle a actuellement 19 ans et son rêve le plus cher est d'écrire. Ecrire pour les gens, écrire pour elle-même... Faire rêver... Ou dépeindre la société comme elle est, dénoncer les injustices... Ou tant d'autres choses. Quoiqu'il en soit, depuis de nombreuses années, elle écrit et reçoit d'ailleurs tous les encouragements de Sam qui est au courant de ses ambitions depuis longtemps. Il est d'ailleurs l'un de ses plus fervents lecteurs et est l'un des seuls, et le premier, qui lise ses textes.
Septembre 1989.
A l'aube de ses dix-huit ans, Sam quitte la maison familiale (tout en revenant durant toutes les vacances) pour aller s'installer à Londres, qui est plus près de ses études étant donné ce qu'ils veut faire ... Médicomage si vous vous souvenez bien. Et puis, l'animation de la ville prenne s'impose bientôt à lui et il y prend goût. Sans toutefois perdre sa réserve naturelle, il s'extériorise un peu de lui-même, tout en laissant paraître un extérieur froid et distant la plupart du temps. Il se concentre sur ses seules études. Il veut réussir. Il reste donc une bonne partie de l'année à Londres mais sa joie est sincère lorsqu'il retourne deux mois par an au minimum retrouver le calme de la campagne de laquelle il est issue et qui lui procure tout le bien-être qu'il lui est nécessaire.
Fin juin, il était sortit de Poudlard. Pendant les vacances, il reçoit les résultats de ses examens desquels il en ressort une nette fierté qu'il ne peut dissimuler... En effet, 6 Optimals et 1 Acceptable en Histoire de la magie (faut le faire quand même ^^'), c'est très bien n'est-ce pas ?!!!  Il a les capacités de réussir, il le sait. C'est pour cela qu'il travaille très fort pour entrer maintenant, courant septembre 1990, à Ste Mangouste.
Avril 1995.
Cependant, tout ne doit pas être tout rose. Il faut qu'à un moment donné il se produise quelques déconvenues qui nous fasse... changer. Sam n'aurait pu le prévoir. Cela se passa la nuit pendant qu'il était de service. En effet, il était un jeune médicomage. Il avait obtenu son diplôme il y avait trois ans de cela et tendait à devenir déjà respectable et respecté d'ailleurs par tous ses coéquipiers.
Ceci se déroula le 18 Avril aux environs de 3 heures du matin. On les avaient appelés en urgence, lui et un de ses coéquipiers : tous deux étaient de garde ce soir-là. Selon la missive urgente qu'ils avaient reçu, il y avait eu des affrontements de civiles dans un quartier de Londres à la réputation fort douteuse... Des sorciers, mais également des moldus y étaient mêlés. Et apparemment,n il y avait également des blessés... Voire des morts ? Mais là était leur mission d'arriver à temps pour palier peut-être à trop de décès. C'était cela leur objectif, c'était pour cela qu'ils étaient devenus ce qu'ils étaient aujourd'hui. Faire en sorte d'éviter le moins de victimes possibles, sauver les innocents qu'il était encore possible de sauver. Ils avertirent le département où se trouvaient les Oubliators. Si moldus il y avait, la présence des Oubliators était une nécessité.Ils transplanèrent ensuite aussi vite que possible sur les lieux du grabuge où les Aurors avaient maîtrisés la situation à présent et tenaient en respect les meneurs responsables des dégâts. Aussitôt, les médicomages se déployèrent pour prendre en charge les moldus - et sorciers - qui étaient blessés afin de définir quelle était la gravité de leurs blessures. La rue avait retrouvé son calme - un calme apparent - et nulles traces des affrontements qui avaient eu lieu mis à part quelques poubelles calcinées et quelqu'unes qui brûlaient encore, un énorme trou béant à un endroit dans le mur d'une maison proche et des traces d'explosion sur le trottoir noirci par un incendie à présent éteint.
A un côté de la rue, Sam était accroupi vers une jeune femme qui, pas plus de vingt-trois ans, souffrait d'un traumatisme cranien mais selon son pronostique, elle s'en sortirait. Il tenta de lui parler, lui demanda comment elle se nommait. Elle parvenait à lui répondre. C'était déjà ça. Elle avait pleine conscience. Après quelques semaines de surveillance à Ste Mangouste et des soins intensifs ! Il l'aida à se relever et un bras autour de ses épaules pour la soutenir, tous deux se mirent à marcher. La jeune femme s'appuyait sur son épaule ; elle semblait sur le point de s'effondrer. C'est alors que Sam, tournant subitement la tête vers un endroit sombre de la ruelle, crut entendre une sorte de ... râle ? De respiration étouffée ? Quelqu'un qui semblait avoir du mal à respirer... Qu'était-ce donc ? Encore un blessé de ce côté ? Sam accompagna la jeune femme avec les autres et la confiant à l'un de ses collègues, il ajouta qu'il retournait par là-bas voir... Il y avait quelqu'un qui avait sans doute besoin d'aide encore.
Mal lui en pris. S'il avait su... S'il avait seulement su... Jamais il n'aurait agi ainsi. Dans le renfoncement de la ruelle dans laquelle il lui avait semblé avoir entendu cette sorte de respiration sifflante, comme si quelqu'un avait du mal à respirer, il ne vit ni ne sentit rien venir. Par derrière, on lui tomba dessus. Cela ne dura que quelques secondes. Quelques secondes ... Il sentit sa tête lui tourner et il s'effondra au sol... Sa conscience s'éloigna... Alors qu'un horrible poison se répandait dans ses veines, mettant à feu son corps qui ne pouvait malheureusement se débarrasser de cette substance qui semblait peu à peu le gagner. Dans son instinct de survie, de se défendre, son corps se couvrait se sueur froide, il fut même prit de tressaillements... Progressivement, la douleur fut intolérable et bien qu'il tentait de serrer les mâchoires pour empêcher la souffrance de se manifester par la voie orale, il ne put s'empêcher de hurler, comme si cela aurait pu le débarrasser de ce qui se distillait en lui, comme si cela aurait pu le soulager un tant soit peu. Mourir... Lui semblait être la meilleure issue.
Tout s'était passé si vite.
La ruelle devint alors aussi silencieuse que possible alors que le venin mortel se répandait en lui en le faisant devenir autre que lui-même... Puis, on entendit des pas précipités ébranler le sol puis débarquer en trombe dans la ruelle sombre dans laquelle Sam s'était aventuré quelques instants plus tôt. Evidemment, ce qui l'avait mordu ne s'y trouvait plus.
Il ne sentit même pas lorsqu'on se pencha sur lui, qu'une main se posait sur son bras puis qu'à trois personnes on essaya de l'immobiliser de force... On lui fit une piqûre pour l'endormir. Il ne sentit pas même la piqûre. Ses cris se calmèrent certes mais son pouls continuait de battre ostensiblement comme s'il se battait intérieurement par une force inconnue, une force dont il ne parvenait pas à se débarrasser ... Une force contre laquelle il était inutile de se battre. On l'emmena enfin à Ste Mangouste où il se réveilla plusieurs heures plus tard -48h plus exactement) et où on lui expliqua ce qui était arrivé ... et également ce qu'il était devenu.
1996 - Aujourd'hui.
23h30 heures. Le regard sombre qui contemple le noir... Rien en l'occurrence. Il a éteint toutes les lumières, et il reste là, dans le noir, sans bouger. Seul sa respiration lui fait défaut et démontre qu'il y a une vie ici. Une vie brisée certes... Ce qu'il reste d'une vie. Mais une vie quand même. Le silence dans la pièce. Sam est bien sombre ce soir. Il attend. Attendre quoi ? Si vous regardez par la fenêtre de sa maison, maison qu'il a acheté en pleine campagne dans le Hertfordshire - le plus éloigné possible de la population - vous verrez alors pourquoi il reste ainsi, aussi silencieux et immuable qu'une vulgaire statue. Une statue... Il aurait maintes fois espéré d'ailleurs pouvoir être une statue. Mais non... Il étai devenu ... Ce que l'énonciation même du mot lui retournait l'estomac. Il ne pouvait même pas le nommer... Se nommer. Il était différent voilà. Les mois qui avaient suivis sa morsure furent horribles certes. Les nuits le furent tout autant. Même plus car si certains trouvent le réconfort la nuit et que celles-ci leur aient reposant, pour Sam les nuits ne sont pas synonymes de repos. Durant des mois et des mois, il revivait cette nuit-là, cette nuit où il s'était engouffré dans cette ruelle... Puis, cette douleur comparable à rien qu'il ne connaisse à ce jour ! Il se réveillait en sursaut et en sueur, en proie à la plus vive agitation.
Il entendait le tic-tac régulier de la pendule. L'heure avançait. Un instant, une lueur de frayeur se mit à briller dans son regard alors que son regard vide se posait dehors sur le disque pâle et ronds de la lune. Un frisson le parcourut.... Il tenta de se calmer, de respirer calmement. Mais déjà, ses muscles étaient crispés, comme pressentant déjà les changements s'opérer. Il se leva lentement, d'une démarche nonchalante et descendit l'escalier de sa maison pour se retrouver dehors. Sous le clair de lune, il se rendit à l'orée du bois, sous le couvert des arbres. Il était 23h40 lorsqu'il s'enfonça au plus profond de la forêt sans se retourner vers la silhouette de sa maison qui se découpait dans la nuit grâce à la lueur que dispensait la lune... Il s'enfonçait au plus loin de la civilisation. Il marcha, marcha, marcha encore... Sans prendre compte aux branchages qui griffaient son pantalon, s'accrochaient à ses jambes. C'est alors que minuit vint et Sam s'immobilisa soudain, se pliant en deux une main de posée sur l'arbre le plus proche tandis que les traits de son visage se crispaient sous le fait d'une souffrance soudain insupportable qui le tordait de l'intérieur. Ses doigts se resserrèrent sur l'écorce alors qu'une indicible douleur se répandit en lui, soufflant et grondant, réveillant en lui le venin des transformations qui n'allaient pas tarder à s'effectuer au grand dam de leur victime pris au piège par cette malédiction ...
Comme quelqu'uns étaient dans ce cas en ce moment présent. Quelques -uns de trop... qui n'avaient pas mérité leur sort.
Au-dessus de la forêt, quelques instants plus tard, un horrible hurlement retentit et ébranla toute la contrée. Si à trente milles alentours il se trouvait quelqu'un, vous pouvez être certains que ces derniers se furent aussitôt réfugier chez soi de peur, et qu'ils n'en furent pas ressortis avant le matin. Et pourtant, cet hurlement était plus que semblable à la souffrance... Comme la souffrance d'une bête lorsqu'elle s'est prise une écharde dans la patte et qu'elle se plaint doucement ... Ou quand elle s'est pris la patte dans un piège. Cet hurlement était cependant cent fois plus élevé, cent fois plus puissant que le simple jappement de douleur que ferait un loup en s'étant pris la patte dans un piège.
C'était le hurlement d'un loup... Ou plutôt le hurlement d'un humain pris au piège dans le corps d'un loup. Et cela durait maintenant depuis deux ans, à une fréquence d'une fois par mois... Une fois par mois ... Amplement suffisant... Voire même trop.
Condamné à ce triste sort. Condamné à n'être plus le Sam d'avant. Condamné à s'exiler de ses proches au moins une fois par mois pour éviter de leur montrer le monstre qu'il st devenu... Condamné à cacher comme il peut qui il est, même à ses proches bien que ces derniers - quelques-uns- ne l'ait pas d'office rejeté... Enfin, seuls ses collègues de Ste Mangouste avec qui ils travaillent sont au courant évidemment, et bien sûr, le ministère... Condamné injustement alors qu'il n'avait de cesse de vouloir aider les autres en leur apportant tous les soins qu'il pouvait, à l'hôpital, et tous les soins qu'il peut toujours... A côté de cela, il ne peut même s'aider lui-même, apporter le soutien et le réconfort qu'il apporte à ses patients.
Caractère :
Comment pourrait-on qualifier le tempérament de Sam ? Compliqué. Lunatique ? Non... Complexe. Autant il est compréhensif envers autrui et cherche facilement à vouloir rendre service aux autres (d'où sa volonté d'avoir voulu devenir médicomage), autant il ne peut réellement comprendre qui il est vraiment... Ce qui peut être problématique car ainsi, il a du mal parfois à expliquer ses réactions - excessives ou non - et a l'impression ainsi que ses amis ne peuvent également pas vraiment le comprendre. Il se trouve trop différent. La caractéristique générale qui lui conviendrait serait donc "complexe". Nous avons tous, en nous, une face simple (que tous peuvent voir) et une face plus compliquée... Que nous avons peur de montrer ? Ou que nous ne comprenons pas nous-mêmes ? Ou que nous avons peur de découvrir ... ?
Tout en sachant que chaque personne quelqu'elle possède une facette cachée, et une facette qu'il montre devant tout le monde... Et en sachant également que le caractère que chaque personne voit de quelqu'un ne correspond qu'à 10% de ce qu'il est. Tel un iceberg. Sam est ainsi : Il est fait de maintes contradictions de la même façon que sa nature implique deux caractères radicalement opposés. D'un côté, autant c'est une personne douce et bienveillante, pas très bavarde et qui préfère de loin passer ses soirées dans le calme et auprès de sa cheminée à lire romans en tous genres où il laisse son imaginaire s'évader, autant il peut être quelqu'un aux réactions imprévisibles et impulsives... Surtout s'il sent sa vie menacée ou celle de quelqu'un qui lui est proche. Plus rien ne compte alors autre que de l'aider ou de sortir cette personne de ses ennuis... Il passerait volontiers sa propre sécurité après celles de ses proches. Il a tendance à être assez surprotecteur, et surtout très exigeant envers lui-même. Et envers les autres.
Le jeune homme n'est cependant pas d'une nature violente. Certainement pas envers ses amis en tous les cas... Peut-être envers ses ennemis ? Après tout, chaque homme ne se connait pas entièrement ... Et il n'a probablement pas assez d'une vie entière pour apprendre à se connaître. La question qui demeure est la suivante : Veut-on se connaître entièrement ou mieux ne vaut-il pas parfois garder une part de soi-même secrète dans l'intention d'éviter d'être déçu, affolé ou même de se mépriser. Quoiqu'il en soit, il y a bien une part de lui-même qu'il déteste et dont il préfère ne pas en parler à quiconque de crainte d'être rejeté... Celle qui fait de lui quelqu'un de différent... "Sa différence" comme il aime à l'appeler. (Enfin, "aime" est un bien grand mot ma foi). Avec les personnes qui ont connaissance de sa lycanthropie, jamais vous ne l'entendrez nommer cela par un autre mot que "sa différence", et certainement par le nom qui lui est propre. Ses proches respectent ce choix, sachant que c'est toujours très difficile pour lui.
Voilà, je crois que pour le cerner d'une manière bien générale ma foi, ceci est amplement suffisant pour vous permettre de mieux le connaître... Quant à l'apprécier ? Je n'en sais rien et lui non plus ... A vous de juger. Sam ne cherche pas à se faire apprécier mais généralement, l'aura se dégageant de lui donne une bonne impression aux autres et aide le fait de les mettre en confiance. Sinon, il est assez solitaire... Il ne fera donc pas le premier pas pour venir vous parler, ne voulant déranger quiconque. Néanmoins, quand il noue le fil de l'amitié, il est toujours dans l'appréhension de le voir se briser d'un jour ou l'autre , ou d'être déçu... Etre déçu, ce qui serait bien la pire des choses à arriver car Sam a beaucoup de mal à pardonner : car lorsqu'il donne sa confiance à quelqu'un, il entend que ce soit réciproque et sincère. Or, si à un moment donné le fil se retrouve brisé, c'était que quelque chose n'allait pas d'un côté, c'était que quelque chose faisait défaut ... Et bien souvent, il en conclut alors que c'est cette sincérité qui faisait défaut, que l'amitié n'était donc pas bien tissée. Comment peut-il savoir cela ? Il le sait c'est tout ... Il a déjà perdu des amis par le passé. L'un de ses défauts - si tant est que ce soit un - est de ne pas pardonner. Du moins, rarement.
C'est une personne plutôt discrète... Assez timide bien que pouvant apparaître froid, distant ou assez hautain : c'est la première impression qu'il peut donner à des étrangers. Mais il n'en demeure pas moins qu'il ait un bon coeur et qu'il soit prêt à aider les autres sans aucunes limites... Du moins, ses amis. Lorsqu'il s'éprend de quelqu'un, rare sont les heureuses élues bien que maintes jeunes filles auraient voulu recevoir de lui ses attentions. Il ne donne pas son coeur à n'importe qui... Quelqu'un qui soit digne, qui ait le mérite de mériter ses attentions. Il est plutôt du genre à faire preuve de modestie et ne pas parler en son nom lorsqu'il apporte son aide à quelqu'un ... Sans doute quelque chose à avoir avec sa conscience le pousse t-il à se rattraper mais à n'en prendre profit pour lui pour rien au monde. Il aime faire bonne figure, aime l'élégance des tenues et les bonnes manières des autres, sans doute est-ce dû à l'éducation excellente qu'il a reçu. il tient à sa réputation et à suivre les pas de son père sans rabaisser l'estime qu'ont les gens de sa famille. Pour cela, il n'hésitera pas une seconde à faire des dépenses utiles pour aider les autres, ou rendre service d'une manière quelconque. Il a pas mal de moyens (le terme "pas mal" est quelque peu modeste ma foi pour définir les richesses de sa famille...), aussi en fait-il profiter les autres mais sans chercher à recevoir des faveurs particulières... Majoritairement du moins.
Dernière édition par Samuel J. Shepperd le Mer 1 Aoû - 15:51, édité 36 fois |
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Et ceux qui savent, chuuuut 
! 
Il doit y en avoir un dans un bouquin que je n'ai pas encore lu 
!